lundi 25 octobre 2010

GamersBand


J'en profite pour faire un petit coup de pub.

http://www.gamersband.com/map


Gamersband c'est le réseau social pour les joueurs, geeks et autres gamers du dimanche.

Imaginez ; vous cherchez une team pour jouer à votre fps favoris, vous aimeriez recruter des musiciens pour votre partie de Guitar Hero, vous avez envie de défier des joueurs près de chez vous à un petit Street Fighter = Gamersband !

L'idée c'est de trouver des joueurs qui jouent à la même chose que vous et aussi prêt de chez vous, en s'inscrivant sur le site on remplit un profil ; sur quelles consoles on joue, à quels jeux et surtout son lieu de résidence (et la géolocalisation vous situe précisément sur la map) ce qui fait qu'on s'étonne parfois de découvrir que le voisin d'en face est en fait un gros geek !

Personnellement je trouve le concept génial.

Le site a en outre reprit à sa manière le système des trophées/succès qui existe sur nos consoles nextgen.
Il est possible de défier d'autres joueurs, de crée des tournois, de noter le fairplay des adversaires, etc.

Encore tout récent, la communauté ainsi que le site s'étoffent au fur et à mesure. Amis joueurs et joueuses, rejoignez nous ! :)

mardi 5 octobre 2010

Déménagement, épisode 2 : Et Dieu créa le monde en sept jours



Il y a quelques mois de cela, je lisais un article sur internet parlant d'un genre de défit que plusieurs blogueurs s'étaient lancés.
Vivre pendant une certaine période, quelques mois, voire un an, avec un nombre volontairement limité d'objets.
Aujourd'hui c'est à moi de relever le challenge ! Loin des considérations anti-capitaliste-consumériste, mon action sera plutôt une « grève provisoire et forcé de la détention d'objets ».

Jour un, je ferme le dernier carton. Avec un certain soulagement je réalise que je n'en ai « pas tant que ça », des choses. J'ouvre les placards, le vide, le néant. Les monticules d'assiettes, les empilages de verre (à eau, à vin, à cocktail,...), les vêtements pour l'été, l'automne, l'hiver, le printemps, les trucs et les bidules. Tout à disparu. Je me retrouve avec une paire de couvert, une assiette et un verre, un peu de rechange. J'ai l'impression d'être un aventurier !

Jour deux, je ne me lassais plus d'admirer tout ce nouvel espace. Je me sentais comme Dieu au commencement, avec toutes ses choses en réserve au fond d'un carton, se disant que le monde était quand même bien joli sans rien n'y ajouter de plus. Les gens qui me connaissent savent à quel point j'apprécie les décors dépouillés, à l’extrême parfois.

Jour trois, la mésaventure de la conserve. Toutes ces boites industrielles sont pourvus d'ouvertures faciles de nos jours, mais quand le petit crochet vous reste dans les mains on se prend à maudire le concepteur d'une telle invention. Heureusement quelqu'un à eut l'idée d'inventer l'ouvre-boite (la même personne peut être, ce serait délicieusement machiavélique pour le coup !). A un détail prêt, dans mon délire de « défit du petit décroissant », l'ouvre-boite n'y avait pas sa place. Commence alors une fouille frénétique dans la montagne de cartons. Il est surement là quelque part, dans l'une de ces boites, il n'y en a qu'une bonne dizaine. Ai-je besoin de préciser que je n'avais pas jugé utile de décrire leur contenu ? « Ce sera plus marrant de les ouvrir et de découvrir avec surprise que mon bouquin de psychiatrie traine avec les dvd de science fiction et la serviette de plage ». Et dire que je m'étais sérieusement fait cette réflexion...  

Jour quatre, plus de téléphone, de télé et même d'internet. Par chance, la multitude de wifi (un peu capricieux quand même) qui nous bombardent en permanence quand on vit en ville me permettent de ne pas me sentir totalement comme Robinson, seul avec moi même l'aventure prend finalement des tournures d'introspection. Moi qui me vantais régulièrement d'un « la télé ? Non j'connais pas, j'regarde pas » je me suis presque mit à regretter les publicités. C'est dans l'absence qu'on se rend compte de ce que l'on a, dans mon cas une sorte de manie, une habitude à avoir cette présence télévisuelle, ni trop absente, ni trop présente. Sans m'en rendre compte je m'en étais fait un compagnon de tous les jours. Je vivais constamment dans ce flot de sons et d'images, ma vie s'était structuré autour du programme télé ! Il me fallait réagir.

Jour cinq, les choses commençaient vraiment à devenir compliqué, mis à part mes incessantes descentes dans les cartons pour retrouver tel ou tel document, l'internet gratuit montrait ses premiers signes de faiblesses et je vacillais avec lui.

Jour six, je savais que le plus dur était derrière moi. Je commençais plutôt bien à m'adapté à mon nouveau style de vie d'ailleurs. Progressivement je me suis remit à écouter la musique que j'aime (et plus seulement sur le trajet maison-travail), je me suis remit à cuisiner des petits plats et je me suis remit à écrire. Ma retraite forcé a calmé le brouhaha dans ma tête, libéré des stimulus extérieurs, les mauvais en tout cas, je me suis remit à penser, à réfléchir, à imaginer. Les idées ont fusés à nouveaux. J'espère à l'avenir trouver encore ce temps pour moi.

Jour sept, une semaine, le nombre de jours qu'il aurait fallut à Dieu pour crée le monde. J'aime à penser que c'est aussi en quelques sortes mon cheminement et mon résultat. C'est vrai qu'on n'a surement pas besoin d'avoir autant de choses à disposition pour vivre convenablement, je dirais même que c'est plutôt une entrave. Et que dire du flux continuel d'infos qui nous vient par la télé et internet, à force d'utiliser des ordinateurs n'avons nous pas aussi tendance à nous prendre pour des « super ordinateurs », à contraindre nos cerveaux à la gestion de milliers de données par jours. Bien sur qu'il existe un juste milieu ; vivre dans les bois, loin de tout avec mon couteau suisse ne m'intéresse pas plus que vivre dans une maison pleine à craquer d'objets qu'on n'utilisera plus jamais. Pour les plus terre à terre l'emménagement prenait enfin forme, je venais de récupérer les clés. Et ailleurs, dans un petit endroit de ma tête je venais de crée un nouveau monde.