mardi 30 décembre 2008

Le jour où la fin annonce le début.


Nous sommes le 30 décembre 2008, demain à minuit une année de plus se sera inexorablement écoulé.
Bien sur comme des millions d'autres, je participerais aux festivités qui célèbreront le nouvel an. Et comme beaucoup d'autres encore, je me retrouve à faire le bilan de 2008.

Premier détail qui me saute aux yeux, cette année, je l'ai commencé à deux et je vais la finir seul. De la survie de couple je suis passé à la vie de célibataire et j'ai envie de dire : « un mal pour un bien » !

Cette année j'ai déménagé aussi, ça fait de nombreux mois maintenant, mais je commence tout juste à m'approprier les lieux.

J'ai trouvé un job, je suis devenu vendeur dans une boutique re-laid- à la gare de Montpellier, je dois bien reconnaître que ce n'est pas un travail facile et que l'impact que cela eut sur ma vie dépasse celui de mon compte en banque.

J'ai reprit la fac et j'ai presque baissé les bras aussitôt, je m'étais mit en tête de finir ma licence de psycho, pour quelles raisons, je me le demande encore.

J'ai fait de nombreuses rencontres aussi, Marie, Sacha, Laurette, Sylvie, Lilou mes collègues de boulot. Sylvain, Guilhem, Anne-so le ptit groupe d'étudiants avec qui j'espère partagé encore de nombreux bons moments. Guillaume, Charlotte, Willou mes adorables Et-aloriens. Yaya, Fenrir, Arty, Aoth, Huly mes camarades de jeux on-line. Jérem, Astrid et David les joyeux Facebookineur, et je ne parle même pas de tous ceux que j'ai retrouvés. En fin de compte je n'ai jamais été autant entouré qu'en cette fin d'année.

Quand je pense à tout ce qui à changé autour de moi ça me donne le vertige, mais le plus surprenant est la façon dont j'ai évolué cette année, aller encore un petit effort pour atteindre la perfection ! Hahaha
J'ai le sentiment d'avoir installé les fondations de ma nouvelle vie pendant toute l'année.

Pensons maintenant à tout ce qui va venir, car si le 31 on termine une année on en commence aussi une nouvelle. Alors oui, encore une fois il s'agit des éternelles bonnes résolutions qu'on ne tien jamais, mais cette année ce sera différent !
Du coup j'ai décidé de choisir des objectifs plus précis, plus facile à accomplir.

En 2009 j'aimerais ;

Voyager, sa commence bien j'ai déjà un petit séjour de programmé à Bruxelles fin janvier. Je dois aussi absolument aller voir mes amis à la capitale, j'aimerais retourné dans le nord pour voir Arty et puis faire un détour chez Amra pour revoir tous les gens avec qui j'ai vécu toutes ces aventures virtuelles. Peut être que je ferais un détour par Dijon sur le chemin du retour (comprenne qui pourra).


Bouger un peu plus
, chaque année je me dis « aller on se met au sport ! » mais c'est peine perdu vue que je fait cela plus par nécessité que par choix. Alors je cherche quelque chose qui m'intéresse, j'irais bien voir un petit cours de Kendo, histoire de savoir si ca pourrait me plaire.

Profiter de ceux qui m'entourent, parce que sa ne servira à rien de regretter lorsqu'ils ne seront plus là.

Changer de boulot, vendre des journaux à des voyageurs hargneux, faire progressé le cancer, affronté la faune nocturne de Montpellier, je dois bien avouer qu'au bout d'un moment sa finit par lassé et je ne parle même pas de l'ambiance générale dans la boîte. Vue que la vente est le seul domaine où l'on m'a donné ma chance (il faut avouer que l'expérience Flunch n'était pas concluante) je me verrais bien continué là dedans, même s'ils sont souvent chiant, j'ai envie d'une activité au contact avec les gens.

Me marier ! Tous mes horoscopes sont d'accord sur se point là, l'année qui vient me promet des bouleversements sentimentaux, on est bien avancé.

Écrire une histoire jusqu'au bout. Je me rattraperais au NaNoWriMo de 2009 !

Et puis cette année encore ; je continuerais de ne pas fumer, j'aurais une hygiène de vie discutable, je continuerais de manger un peu n'importe quoi, de me coucher à toutes les heures, de perdre un temps fou devant msn/facebook, je jouerais encore aux jeux vidéos jusqu'à devenir un no-life, je finirais tous les bouquins que j'ai commencé en 2008, j'acheterais une plante pour mon appartement et ferais en sorte qu'elle survive, je tiendrais à jour mon blog et continuerais de vivre au jour le jour.

Alors on se dit à l'année prochaine ?! BONNE ANNEE A TOUS !

vendredi 12 décembre 2008

La goutte de café qui fait déborder la tasse


Fin de semaine, je suis à bout. Comme je l'ai dit à mes collègues, ce soir j'ai atteint mes limites !
Pourquoi du café ? Surement parce que c'est ce qui me fait tenir en ce moment et puis il y a encore un autre sens caché, merci ma Lule, tu auras été ma muse d'un soir ;)

Toute la semaine à été riche en évènements, surprises, espoirs et éclaircissements. Pourtant j'ai le sentiment d'avoir franchi un nouveau cap. Avant hier j'ai vécu quelque chose d'énorme, un vrai séisme pour ma petite personne.

Pour la première fois depuis un moment je savais ce que je voulais, en l'occurrence, ce que je ne voulais pas. J'ai savouré mon moment de joie égoïste, je Savais, je Voulais, je Désirais, qu'est ce qu'on se sent vivant tout d'un coup quand on n'est plus dans le doute, piégé entre le « oui » et le « non ». Le « peut être » je l'ai assassiné, j'étais le tueur, fier et soulagé aussi, de son homicide.

Nos routes vont se séparer, là maintenant, le voyage est finit avant même d'avoir commencé. Voilà c'est dit. Des raisons il y en à des milliers sans doutes mais je sais bien qu'aucune n'est vraiment recevable dans ces cas là.

Au fond j'ai tout juste réalisé, et il était temps, que je pouvais quand même être heureux même si j'étais seul. J'ai tendance a vivre un peu comme au rythme des saisons, bon sang ! Il est temps de profité vraiment pour de bon. Je commence tout juste à mesurer la chance que j'ai d'être aussi bien entouré, j'en ai un peu honte.

Je trouve que je vis trop de choses « par défaut », pourquoi se contenter des miettes alors que je pourrais avoir aussi ma part, je n'ai plus envie de faire des choses parce que « c'est mieux que rien » en me relisant j'ai l'impression d'entendre Sylvain. Je ne comprend pas pourquoi tout cela a eut autant d'impact sur moi mais c'est une bonne chose.

jeudi 4 décembre 2008

Autant en emporte la vague !

Un titre étrange pour un simple article qui va me servir d'état des lieux.

Cette reprise du titre du célèbre "Autant en emporte le vent" n'est pas de moi, la phrase est sortit de la bouche, enfin du clavier d'un ami, lors d'un délire Facebookien. Néanmoins j'ai trouvé l'idée amusante, la vague, pourquoi la vague ? Elle désigne surement ce flot d'émotions et d'évènements qui me submergent en ce moment. Les choses changent, je change aussi, tout change autour de moi, ça bouge, ça brille, ça s'éteint, ça s'immobilise, j'abandonne certaines choses, certaines personnes et j'en découvre de nouvelles, je lie de nouvelles affinités, c'est le froid peut être ; on se débat pour réchauffer ses membres, on se sent plus vivant que jamais.

Encore un échec cette année, je me suis planté, il m'a manqué 45 000 mots pour finir mon NaNoWrimo (voir l'article « Un défit pour ma plume »), je n'ai pas su entretenir la motivation nécessaire pour atteindre mes objectifs, ça semble être un problème récurrent chez moi d'ailleurs, Sylvain aussi n'a pas réussit ! Je ne sombrerais pas seul !
C'est dommage, si j'avais moins eut la flemme on serait peut être aller un peu plus loin, si jeune et si peu d'énergie c'en serait presque désespérant. Ça ne fera que remettre à un peu plus tard ma prometteuse mais néanmoins très hypothétique carrière d'écrivain.

Parlons de Sylvain d'ailleurs, je la vois déjà, la curiosité et la malice dans ses yeux, en lisant ses lignes. Qu'est ce qui motive ce garçon, je me le demande. Récemment je me suis sentit plus proche de lui, c'est étrange mais ce sont les gens dont on s'attend au moins de choses qui finalement en révèle le plus, j'ai encore du mal à le comprendre, il est insaisissable. Il à été là pour m'écouter quand j'en avait besoin, quand j'ai été malade il m'a même tenu compagnie, à sa manière. On à pas mal discuté mais finalement on ne sait pas grand chose l'un sur l'autre. Je vais encore dire truc très abstrait : j'ai l'impression que chez lui, quelque chose fait échos avec ma propre personne, à cogiter.
Qu'il ne désespère pas, je vais bien finir par me réveiller.

Parlons du travail, apparemment il n'y a personne pour prendre le relais, hahaha, sans déconner, je n'ai pas eut mes vacances de noël, je ne suis guère surpris. Je travaille donc du 23 décembre au 02 janvier. Et là, vous vous dites « la merde... » et bien STOP ! Je dis non à tout ça ! Positive attitude : puisqu'on va passé nos fêtes de fins d'années dans la seule presse-tabac ouverte à Montpellier autant rendre tout cela inoubliable ! Je sais pas encore comment, mais il est hors de question qu'on déprime pendant que nos caisses joueront les airs de noël avec leurs insupportables « bips ».

Je profite d'avoir lancé le sujet pour donner quelques mots sur l'asmathique mystérieux, mais si vous savez, le client qui revient me voir tous les soirs (si tu es dans mon lectorat fait moi signe, avec une fusée éclairante, ou même une guirlande électrique !) et moi qui tente désespérément de l'accrocher avec une de mes conneries. Il se trouve qu'avec la magie d'internet j'ai retrouvé ça trace ! Bon ça ne m'a pas apporter grand chose à part quelques informations sommaires, le plus dur reste à faire, en attendant ce petit jeu du chat et de la souris nous permet de croire qu'on vit des trucs passionnant au boulot même si l'intrigue commence un peu à s'essouffler.

Je n'aborderais pas plus le sujet de ma vie sentimentale du moment, comme dirait Laure, j'ai une aura depuis quelques temps, et c'est un vrai bordel ! Je dit cela mais je me régale bien sur, ça fait plaisir de temps en temps de se sentir un peu convoité.

Je ne vois rien d'autre à ajouté pour aujourd'hui mis à part que... JE VEUX DES CADEAUX !!!

Les empreintes

Je viens de remettre la main sur un petit texte que j'avais écrit pour un ami, j'ai pensé qu'il serait dommage de le garder égoïstement pour nous deux, alors je me permet de l'archiver ici.

« Je me suis mit à pensé aux gens important pour moi, je me suis mit à songer, c'est un peu morbide je l'avoue, à quoi ressemblerais la vie dans un monde sans vous.

Alors j'ai fermé les yeux, et je les ais tous vu, une foule immense, tous les gens que j'ai croisé dans ma vie, réunis au même endroit, s'en fait du monde, as tu seulement jamais essayé d'imaginé cela ?

Il y en a que j'aime, il y a ceux que je n'avais pas revus depuis des années, il y a aussi ceux que j'aurais préféré ne jamais revoir, et il y a ceux qui manquent. C'est terrible de se dire qu'au fond malgré tout ce monde, nous sommes seuls, terriblement seul, abandonné à nous même. Au moment où je te dis cela, je les vois s'animés, ils s'en vont, chacun retourne vivre sa propre vie car au fond on vis pour soi, certains pensent à me dire à bientôt, ou adieu, ils sont nombreux ceux que je ne reverrais pas, j'aimerais en retenir certains mais ça ne marche pas comme ça. La foule se disperse, je me retrouve seul dans une immense étendu déserte, sur le sol ; leurs empreintes, comme autant de chemins qu'ils ont tracé et qu'ils semblent m'inviter à suivre.


C'est magnifique de voir toutes ces petites empreintes qui forment dans le sable immaculée d'innombrables tracés, comme des rayons, dont je suis le point de convergence, le départ, le soleil.


Souvent j'ai cru qu'en suivant les traces de quelqu'un, je pourrais moi aussi, trouvé mon astre lumineux, mais il y en a trop, elles se mêlent entre elles, d'autres tournent en rond, et il y a celles qui finissent par s'effacer. J'ai peur aussi parfois, j'ignore ou je vais, j'ignore s'il y a des traces à suivre et si certaines valent mieux que d'autres.


Alors se soir j'ai cogité, je n'ai pas toutes les réponses mais je crois qu'il suffit de se faire sa propre idée, si tout le monde à fait ces traces autour de moi, ce n'est pas pour me montré le chemin, c'est pour me montré que je dois aussi avancé, tracé ma propre voie, parfois rejoindre celles d'un autre et parfois la quitté, c'est ainsi qu'on avance, c'est ainsi qu'on grandit, c'est ainsi qu'on laisse vraiment son empreinte dans le monde. »

lundi 1 décembre 2008

Je suis guérit

Sa y est, je crois que je suis enfin guérit. Le déclic c'est produit vendredi soir.

Finit la rhino et finit les sanglots ! La fièvre est enfin tombé. Je crois que c'est partit, sortit, hors de moi, c'est à la fois très bizarre et très apaisant.

C'est arrivé d'une drôle de manière, tout à coup j'ai eut l'impression de me réveiller, comme si j'avais passé les dernières semaines à somnoler.
La première pensée qui m'est venu c'est "mais en fait... tout va bien !", souffler par cette évidence je me suis envolé et depuis c'est euphorie et sourire à nouveau autour de moi. Tout ne va pas comme je le voudrais bien sur mais c'est pas grave, j'ai l'impression d'avoir prit tellement d'altitude que je peux absolument tout relativiser en ce moment, vue d'aussi haut, il n'y a plus grand chose qui puisse me faire peur.

mercredi 26 novembre 2008

Nuit blanche

Deux heures du mat, encore du mal à trouvé le sommeil cette nuit, alors bien sur glandage devant le pc. Ou comment faire défiler les heures sans s'en rendre compte.

Qu'est ce que j'ai à dire cette nuit ? Pas grand chose de vraiment passionnant, j'écris sans raisons, pour parler, me vider la tête, peut être même que cet article ne verra jamais le jour.

Au réveil aujourd'hui, je l'ai bien sentit, la maladie s'était définitivement installé en moi, je me sent ni mieux ni mal, c'est juste différent, plus profond, plus humide aussi, je viens d'entamer la deuxième boite de mouchoirs, franchement, vous ne vous êtes jamais demandé comment un truc aussi basique qu'un nez pouvait sécréter autant de substances ?

Détail étrange, même si c'est à la fois drôle et effrayant, vue que le docteur m'a arrêté toute la semaine pour le taff, tout le monde crois que je suis en dépression ! J'avoue que mes récents coups de blues on pu en effrayer certains, mais qu'on ne me catégorise pas tout dessuite dans la case des dépressifs ! Les choses sont pas aussi terrible qu'elles en ont l'air.

J'avais oublié comment c'était d'être malade, on se fait chier d'abord, j'ai déjà revus tous les films que j'ai chez moi, heureusement j'ai Sylvain sur msn avec qui je déconne bien. Et puis il y a tout le monde qui s'inquiète pour toi et qui vient prendre de tes nouvelles, sympa.

J'ai trouvé quelqu'un d'autre avec qui allé au festival Japan Matsuri de Montpellier.
Le festival se déroule sur deux jours avec au programme une approche de la culture japonaise, la musique, la mode, le sport, il y aura aussi bien sur des concerts, des projections de films et d'animés, des concours de jeux, du karaoké, du cosplay (*_*) et divers intervenants.

Le problème avec ce genre de truc, c'est que si on est pas un petit peu fan, ça devient vite chiant. J'avais beau cherché dans mes relations proches qui pourrait bien m'accompagner là bas, Sylvain a bien voulu mais je sais bien que ça ne l'a pas fait sauté au plafond comme moi. Et puis mon messie est arrivé ! Pouic ! Ça me fait doublement plaisir car ça fait un moment qu'on voulait se faire un truc ensemble, cette fois ce sera en plus pour une chouette occasion !

Que dire sur ma vie sentimentale en ce moment ... aussi froide que le mercure, voila qui résume l'idée !
Je garde contact avec mon ex, il semblerait qu'on n'en ait pas totalement finit sur un plan exclusivement physique. Je sais, ça a l'air terriblement intéressé dis comme cela, mais je ne suis pas la croqueuse d'hommes que vous croyez ! Je décide dorénavant de vivre en me posant moins de questions !

Je ne sais pas comment les choses vont évolués, un nouvel épisode romantique se profile avec comme décor mon boulot, et pour l'intrigue : j'ignore juste si l'autre protagoniste y trouve le moindre intérêt, pauvre Laure, elle va devenir dingue si je sort encore avec un de nos clients ! Ou peut être qu'on se fait juste des films !

Un dernier mot pour Sehiel, mon padawan que je coache en ce moment, il est ma bonne action avant noël, a croire que je n'ai vraiment pas était sage cette année.
J'ai été touché par son mal être, à tel point que je n'ai pas pu resté sans rien faire, j'ignore pourquoi, surement parce qu'on se ressemble beaucoup dans le fond. Peut être que sa m'aide à relativisé mes propres problèmes, peut importe la raison si je peux l'aider. J'ai toujours eut un certain orgueil derrière lequel me protéger, mais j'imagine comme cela doit être terrible de se sentir nul et d'être persuadé qu'on l'est. Je ne pense pas pouvoir faire grand chose, je suis ni psy ni magicien, si j'arrivais juste un peu à faire évoluer sa façon de voir les choses se serait déjà fantastique !

mardi 25 novembre 2008

Abstract life by Yaya

Une certaine vision du bonheur vue par ma gentille Yaya, je crois juste que Arty a beaucoup plus de cheveux que moi !
Merci ma grande, ce petit chef d'oeuvre m'a fait très plaisir :)

Malade

A force de joué au malade imaginaire, sa a finit par arrivé !

Première rhino de la saison, se sera surement pas la dernière s'il continue de faire aussi froid ! Ma corbeille est remplit de mouchoirs humides, j'ai tué la boite en une soirée, je crois que je bat mon propre reccord.
J'ai horreur de ces états seconds, entre la vie et la mort, la fièvre me fait délirer et la fatigue m'empèche de faire ce que je veux...
Il me reste de longues heures devant la télé, quand il n'y a jamais rien à part un téléfilm pour mémère ou le télé achat, lire des mangas sous ma couette, boire de la soupe, rejouer à des vieux jeux vidéos, dormir 4h par nuit, ... bon rétablissement.

dimanche 23 novembre 2008

Je ne t'ai pas tout dit.

Une vie entière ne m'aurait pas suffit pour tout te raconter, mais comme aujourd'hui le temps me presse, comme je suis encore essouffler, j'irais à l'essentiel.

Je ne vais pas bien, pas aussi bien que je le dis, il y a des journées entières qui me semblent être des parenthèses, des rêves insipides, comme si j'allais me réveiller et réaliser que tout cela n'a jamais eut lieu, que rien n'a changé, que tu es toujours à coté de moi ou alors que tu n'es jamais apparut dans ma vie.

Cauchemar, parfois je préfèrerais ne plus savoir où est le songe et où est le réel, je ferme les yeux et je te vois, je les ouvre et tu disparais, l'un comme dans l'autre, je souffre.

A bout de tout, ce soir je suis sortit, j'ai arpenté la ville endormit, j'ai voyagé dans les rues sombres et humides en quête de lumière. Ça m'a fait pensé à notre premier rendez vous, tu vas encore dire que je suis fleur bleu, mais c'est le genre de souvenirs dont je ne me défait pas. Et j'ai attendu d'avoir froid, j'ai préféré avoir les pieds mouillés, j'y suis resté jusqu'à ce que le noir m'effraie. Je voulais ressentir des choses à nouveaux, histoire de me rassuré, tout est là, à part toi.

J'ai prit froid, mes sentiments se sont enrhumés et mon cœur à de la fièvre. J'ai attendu que ça passe mais je ne suis plus suffisamment fort pour guérir tout seul. J'aurais pu me gaver de pilules pour oublier tout ça, mais je ne veux pas de ça entre nous.

Je t'ai aimé, je voulais te le dire, plus qu'un simple attachement ; c'était solide, c'était pressant, c'était logé au fond de moi et cette flamme alimenté ma passion.

Je t'ai aimé sincèrement, simplement, avec candeur, comme on aime sans se soucier du lendemain. Tu le savais sans doutes, tu as du voir à quel point c'était important, trop important alors tu as préféré partir, je te comprend.

Je t'en ai voulu, je t'ai détesté, je t'ai haïs. Tu m'as coupé les ailes en plein vol, tu m'as fait retombé sur terre alors que moi j'avais la tête dans les nuages. Tu m'as donné ton affection pour mieux m'en priver ensuite.

Et je t'ai envié aussi, tu as toujours eut cette force de caractère, cette détermination, tu as toujours su ce que tu voulais toi et tu es sérieux tu choisis, et tu t'y tiens.

Je n'ai pas réussit à me vexer, je n'ai pas pu pleurer, un vague regret tout au plus, j'ai voulu t'épargner alors que moi on m'avait déjà compté parmi les blessés, trop faible peut être, trop résigné pour chercher à te heurter. Il ne me reste qu'a accepter.

Tu ne m'en voudras pas j'espère, tout cela il fallait bien que je le sorte, il faut bien qu'on se pardonne, il faudra bien que je me rétablisse.

lundi 17 novembre 2008

L()\/€


"Je ne sais pas bien pourquoi, mais là, j'ai eu envie de te dire que je t'aime."

samedi 8 novembre 2008

Réveil difficile ce matin, il faut dire, la nuit à été brève j'ai dormit quatre heures et passé la moitié de la nuit à papoter, naissance d'affinités et d'amitiés imprévus, c'est plutôt bienvenu en cette période.

Au revoir la ville ! Ce week end j'ai finalement opté pour l'exil rural, retour dans le nid familial, je préfère éviter de me retrouver seul chez moi ces temps-ci et je me découvre « un esprit de famille », c'est ironique mais logique, l'éloignement avec mes proches m'a rapproché d'eux.

Cette année je dépose le bilan avant l'heure, pourquoi attendre la fin de l'année après tout, trop souvent j'ai eut tendance à attendre d'avoir de l'eau jusqu'aux genoux avant de réalisé qu'on coule à pic.
En ce moment j'ai envie de changements ; j'aimerais partir en voyage, brûler ma garde robe, changer de boulot, faire des rencontres. A chacune de mes séparations le scénario semble se rejouer, j'ai besoin que la rupture soit totale, au-delà du plan sentimental, qu'elle s'étende à ma vie toute entière, pour que je puisse passer à autre chose. Dire que j'aspire à une vie où je pourrais enfin construire des choses, pour le moment j'empile juste des legos multicolores, je teste les combinaisons, je suis peut être trop exigeant, trop impatient, sa me semble être l'ordre naturel des choses après tout.

Je crois que je vais bel et bien me remettre au sport (vous avez bien lu), en ce moment j'ai besoin d'évacué un trop plein d'énergie et de pulsions, j'avais commencé à le ressentir il y a quelques semaines mais là ca se précise. Je m'en suis rendu compte au boulot ; vendredi j'ai frôler l'autisme, à fond dans mes trucs, en quelques heures j'ai accomplit le boulot qu'on fait en équipe sur la journée en général... c'est mes collègues qui devaient être content.

Autre précision pour amortir ma déchéance, je m'interdit absolument tout retour sur un site de rencontres, je crois que de toute façon je ne supporterais plus l'ambiance glauque et communautaire qui règne dans ces donjons virtuels, les barreaux sont dans vos têtes les gars !

Ce matin j'ai réfléchis un moment, l'habituel retard du TER aidant, et finalement toutes mes idées qui semblaient si claires, ressemblent à un gros tas de nœuds que la paresse intellectuelle m'empêche de démêler, au final mon blog ne s'en portera pas plus mal.
J'ai à nouveau ce sentiment de dualité, je me sent profondément bon mais à la fois sincèrement mauvais. J'ai envie de dormir et pourtant je voudrais discuter toute la nuit. Je rêve qu'on s'attache mais je préfère être indépendant. J'aimerais tout essayer mais je reste cloitré chez moi. Compliqué de s'y retrouver là dedans et je finis par ne plus savoir, même si je reste éternellement optimiste.

Par avance je m'excuse pour cet article qui me semble bien décousu mais j'écris comme cela vient et plus de force pour réfléchir, on est déjà dimanche.

Je me suis rattrapé sur le reste de la journée, un peu de shopping et puis un ciné se soir. J'ai réussit à aller voir le dernier James Bond enfin ! J'ai apprécié le film, il y a une vraie rupture avec les anciens épisodes, c'est pas plus mal j'accrochai pas trop. Quantum of Solace est une apologie de la vengeance, de ce désir tenace qui ronge un Homme, qui guide une vie et qui finit par en détruire d'autres. Notre James Bond est cette fois un héros délicieusement sombre, torturer par ses démons, Daniel Craig incarne le rôle avec une certaine classe, finalement pour un blond, ça le fait !

mardi 4 novembre 2008

Un défi pour ma plume

Depuis combien de temps me suis je mit à l'écriture, je me suis sérieusement posé la question l'autre jour, j'ai soudainement réalisé que le temps passé atrocement vite !
Mes premiers textes, mes premières ébauches d'écrits, mes premiers émois littéraires commencent à dater. Mis à part cela j'ai repensé, avec nostalgie, à mes débuts d'écrivains en herbe.
J'ai du m'y mettre vers l'âge de 13/14ans, j'étais à l'époque en classe de 4ème, je me souvient de se généreux Noël où j'ai eut mon premier ordinateur. A l'époque il n'y avait pas grand chose encore ; pas d'internet, pas de musiques, pas de jeux, juste windows 98 avec une panoplie de logiciels plus ou moins intéressants.
C'est alors que j'ai découvert Word et l'exercice de dactylographie. A l'époque, l'absence de vie sociale me permit d'expérimenter seul dans ma chambre les applications de ce logiciel de traitement de texte, mes doigts commencèrent à se promener maladroitement sur le clavier, avec hésitation les mots commencèrent à venir, je révélais une nouvelle facette de mon être comme un ado qui se découvre. Rapidement je me prit au jeu, je découvrais que mon imagination intarissable me permettait d'écrire à un rythme frénétique et je prenais un plaisir obscène à produire, à crée, à rédiger, à mettre en forme, en mots tout ce qui habitait mon esprit.
Cette pensée me fait sourire aujourd'hui ; je découvrit la masturbation intellectuelle avant toute autre forme de plaisir solitaire.

Je regrette que tous ces cataclysmes digne d'une fin du monde que sont les virus, suivit du jugement final ; le formatage, m'aient fait perdre pratiquement tout ce que j'ai crée lorsque ma passion pour l'écriture en était encore à l'ère jurassique. Mes mots, mes paragraphes, mes récits, étaient alors pleins de maladresses, sauvages, primitifs, de vrais dinosaures littéraire.
J'aurais aimé pouvoir relire, constater les progrès et l'évolution qu'a eut mon sens de l'écriture et mon style, la seule chose qui soit vraiment rester rudimentaire c'est mon orthographe ! J'en ai presque honte, parfois j'ai l'impression de jouer avec un art dont je ne maîtrise pas toutes les cordes et ce n'est pas toujours harmonieux, qu'a cela ne tienne, j'ai cet impératif d'écrire, ce truc qui me pousse à jouer avec les mots, à leur donner du sens. Avec l'écriture je peux crée de la passion, de l'amour, de la haine, de la violence, du loufoque et du surréaliste, de l'émouvant et de du grotesque, c'est mon défouloir, je ne connais rien de semblable, il n'y a rien d'autre qui peut m'apporter la paix intérieure que je ressens lorsque j'ai mit en mots mes douleurs et mes doutes.

Voilà, ce devait être une introduction mais comme toujours je me laisse emporter par le flots des mots, c'est d'ailleurs de cela dont je voulais parler.
Je participe actuellement au NaNoWriMo, comprenait National Novel Writing Month

url > http://www.nanowrimo.org/fr

Mais de quoi s'agit-il ?
Un concours, où plutôt un défit pour moi, les participants ont du 1er novembre au 30 novembre minuit pour écrire une nouvelle d'au moins 50 000 mots, énorme !
Qu'est ce que j'ai à y gagner, pas grand chose au fond si ce n'est la fierté d'y avoir participé et atteint l'objectif. Pour moi il s'agit surtout d'expérimenter une nouvelle forme d'écriture. En effet depuis quelques années je me retrouve confronté au problème de l'écrivain blasé, j'ai les idées, je commence ma rédaction, et puis au bout du troisième chapitre je perd le rythme, puis le fil et finalement les histoires restent des synopsis, des oeufs pleins de potentiels prêt à éclore mais personne qui ne se porte volontaire pour les couver le temps qu'il faut.

Je perçois le NaNoWriMo comme un exercice d'écriture pure, la quantité prime sur la qualité, une aberration au premier regard mais qui révèle tout son potentiel par la suite, sans la contrainte de devoir relire et retravailler mon texte, je me permet d'écrire sans m'arrêter, sans juger, j'utilise de la matière brute que j'assemble en paragraphes et tout cela prend du corps et du sens au fur et à mesure, naturellement. Finalement, j'en reviens à mes premières années d'écritures, quand le fond et le plaisir que je prenais à écrire m'importait plus que la forme et les synonymes employés.

Dans un mois je disposerais donc d'un énorme brouillon, mon histoire sera écrite dans toutes ces grandes lignes, en décembre l'arbre aura poussé, il sera alors temps de le décorer, et si je commandé mon premier bouquin pour noël ?!

mercredi 29 octobre 2008

Dernière scène



Je suis toujours surpris par la violence de la vie, on croit savoir à quoi elle ressemble jusqu'au jour où elle nous arrive en pleine figure.

Pour moi, se soir, finit le devant de la scène, mon premier rôle est mort. Je suis redevenu un personnage secondaire, un de ceux qui apparaît au début de l'histoire et qui disparaît bien asser tôt, avant qu'on ait eut le temps de s'y attacher, de le connaître, de l'aimer, avant qu'on puisse le regretter.

On m'avait donné le beau rôle de l'histoire, je m'y voyait comme le fier héros ; brave, passionné et élégant. Mon amant y était un ange aux ailes couleur cendre. Contre son corps je me suis brûlé lors de nos unions. Abattu en plein vol, foudroyé dans mon élan, les projecteurs se sont éteint les uns après les autres, on a déjà joué notre dernière scène.

Je crois qu'on m'a dépouillé de mon costume, j'ai ce douloureux sentiment d'avoir été arraché au bonheur.
J'ai encore ce même goût de sang dans ma bouche, j'étouffe, on m'a enlever mes poumons, les choses n'ont plus de goût, d'odeur, de consistance, d'apparence, de son, on m'a ôter mes sens. Les larmes ont laissé des cicatrices sur mon visage. Je cherche de mes mains tremblantes sur mon corps mutilé, mon cœur, lui aussi on m'en a débarrassé.

Pas de seconde chance se soir, pas même une ultime représentation. Pour moi la pièce s'arrête là.

mercredi 22 octobre 2008

J'ai rêver que j'étais un Super Héros



Tout à commencé à cause de ce rêve étrange que j'ai fait la nuit dernière.

Dans mes aventures oniriques j'étais un genre de super héros, en réalité, j'avais surtout des super pouvoirs, car pour ce qui est de l'héroïsme ; j'ai passé tout le rêve à tenter d'échapper à mon ennemi.

Parlons en de cet ennemi, un homme étrange, un fou au visage défiguré, impossible de me souvenir de quoi il pouvait avoir l'air, je ne suis même pas sur de l'avoir vu très clairement une seule fois, en fait. Ses seules intentions étaient de m'attraper, de me faire du mal je suppose et partout où je me trouvais il finissait par me retrouver.

L'action maintenant, comme je le disais un peu plus haut, j'ai passé beaucoup de temps à m'enfuir, en réalité mes super pouvoirs, c'est a dire les armes que j'aurais pu utilisé contre lui, semblaient bien peu efficace. Je me souvient d'un passage où je m'envolais pour échapper à sa main qui semblait pouvoir me saisir tout entier d'un seul coup, mon corps qui avait prit de l'altitude se rapproché de plus en plus du sol, j'avais l'impression de devoir me concentré énormément pour gardé mon équilibre et flotter à quelques mètres du sol seulement. Ce qui aurait pu être un instant agréable c'est changé en cauchemar.

Je dois aussi précisé que presque toute ma famille faisait partit du rêve et en leur présence, plus de super pouvoir, retour à la banalité mais cette crainte de voir surgir mon ennemi subsistait, j'aurais du alors me révéler à leurs yeux et ainsi les mettre indirectement en danger.

Plusieurs heures après, en me remémorant ce rêve, j'ai eut comme un flash, une ébauche d'interprétation qui à surgit devant mes yeux, limpide et précise !

J'y vois clairement une allusion à mon identité, à ma façon d'assumer ma sexualité et ma vie auprès des miens.

Cet ennemi, un inconnu sans nom et sans visage, toujours présent où que j'aille, cherchant à me saisir et me blesser ne serait-il pas une image de moi même ? La matérialisation de ce que je rejette et qui m'effraie, tapi au fond de mon être.

Mes « super pouvoirs », éléments étranges qui font partit de moi sans que je sache pourquoi, que je contrôle mal et qui me font me sentir bizarre, ne sont ils pas une manifestation de se sentiment d'être différent que j'éprouve au quotidien, d'avoir une particularité, un détail qui fait qu'on se sent isolé, à part.

Et puis comment passer à coté du cliché du super héros, ce n'est évidement pas une coïncidence, tout le monde le sait, les super héros mènent une double vie, il est Bruce Wayne le jour et Batman la nuit. C'est la règle d'or des super héros, il faut à tout prix préserver se secret, pour se protéger d'une part et aussi protéger les autres.
Cela me renvoi à la présence de ma famille dans le rêve ; dissimulé mes capacités en leur présence, mes différences donc, de peur de les heurter et de les mettre en danger, tout cela ressemble à une énorme et caricaturale métaphore, une superposition des rôles et des situations. Dans la vie réelle je suis un garçon banal, sans histoires, pourtant j'entretiens en moi un secret.
Je suis un trafiquant de vérité, je dissimule des faits, je bidouille la réalité pour la rendre plus simple, pour ne pas avoir à assumer les conséquences que cela aurait auprès de certaines personnes de mon entourage.

Comme beaucoup d'autres, pendant longtemps j'ai du mener une double vie, il y avait moi et un autre moi, celui que je voulais bien montrer aux gens. C'était mon rempart, le mur qui me protégeait des autres mais qui m'emprisonnait aussi à l'intérieur.
Aujourd'hui le temps à passer et les choses ont changer, mais cet autre moi existe toujours, il n'est pas tout à fait mort, le petit garçon qui brailler et se pavaner devant les autres est redevenu une marionnette. Il m'arrive encore d'agiter ce pantin qui n'a plus que de vagues airs de ressemblances avec moi.

Je pense m'assumer, pas suffisamment encore, mais chaque chose en son temps. Ni super héros, ni homme ordinaire, un jour sans doutes, j'assumerais mon homosexualité comme j'assume tout ce qui fait le reste de ma personne et je serais simplement moi.

mardi 21 octobre 2008



L'automne est une saison étrange, les jours sont de moins en moins long, le froid s'installe peu à peu, les oiseaux s'envolent pour de plus chaleureuses contrées, les arbres perdent leur feuillage et la pluie vient arroser nos derniers souvenirs de vacances. C'est la vie qui recule un peu, en quelque sorte.

Récemment j'ai réfléchis à la direction que prend ma vie. J'ignore si je vais mieux.

J'ai des envies paradoxales, je voudrais faire milles et unes choses et en même temps dormir durant toute cette « nuit » qui va durée plusieurs mois, hiberner jusqu'au retour des beaux jours.

J'ai découvert pourquoi je m'intéressais aux autres, pas d'ambitions altruistes ni de désirs charitables, non, ce qui semble motivé ma philanthropie, c'est mon propre sort ; tel un miroir, je cherche dans le questionnement des autres des réponses à mes propres questions.
Où je vais ? Que vais je y faire ? Pourquoi je vais le faire ? De grandes questions mais bien vagues et affreusement d'actualité puisque j'ai l'impression de jouer mon avenir en ce moment. Seulement voilà, il subsiste un manque et se soir pour la première fois j'ai réussit à mettre des mots dessus.

Le destin n'existe pas, rien n'est jouer d'avance, c'est beau la liberté et en même temps sa vous file une sacré trouille, je tremble de peur, je suis affolé à l'idée de passer à coté de ma vie. Le temps passe et un goût d'inachevé, de temps perdus, persiste dans ma bouche, j'ai peur de choisir, peur de faire le mauvais choix, peur que ce choix soit irrévocable, cette terreur me paralyse et du coup je ne fait rien.

C'est déjà pas mal d'en avoir prit conscience, je reste sur une conclusion qui ne me plait pas mais je ne pense pas avoir l'illumination cette nuit, demain est un autre jour !

Bon Anniversaire Papa !



J'aurais voulu te le dire en face.

On court sans cesse après pour faire milles choses à la fois.

Parfois il nous manque pour profiter de ceux qui nous entourent.

Souvent on croit le perdre et parfois on en gagne.

Heureusement, quelqu'un a inventé les anniversaires, moment unique pour chacun,

moment où l'on retrouve ses proches et sa famille, moment où l’on réalise ce qui est

et ce qui a été, moment où l’on prend conscience du temps.

Partager, ne serait ce qu'une journée la joie, les peines et les souvenirs de

l'année passé, prendre son temps et repartir pour un an de plus.

Voilà mon cadeau, modeste mais sincère, bon anniversaire Papa.


Ton grand fils.

lundi 13 octobre 2008

Page Blanche

Le curseur clignote désespérément dans le vide, devant moi ne s'étend qu'un désert immaculée, lisse et parfait. Depuis quelques semaines déjà, c'est le néant et pourtant je suis comblé, c'est comme si en se remplissant, le creux en avait fait apparaître un nouveau ; un peu plus loin, un peu plus profond, un peu plus inquiétant.

Lorsque je suis heureux, j'oublie avec une telle facilité les douleurs et les blessures passées, elles ne sont plus que de vagues souvenirs d'une autre vie, comme si j'avais été quelqu'un d'autre ; cela fait partie de moi et en même temps ce n'est pas moi, ce n'est plus moi.

Ce que je vis est hors du temps, hors de l'espace, hors du monde et des autres, cela me semble si lointain, si mystérieux et en même temps si naturel, si simple et si familier. Je voudrais écrire pour toi, comme un témoignage de toute l'affection, de tout l'amour, de toute la passion que je ressent à ton égard ; mais c'est la page blanche.

J'ai souvent disserté sur le malheur, de longues heures de réflexion m'ont apprises à relativisé la tristesse, la mélancolie était devenue ma Muse, exerçant sur moi son irrésistible attraction, inspirant ma plume lors de mes nuits solitaires.

Alors je me pose cette question : serais je incapable d'écrire la joie, le bonheur, la plénitude ? Cette pensée m'effraie un peu, selon moi on est capable de parler au mieux de ce que l'on connait.

Insaisissables, fuyants, les mots m'échappent, et les seuls que j'arrive à retenir me semblent si fades, insipides, inaptes à décrire mon ressentit que j'en suis presque dégouté. Alors je me contente de penser.

Je pense souvent à toi.

Je te vois comme un être rayonnant et chaleureux.

Le temps à finit par ternir mon âme et geler mon cœur, et près de toi je me suis réchauffer, ton éclat à fait disparaître certaines de mes failles, mais en à révélé de nouvelles aussi. J'ai suivit ta lumière pour me guider dans le noir. Je sais d'où nous sommes partis mais j'ignore où nous nous arrêterons, on à beau se rassuré nous sommes prit dans se flot irrésistible, c'est comme un fleuve déchainé qui nous emporte à toute vitesse, loin de tout, loin de ce que nous étions.

Et si on ne se posait jamais ? Et si de fleuves en mers nous voguions ainsi jusqu'à l'océan ? Et si se voyage durait ? Une vie entière ne suffirait pas à tout découvrir tant il y a à voir.

Je pense encore à toi.

Les pages sont encore blanche et se soir j'ai compris pourquoi.

C'est le futur que je souhaite écrire maintenant.

jeudi 9 octobre 2008

"Je t'aime", c'est la plus belle chose à dire. Quand l'un de nous disparaîtra, ce sera terrible pour celui qui restera. C'est pour ça qu'il doit savoir qu'il à été aimé.

vendredi 26 septembre 2008

Détail d'une semaine banale

Voyons, les semaines du mois de septembre défilent-elles vraiment plus vite que les autres ? Parfois je me demande, j'ai l'impression qu'hier encore on était lundi.

Je me suis remit aux maths, histoire de faire un peu les comptes et savoir où j'en suis. En cumulant mes deux activités, le taff, et mes études, j'atteins un petit total de 50h30min, rien d'insurmontable. Il me reste à caser mes heures de sommeil, un peu de temps pour mangé, beaucoup de temps à passer avec mon chéri, quelques heures pour flâner sur internet, lire, jouer me promener et téléphoner. Forcément que le temps passe vite avec tout ça, et encore je suis loin de pouvoir faire tout ce que je voudrais faire.

Revenons plus en détail sur la semaine ;

J'ai reprit les cours plus assidûment, comprenez par là "je suis allé aux TD", détail positif, j'ai eut un déclic l'autre jour à l'université. Ils ont réussit à me faire réfléchir par moi même et d'un coup j'ai réalisé que ces études étaient bien plus profondes et intéressantes que je ne le pensais, encourageant ! Il faudra bien que je me décide à aller en Statistiques un jour ou l'autre... je ne peux pas éternellement me reposer sur le "Seb du Futur" pour régler ce problème de stats :p

Il y a eut un miracle administratif ! Mon dossier d'inscription est sortit de l'imprimante, j'ai même reçus une date pour le rendre. Je suis donc officiellement admis en Licence 2 Psychologie, je me doutais que mon transfert de dossier serait positif, mais quand même sa m'a fait plaisir d'avoir enfin une réponse.

Le boulot maintenant, ça va être dur de retranscrire à l'écrit mon soupir légèrement (ironie, quand tu nous tiens) blasé comme je sais si bien le faire, parfois j'ai l'impression de mettre en pratique le soir, ce que j'apprends en théorique le matin sur les bancs de la fac.

D'abord il y a ces gens, ceux que "le métier" m'a appris à reconnaître, ils sont un peu louche, ils jouent à un drôle de petit jeu.
Il y à eut le couple de pilleurs, la femme est venu s'emparer de chips, pour ensuite les filés à son mari qui s'est enfuit avec les paquets sous les bras. Et moi, je me suis retrouvé a lui courir après, avec mon balai, dans toute la gare. Grotesque, il ne manquer que la musique on se serait cru dans benny hill.
J'admire avec quel jeu d'acteur ils ont joué les victimes à l'honneur bafoué. Ils volent sous mes yeux, mais ont quand voulu qu'on aille "vérifier" sur nos caisses (qui ont une très bonne mémoire, elles) si un misérable paquet de chips venait d'être acheté... rien, évidement.
Le lendemain rebelotte avec un habitué, à peine a t-il fait un pas dans le magasin, que je me suis mit à lui aboyer dessus pour lui ordonner de sortir de la boutique. Il ne comprenait pas, il en était presque blessé, comme pouvait-on l'accusé de tels crimes ? Pas de chance pour lui, il s'est mit à volé sous mes yeux et je l'ai capté... game over !
Plus anecdotique cette fois, un petit vieux que j'avais remarqué depuis un moment et qui a profité de la foule pour s'enfuir avec quelques journaux, incroyablement vif pour son âge.

Pour sortir de l'ordinaire, on à eut droit à des lacrymogènes dans le magasin, tous les gens se sont mit à tousser et éternuer en coeur. Les plus malins se sont enfuit, les autres, dans un vent de panique sont allés se réfugier dans le fond de la boutique et continuaient de venir me faire leurs achats, les yeux rougis et la gorge brûlante.

Dans un autre registre, j'ai vécu un grand moment de solitude. Une dame est resté planté plus d'un quart d'heure devant les cigarettes, je reconnais qu'il y en à beaucoup, mais bon ce n'est pas comme si on choisissait un parfum de glace. Au bout d'un moment elle finit par me dire ce qu'elle veut, malheur, je lui demande plus de détails "des longues ou des courtes ? des normales ou des lights ?". Grand sourire béat, elle avait vraiment l'air à l'ouest, je finis par lui tendre un paquet, et puis elle attend. Je la regarde, elle me regarde, j'hésite, les clients me regardent perplexe.
"Heu... vous réglez comment ?", c'était à la fois effrayant et fascinant, j'ignore quel soucis avait cette dame, mais il y avait bien quelque chose, elle ne comprenait vraiment pas ce que je lui demandé, c'est comme si d'un coup elle se demandé pourquoi elle était là, fumer t-elle d'ailleurs ? Je n'en suis même pas sur.

Enfin, voilà le week end, deux jours pour me déconditionner, 48h que je vais employer à ne rien faire ! Du moins je vais essayer.

mercredi 10 septembre 2008

La rentrée

Je suis déjà nostalgique de ces douces nuits de juillet où la clarté du soleil inondait encore le ciel à 22h, on avait alors l'impression que la nuit nous appartenait, que le sommeil n'était plus qu'une formalité, que la fête était devenue un mode de vie à part entière.

Mais nous voilà début septembre, c'est ma Xème rentrée scolaire maintenant, et pourtant, nuit blanche la veille de reprendre les cours, les mêmes craintes, les mêmes espérances, les mêmes questions, finalement on ne grandit jamais autant qu'on se l'imagine.
Le lendemain matin, même la fatigue n'a pas su dégrader mon excitation. Me voilà devant l'université Paul Valéry de Montpellier, c'est bien plus grand que mon ancienne fac, il y a quelques étudiants un peu partout qui se dispersent sans grandes convictions entre les bâtiments, je ne suis pas sûr d'où je vais mais ma motivation est au top !

J'admire avec quelle désorganisation fonctionne cette université, après deux jours de cours je ne suis toujours pas inscrit "officiellement". A quoi bon crée autant de bureau d'informations et d'administrations si c'est pour qu'ils se renvoient la balle les uns aux autres. Peu importe, rapidement je me suis souvenu qu'avec ce genre d'institution il faut pas mal de "bricolage", de compromis, a mon avis il n'y a pas d'emploi du temps fixe avant quelques bonnes semaines.

Rapidement je me suis rendu compte que les cours étaient toujours aussi chiant que dans mes souvenirs, je ne pensais pas dire cela un jour, mais quand même, qu'est ce que c'était bon d'y retourné ! Peut être est ce le fait de bosser à coté qui me donne ce sentiment.
De nouveaux lieux à explorer, de nouvelles têtes à connaître, de nouvelles histoires à écouter, ça c'est une vrai bouffé d'air frais !

samedi 6 septembre 2008

Le jour où je suis devenue un robot

Comme il faut bien manger et sortir lorsqu’on est jeune, étudiant et qu’on n’a alors pas beaucoup d’expériences, là plupart d’entre nous profitent de nombreux petits jobs. Les activités ne manquent pas ; devenir serveur, donné des cours, faire du ménage, ou bien encore travaillé dans un magasin !

Vous vous souvenez, lorsque vous étiez tout jeune, votre maman ou votre papa vous à peut être dit ces prophétiques paroles : « si tu ne travaille pas bien à l’école tu finiras comme lui/elle, caissier ! ». Et voilà que quinze ans après, vous vous retrouvez effectivement derrière une caisse. En fin de compte, si vous en êtes arrivé à devenir caissier c’est surtout dans le but de pouvoir aller toujours à l’école. Ironique ? Si peu…

Parlons plus en détail de votre nouveau travail. Vous êtes mauvais en math, il vous faut cinq minutes pour faire une bête soustraction de tête, qu’a cela ne tienne, il n’est pas nécessaire de savoir compter pour travailler en caisse ! Lors de votre entretien d’embauche les questions tournent surtout autour de votre numéro de sécu et de vos disponibilités horaires, rassurez-vous, vous voici devenu « Employé de libre service », ça tape quand même plus qu’un vulgaire Caissier.

Comment ça ce passe ? On prend le produit on le passe devant le scanner qui lit le code barre, bip, article suivant, on annonce le prix, on rend la monnaie si nécessaire et on passe à la personne suivante. Effectivement, vous comprenez que les mathématiques n’ont pas grand chose a voir là dedans. En revanche il faudra apprendre à devenir philosophe si l’on ne veut pas finir dingue avant la fin de la journée.

Parlons de ma propre expérience.
Le cadre d’abord ; une gare, ok, on part déjà avec un certain handicap ; les gens qui prennent le train sont toujours stressés.
Ce que nous avons à leur vendre : du tabac, des journaux, des magasines, des saletés à grignoter et encore du tabac.
Voilà maintenant plusieurs mois que je bosse dans ce magasin, aujourd’hui, un simple samedi après midi pluvieux. Les gens se tassent et ronchonnent pour entrer dans le magasin, il faut faire la queue… dire qu’ils ont couru et se sont trempés pour finalement devoir attendre, un comble tout de même ! La file d’attente commence à s’étendre jusqu’aux portes de la gare, il est 16h14, je suis encore là jusqu'à 23h… mon cerveau se met en veille, mesure de survie !

Mes gestes deviennent machinaux, mes paroles deviennent réflexes, mes bras deviennent le prolongement de la caisse, mon corps devient le réceptacle d’un milliers de paroles, de bruits, d’insultes, de remerciements, de plaintes et d’encouragements aussi, dieu merci.

J’enchaîne les clients, je ne vois même plus les gens, leur visage, leur voix tout se noie dans un flou étrange. Je refais dix fois, vingt fois, cent fois la même chose. « Bonjour » « Merci » « Au revoir » , je ne crois pas qu’il existe des mots plus vides de sens que ceux là et pourtant…

Les gens finissent par ne marmonner plus que quelques vagues paroles, parfois je me demande comment j’arrive à les comprendre, à savoir ce qu’ils veulent, c’est sûrement cela qu’on appelle « le métier ».

Bip, un battement de cœur ... bip, deuxième battement de cœur... bip ... encore un.

Cinquante clients sont passés déjà, il est 16h31, je suis encore là jusqu'à 23h, je lève la tête de mon écran, on me sourit, je me force un peu, mais pas trop. Je m’empare des magasines que les clients achètent par kilos, « vous avez une poche ? », autrement dit « met tout cela dans un sac ».

Parfois ils règlent avec leur merveilleuse carte bleue, certains s’imaginent que c’est comme un distributeur, on ne met pas la carte tout dessuite sans savoir ce qu’on va payer m’enfin…
cela donne toujours lieu à d’énervant quiproquos :
- Insérer votre carte s’il vous plait.
- Ah ! Il faut tout faire ici !
Au bout de 2min.
- Vous devez la mettre sur le dessus comme cela, là où s’est écrit « insérer la carte »
- Ah oui ! Dans l’autre magasin c’est en dessous…
- Oui… dans l’autre magasin…
Evidement la carte ne passe pas, dans le meilleur des cas le client aura mit la puce dans le mauvais sens.
- Frottez un peu la puce s’il vous plait, apparemment la carte passe mal.
- Ah bon, tout à l’heure elle à marché ! J’ai de l’argent sur mon compte vous savez !
Pendant ce temps tu appuies le plus vite possible sur les boutons pour réinitialisé le montant sur la machine.
- Oh, vous êtes allé trop vite, je n’ai pas eut le temps de rentrer la somme dans la machine… *un brin excédé* … retirez la carte s’il vous plait.
- Pourtant il y avait écrit « Bienvenue » dessus !

Petite caractéristique de mon lieu de travail, la SNCF installe des tas de distributeurs automatiques pour les billets de trains, mais aucune machine de changement de monnaie…

- Bonjour (parfois ce n’est même pas utile, après tout on est pressé !) Vous avez la monnaie sur 20€ ?
- Heu pardon… 20€ en pièce c’est beaucoup trop, au mieux j’ai le droit d’en faire 5.
- En fait, je dois acheter mon billet de train et la machine ne prend pas les billets…
- Je sais… *profond soupir las*, toute la journée, on vient me demander de la monnaie, on n’est pas la banque on peut pas en faire tout le temps, je suis là jusqu'à 23h, il est 14h30 et je n’ai déjà plus de rouleaux de pièces…
- Mais en fait j’ai juste besoin de 6€ en pièce ! (me dit-il en me tendant le billet de dix, je suis censé garder la monnaie ?).

Ceux qui s’imaginent les plus rusés finissent par acheté un truc à un euros.

- Je ne pourrais quand même pas vous rendre 9€ en pièce de monnaie…
- Ah bon ! Pourquoi je paye alors ! C’est n’importe quoi ! Vous devriez gérer votre caisse !
- C’est ce que je tente de faire… (et d'autres devraient commencé à gérer leur vie et leurs priorités)

Voilà un petit aperçu d’une journée type, toujours convaincu qu’il faut faire de longues études ? :)


mercredi 3 septembre 2008

Derniers instants d'été

Et voilà, finalement nous y sommes arrivés, le dernier week end du mois d'août viens de passer clôturant avec lui officiellement la saison des vacances estivales.
Ultime week end passé avec mes amis en toute quiétude ; séance de bronzage au bord de la méditerranée, délires dans ce bon vieil appart de vacances, longs trajets en voiture passé à admirer le paysage, du sommeil en très petite quantité pour l'apprécier au mieux, aventures improvisés en canoë, pic-nic au bord de la rivière, des courbatures dans tous les muscles de nos corps mais d'excellents souvenirs à ramener chez nous.

L'été est le moment le plus éphémère de toute l'année pourtant c'est aussi celui que je préfère, c'est toujours une sorte de parenthèse avec le reste du temps où l'on cherche surtout à profité du temps, de la vie et de ceux qui nous entourent...


...Si vous voyez ce que je veux dire *sifflote*

M'enfin, déjà nous voici de retour au béton, à la grisaille, aux transports en communs, aux gens plus fatigués encore qu'avant de partir en séjour. La rentrée c'est aussi le moment d'entamer un nouveau départ, d'avoir des projets et de nouvelles envies.

A ce sujet, je me sent tout particulièrement motivé cette année pour entreprendre un tas de nouvelles choses, je vais d'abord reprendre mes études.

Finir ma licence voilà une bonne idée, ça me forcera un peu à envisagé mon avenir. Et puis quel bonheur de redevenir étudiant ; les cours magistraux rasoirs au possible, les bras de fer contre l'administration de l'université, le resto U qui à s'y méprendre à des airs de cantines collégiennes, puis les révisions la veille des examens ! Enfin c'est aussi de nouvelles têtes (surtout le jour des exams), de nouvelles idées, des gens venus d'un peu partout, certains avec des rêves (oui sa existe encore) d'autres avec des ambitions plus modérés : "je viens au cours de 8h demain ou pas ?". Les soirées étudiantes ! Les heures de glandouilles dans la pelouse au lieu de se rendre au TD et encore des milliers d'autres moments qui font qu'on vit vraiment dans un monde à part... une sorte de bulle à mi-chemin entre l'enfance et le monde des adultes, les délires les plus puérils y côtoient les préoccupations les plus sérieuses.

Pourquoi ne pas nous remettre un peu au sport aussi, tout le succès que vous avez eut cet été en exposant votre corps jeune et en pleine forme bourdonne encore dans vos oreilles ? Il ne va pas falloir s'endormir sur ses lauriers. L'envie y est, la motivation suivra t-elle ? Il le faut, je dois bien me reprendre en main avant que sa ne devienne une urgence...

Un taff, des cours à suivre, une salle de sport à fréquenté régulièrement, il peut bien resté un peu de temps pour la vie sociale. Oui cela fait un an que j'habite sur Montpellier maintenant. Oui je n'ai vu que 25% de la ville. Oui je ne connais que deux ou trois bars et je compte mes amis dans la ville sur les doigts d'une main, mais bon, jamais trop tard pour bien faire ! Je ne suis pas totalement asocial encore, je rencontrerais bien un tas de nouvelles personnes. Et puis qui sait, avec un peu de chance on pourra envisagé une vie sentimentale digne de se nom, au fond de moi je reste un éternel optimiste, tant mieux !

Voilà, un programme pour une rentrée 2008 bien chargé, mais c'est ce qu'il me fallait, j'ai ce besoin presque étouffant de changer d'air et de m'occuper. Je songe déjà à proposé la semaine de 8 jours à l'Assemblée Nationale, ce ne sera pas de trop pour réussir à faire tout ce dont j'ai envie !

Terminons ce message par une petite photo souvenir et un message personnel pour quelques personnes vraiment exceptionnelles, pour avoir passé de si bons moments en leur compagnie pendant ces deux mois, pour les remercier d'avoir pardonné mes égarements de l'année passé, en espérant qu'on remette ça pendant au moins les 30 années à venir,

MERCI POUR CES VACANCES LES AMIS !!!

Luluche, Sebounet, Miki, et... juste Math !

vendredi 29 août 2008

Jeux Vidéos

Aaah les jeux vidéos, virtuelle passion dans laquelle je suis tombé quand j'étais petit (grace à mon père !) et depuis je n'en suis jamais sortit d'ailleurs ! Enfant, je passé des heures avec mon frère devant les Marios, F-zero, Megaman X, Street Fighter et autres jeux que j'éviterais de citer pour préserver mon honneur de gamer!

Bien sur avec le temps, mes goûts, mes envies et mes aspirations ont évolués et puis j'ai découvert le RPG (jeu de rôle)... c'est un peu comme quand on découvre la grande cuisine après avoir passé la moitié de sa vie à mangé des conserves ! Si, si ! Je vous assure.
Depuis dix ans maintenant (mon dieu que le temps passe vite) je voue un culte, presque, sans limites à la série japonaise des Final Fantasy, j'ai commencé par joué à l'épisode 7 en 1997 (pour les néophytes, il ne s'agit pas de "suites" donc aucune chronologie scénaristique). J'ai étais transporté par son univers, ses personnages, son histoire, ses musiques, son système de jeu, bref je ne pèse pas mes mots ; j'avais alors 11ans et ce fut l'expérience qui à bouleversé ma vie de gamer, sans exagérations je pense que cela à eut aussi un vrai impact sur ma façon de voir les choses, de me posé des questions sur les autres et le monde ainsi que sur mes goûts actuels.

Aujourd'hui nous sommes passé à l'ère du "next gen", donc les jeux que je vais présenté là sont de bons vieux classiques maintenant. En fait je n'ai pas grand chose, en comparaison avec la collection d'autres joueurs, mais moins de temps, moins d'argent il faut bien faire un choix.


GAME WALL PS2







GAME WALL d'ANTHOLOGIE





GAME WALL


code ami Mario Kart: 481 162 582 562
code ami Jump Ultimate Stars : 425 316 453 213








mercredi 27 août 2008

Une rue à l'écart du monde


Récemment j'ai fait une découverte.

Il faut savoir que je quitte mon travail relativement tard, 23h, donc il fait tout le temps nuit à cette heure là. Comme j'ai la chance d'habité à dix minutes de mon lieu de travail je m'y rends à pied bien sur.

Il y a quelques temps, sur le chemin du retour, où il ne se passe jamais grand chose d'ailleurs, je me suis retrouvé à devoir traversé une rue complètement plongé dans les ténèbres. Pas un seul lampadaire, néon, feu, enseigne lumineuse sur cinquante mètres. Des appartements ? Tous endormit apparemment. J'arrive peu à peu dans la zone noire, j'ai comme une légère appréhension, "évitons les rues sombres et étroites" me murmure ma conscience avant de se caché dans son trou. Qu'a cela ne tienne ! Je brise les interdits et les peurs les plus infantiles ce soir !


C'est étrange, le bruit de la ville semble loin, comme si j'avais prit de l'altitude, les voitures, les bâtiments, les arbres, tout est figé, silencieux et obscur. Il n'y a qu'une légère brise chaude qui traverse la rue et je laisse mon imagination vagabonder dans ce royaume des ombres.
Au loin j'aperçois à nouveaux des lumières, petites étoiles multicolores qui scintillent sur une toile sombre. Je m'attends à débouché dans un autre monde, comme si je venais de traversé un tunnel menant sur un ailleurs, loin de la ville, loin du temps et des soucis quotidiens. J'aperçois la démarcation sur le sol entre l'ombre et la lumière topaze des vieux lampadaires, je pose le pied. Juste la rue voisine. Je me retourne et je comprends, trop tard, cet univers incroyable je venais déjà de le traversé et d'en sortir.


Deuxième soir, la rue est toujours plongé dans l'obscurité, je m'émerveille encore de découvrir ce monde étrange, la ville apparaît sous un nouveau jour dans cette nuit totale. L'activité, le bruit, les gens ont fait place au silence et au vide, la scène semble presque surréaliste. Un instant je m'inquiète de me retrouvé seul dans ces ténèbres, puis je jubile, moi qui suis dans cette rue, seul, visible et pourtant invisible aux yeux de tous. Enfin libéré de l'emprise des autres et de leur regard, je goutte un moment à cette liberté, la vraie, l'unique, la dangereuse, celle qui laisse un homme seul avec sa conscience, celle qui vous laisse choisir ce qui est bien ou mal, celle qui vous fait sentir que vous êtes vivant et que tout le reste n'est que matière inerte et sans âmes.


Troisième soir, je pense déjà à ma rue, celle dont je suis le souverain, celle où je décide de rompre à tout moment le silence ou pas.
Horreur, la compagnie d'électricité s'est mise à l'ouvrage, une lumière nerveuse, jauni et sans convictions éclaire vulgairement mon royaume en ruine. Ce n'est plus qu'une rue parmis toutes les autres, avec ses voitures, ses odeurs et ses souvenirs.

Je réapparais à la lumière, sous les projecteurs citadins, je redeviens l'homme polit, civilisé et au final rien de plus qu'une ombre qui file entre des murs sales.

Déménagement

Après de nombreuses crises de nerfs, des pétages de plombs et de clavier, j'ai décidé d'abandonné le très pratique système de "my space" de windows live, leur nouvelle version est devenu encore moins agréable à utilisé selon moi.

Du coup, mon blog renait sous une toute nouvelle forme, vêtu d'un beau vert, avec pour titre étrange The Virtual Tale ; à chacun d'en faire sa propre interprétation.

L'utilisation de blogger à l'air plus souple, plus rapide, espérons que cela suffira à me motivé pour continué de tenir à jour les notes sur le blog !

Récit de la fin d'une érrance

J'aurais voulu te faire croire que j'avais traîné toute la nuit dans la ville. Non, au lieu de ça, j'ai déambulé dans les rues comme un fantôme. J’ai cherché la route jusqu'à chez moi.

J'ai attendu l'ascenseur dans le noir, puis je suis rentré dans mon appart, presque vide, un verre à moitié plein et quelques miettes dispersées sur la table. Perturbant les ténèbres qui régnaient chez moi ; le générique d’un film qui défilait inlassablement, une liste de noms d’inconnus.Brusquement une angoisse m'étreint, est-ce que je suis bien chez moi ? Je ne reconnais plus rien, je fais le levé de rideau ; dans l’obscurité j’observe, les ombres dansent sur les murs comme des démons, rien de tout cela n’est à moi, rien de tout cela n’est moi, je me retrouve sur cette scène, les costumes et les illusions de notre comédie sont restés abandonnés, éparpillés un peu partout au milieu du décor. Et moi je suis là, mon texte, mes mots, mes envies, mes espoirs, mes craintes, rien de tout cela ne correspond au cadre. Peut être me suis-je tout simplement trompé de représentation ?

Je pénètre dans la chambre, un étranger dort dans mon lit, bientôt je devrais me coucher près de cet homme, si proche de moi et tellement éloigné en même temps. Pour la première fois je comprends une chose ; la distance, la vraie, celle qui sépare vraiment les êtres, elle est dans nos têtes. Horreur, je réalise que je ne me suis pas trompé, sauf que je joue la mauvaise scène, j’ai quelques chapitres de retard et le théâtre est désert, les projecteurs sont éteints, je suis seul avec mon script, comme dans un mauvais rêve. J’ai beau en tourné toutes les pages, celles qui suivent sont vierges, désespérément blanche et je me perds dans ce désert immaculé.

Alors je me mets à cherché frénétiquement, où vais-je, que dois-je faire ? J’essaye un chapeau, j’échange les masques, je cherche la deuxième paire de ma chaussure. En vain. Il n’y a plus de rôle à ma mesure, je ne rentre déjà plus dans le déguisement que je portais hier encore.

J’hésite, je m’inquiète, je doute, puis, je choisis ; je cesse de jouer mon rôle tragi-comique. Je quitte la scène pour retourner sur les routes. Je regarde derrière moi un instant, et je vois les vallons, les collines, les villages, les lacs que j’ai déjà traversé. Je ne reste pas trop longtemps à contemplé le chemin parcourut. Devant moi il y a d’immenses plaines, des montagnes, de grandes villes et l’océan, qu’il me reste encore à traversé et à découvrir !

Mais j’ai le temps, le monde tourne sur lui-même si vite qu’on ne prend plus le temps de respirer, de profité, d’admiré le paysage, moi je veux tout voir. J’avance, comme je l'ai toujours fait, moi qui n'ai aucun sens de l'orientation, au hasard, j'emprunte des passages, des faux raccourcis, des chemins détournés, je fais des rencontres, j'aime, je déteste, je prends, je quitte, je me trompe, je grandis. Et finalement je retrouve toujours ma route, j'ai quelques fois traversés des buissons de ronces et des déserts, les écorchures cicatrisent avec le temps alors je continue de sourire.L’important, aujourd’hui je crois l’avoir compris, ce n’est pas tant le chemin parcourut ou la destination, que les bons moments que j’ai vécu et les souvenirs que j’emporte avec moi. Alors ne t’inquiète plus pour moi maintenant.

(R)éveil

" Qu’est ce qui me pousse à reprendre la plume à nouveau, l’espoir, je crois.

Une énergie nouvelle c’est emparé de moi, j’ai l’impression de me réveillé après des mois de somnolence, cet espoir, cette foi en l’avenir, en l’Homme, sa déborde, je dois le partager avec quelqu’un.

J’ai souvent pensé que je n’avais pas encore commencé à vivre, j’attendais avec impatience le jour ou ça allé vraiment " commencé ", où je me dirais " wahou c’est donc cela, c’est pour ça qu’on est tant attaché à la vie ". Mais ce jour il n’est jamais arrivé comme je le pensais.

La vie elle, elle a déjà démarré depuis un moment, elle n’a pas attendu que je me réveille, elle est venue à moi simplement, il y avait déjà tout ce que je voulais, c’est juste que parfois on n’a pas le courage de " prendre ". On connaît des petites joies, des grandes peines, parfois on est un peu déçu et d’autres fois on se sent en extase complète.

" Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ", tout le monde le connaît le vieil adage, on à tendance à le balancé dans le creux d’une discussion, en espérant qu’on va y croire soit même.

Mais bon sang, je crois que ça n’a jamais était aussi vrai qu’aujourd’hui, je traverse les étapes de la vie les unes après les autres, j’en tire à chaque fois un lot de satisfactions, comme tout le monde, je me traîne aussi quelques vieux démons, et si je n’ai pas les armes pour les affrontés tout de suite, je ne me décourage pas, je pense que la prochaine fois j’aurais peut être suffisamment grandit pour qu’ils ne me fassent plus peur, et ainsi, je continue d’avancé.

Et maintenant j’ai l’impression de m’éveillé pour la première fois, s'affirmer, s'amuser, profiter, crier, jouir, pleurer parfois, apprendre, espérer, avancer, construire, écouter, parler, pardonner, s'opposer, recommencer, renoncer, comprendre, j’ai l’impression que tout cela éclate en moi comme un grand feu d’artifices et, c’est bête, mais je me sent simplement heureux de vivre cela, d’avoir compris que vivre c’est toutes ces petites choses en même temps. "


Souvenirs d'une autre vie

" On à rompu samedi dans la journée. Quelques jours auparavant, j'avais émit l'idée de rupture, on s'était surtout fait peur à ce moment là, puis on c’est c'est dit qu'on allé tenter de recollé les morceaux, du moins ceux qui restaient.

Il y avait un vent terrible ce jour là et le ciel était couvert de nuages gris qui semblaient retenir l’averse de toutes leurs forces. On a discuté un long moment, prit dans cette tempête de sentiments.

Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais en quelques secondes toutes mes convictions ont été balayées, c’était un sentiment nouveau pour moi, cette peur immense, quand on se rend compte que tout ce à quoi on s’est accroché s’effondre autour de nous.

Je n’avais sans doutes pas vraiment réalisé. Bien sur, je ne pensais qu’a cela depuis quelques temps déjà, je ne voyais plus que cela même. Mais ces mots terribles ; " on devrait rompre ", m’ont secoué, ils ont résonné dans ma tête, oui, ils ont rompu beaucoup de choses en moi.

Oublié la colère, oublié les convictions, il n’y avait plus que peur et doute et cet être si chair à mes yeux que les rafales semblaient éloigné de plus en plus de moi.

Je n’entendais plus, il a continué de me noyer sous des litres de paroles et de mots, et c’est seulement à ce moment là que j’ai réalisé qu’ils avaient perdu leurs saveurs, depuis bien longtemps déjà.

Il m’a demandé pourquoi je ne disais rien, et comment je ne trouvais rien à dire dans un tel moment, je ne sais pas, plus rien ne voulait sortir, c’est comme si mon cerveau c’était bloqué, incapable de fournir une pensée claire et raisonnée, les arguments, les exemples, les explications, tout cela il les avait avalé, me laissant seul avec mes affres.

Le ciel était toujours aussi orageux, et même les nuages, seuls témoins de ma détresse me refusaient la moindre larme.

On venait d’inversé les rôles, j’étais devenu celui qui avait peur, celui qui s’accroché au moindre petit bout de ficelle qui restait de nos liens, moi qui les avais vue comme des chaînes, aujourd’hui je me rends compte qu’ils n’étaient rien de plus qu’un fin et fragile fil sur lequel nous avons tiré.

Sans larmes, sans cris, les choses se sont terminé, c’est comme si tout s’était agité autour de moi depuis des mois, comme si le soleil avait brillé un peu plus fort, comme si la musique avait été un peu plus douce, comme si la vie avait été un peu plus belle, et tout d’un coup, le temps s’est figé et les choses sont retombés doucement, sans faire de bruit, et le ciel est resté couvert et insensible."