mardi 21 décembre 2010

"l'Effet Bilan"

J'aurais pu écrire un article joyeux sur les jolies fêtes de fin d'année. Sur noël, les repas de famille, les décorations, l'ambiance particulière du mois de décembre, les cadeaux et toutes ces choses qui nous semblent si importantes à ce moment là. Je n'en ferais rien !

A la fin de l'année, il existe ce que j’appelle « l'effet bilan », quoi de plus significatif qu'une année qui s'achève pour se poser un instant et regarder en arrière, faire les comptes. Douze mois, c'est si long et si court en même temps. Qu'est ce que j'ai fait, qu'est ce que j'ai oublié, où j'en suis, où je vais, avec qui, quelles sont mes défaites, et mes victoires ? Cette année plus que les précédentes j'ai le sentiment d'être tenaillé par cet inventaire introspectif.

2010, quelle année épuisante. Pleine de hauts et de bas, surement un peu plus que la précédente. La perte d'un être cher, des rencontres inattendus, de vaines ambitions, des souvenirs de vacances impérissables, des changements, beaucoup de changements, de nouveaux amis, des craintes, des regrets, de l'espoir.
Ce pénible sentiment de ne pas avancer, d'avoir envie de tout et en même temps de plus rien, me sabote le moral en ce moment. Ma mauvaise humeur nocturne ne fait qu'empirer mes états d'âmes. Heureusement ce billet défouloir et une bonne nuit de sommeil auront raison de ces idées noires !

Vivement 2011, cher Père Noël, cette année j'aimerais un peu plus de sagesse pour mieux appréhender tout ce qui m'attend à l'avenir.

samedi 4 décembre 2010

Joyeux anniversaire Super NES !

Le 21 novembre dernier la super nintendo fêtait ses 20 ans !

Je me souvient encore du jour où mon père est rentrer à la maison avec cette drôle de machine sous le bras. La console est sortit en Europe en 1992, je devais avoir à l'époque entre 6 et 7ans et c'était la première fois que je jouais à un jeu vidéo, c'était Mario Kart ! Ainsi débuta mon indéfectible passion.

Reine des consoles en son temps, je ne voudrais même pas savoir combien d'heures, étalés sur plusieurs années, nous avons pu y passer mon frère et moi. Quand j'y pense je me dis que les machines de l'époque étaient vraiment increvables. Nous utilisions la légendaire technique qui consistait à souffler sur les cartouches quand celles-ci étaient capricieuses, aujourd'hui il ne nous viendrait jamais à l'idée de souffler (cracher?) sur un bluray un peu sale.

Si j'étais passé à coté de quelques petites merveilles en ce temps là, c'était à cause du manque de localisation (les FF, Secret of Mana, Chrono trigger) ou simplement d'argent. Je me souvient avec enthousiasme de tous les jeux auxquels on a pu jouer.
De mes yeux de petit garçon je voyais LA boutique de jeux vidéos de ma ville comme une incroyable caverne aux merveilles. Des centaines de boites et de cartouches tapissaient les murs. On avait le droit d'en choisir quelques uns et on pouvait même les essayer ! Ah quelle belle époque.

Quelques jeux m'auront durablement marqué ;

Super Mario All Stars, une compil des différents Mario sortit sur la NES, un incontournable !

F-Zero, le jeu de course avec des navettes, même si je n'étais pas fan de la course, j'adorais l'idée de pouvoir piloter un tel engin.

Yoshi Island, avec sa 2D presque dessiné, un jeu qui reste magnifique encore actuellement et sur lequel je me suis acharné. J'y jouait parfois juste pour me "promener" dans les niveaux, mon imaginaire faisait le reste.

Aaah les tortues ninja, on avait les figurines, le camion, alors forcément le jeu nous émerveillait, c'était la joyeuse époque des jeux d'action en multi. J'ai le souvenir que ce jeu était affreusement difficile, on a du refaire les premiers niveaux des centaines de fois, le genre de choses que je ne pourrais plus faire aujourd'hui.

Street Fighter, pour ne pas dire LE jeu de combat, je n'en suis pas fier mais je prenais à l'époque Blanka pour faire sa technique électrique qui le rendait presque intouchable au corps à corps, quand mon frère faisait de même cela donné lieu à des querelles interminables.

Megaman X, encore un de mes petits coups de foudre de l'époque, j'avais la passion pour ce jeu, il n'y a presque pas de mots pour le dire, on pouvait y jouer pendant des heures. Il y avait des pouvoirs à débloqué, ces mondes tous différents à explorer. Cet univers robotique/manga que je trouve aujourd'hui encore terriblement attrayant.


Comme beaucoup je reste très nostalgique de l'époque Super NES, avec ses jeux qu'on trouvait alors incroyables, pleins de passion. Ce n'était sans doutes pas le même état d'esprit que de nos jours. Mais il ne faudrait pas oublier qu'à l'époque, on se laissait sans doutes plus aller à la rêverie et à l'imagination. Avec de petits efforts nous devrions pouvoir retrouver cet état d'esprit !

mercredi 3 novembre 2010

Déménagement, final : l'Appartement Hanté


J'ai prit un peu de retard, mais il me fallait le temps de digérer le déménagement. Maintenant les cartons sont déballés, les meubles montés et toutes les affaires rangés ! Tout a trouvé une place pour commencer une nouvelle vie. Je m'attendais à un grand soulagement une fois qu'on aurait fait « le plus gros » comme on dit. Bizarrement, il n'en est rien, aurais-je du mal a trouver ma place à moi là dedans ?

Précédemment, il m'avait fallut pas moins de deux mois pour m'habituer à mon nouveau chez moi, il faut dire que je ne fait pas dans la demi mesure, chaque déménagement apporte son lot de gros changements.
Ca va faire quatre semaines à peu près, pourtant j'ai toujours cette étrange sensation, ce désagréable sentiment de ne pas être vraiment chez moi, comme si à tout moment quelqu'un aller passer la porte et nous demander de partir.

J'ai une drôle d'hypothèse pour expliquer ce malaise ; à plusieures reprises j'ai eut une sorte d'hallucination, du coin de l'oeil il m'a semblait voir quelque chose de furtif, une silhouette, une ombre, le vent, le stress, que sais-je. L'idée du fantôme m'amuse quand même un peu plus. Comment composer au quotidien avec cette volonté qui serais présente et imperceptible, indésirable mais intrigante.

Serais-je rattrapé par les spectres de mes anciennes vies, il est clair que bâtir une vie à deux, stable, harmonieuse, épanouissante représente un vrai défit. Il m'arrive régulièrement de m'appuyer sur mes expériences antérieures, qui disons le franchement n'étaient pas une réussite. Je me force alors à réprimer les déductions et raccourcis qui se font dans ma tête.

Il est effrayant de se dire qu'on ne va peut être pas trouver le bon dosage, la bonne distance entre deux vies qui se mêlent, s'attirent sans jamais totalement s'assimiler. Mais avant tout cela, me trouver la bonne place, remettre à la leur les fantômes du passé, voilà par quoi je devrais commencer dans les semaines à venir.

lundi 25 octobre 2010

GamersBand


J'en profite pour faire un petit coup de pub.

http://www.gamersband.com/map


Gamersband c'est le réseau social pour les joueurs, geeks et autres gamers du dimanche.

Imaginez ; vous cherchez une team pour jouer à votre fps favoris, vous aimeriez recruter des musiciens pour votre partie de Guitar Hero, vous avez envie de défier des joueurs près de chez vous à un petit Street Fighter = Gamersband !

L'idée c'est de trouver des joueurs qui jouent à la même chose que vous et aussi prêt de chez vous, en s'inscrivant sur le site on remplit un profil ; sur quelles consoles on joue, à quels jeux et surtout son lieu de résidence (et la géolocalisation vous situe précisément sur la map) ce qui fait qu'on s'étonne parfois de découvrir que le voisin d'en face est en fait un gros geek !

Personnellement je trouve le concept génial.

Le site a en outre reprit à sa manière le système des trophées/succès qui existe sur nos consoles nextgen.
Il est possible de défier d'autres joueurs, de crée des tournois, de noter le fairplay des adversaires, etc.

Encore tout récent, la communauté ainsi que le site s'étoffent au fur et à mesure. Amis joueurs et joueuses, rejoignez nous ! :)

mardi 5 octobre 2010

Déménagement, épisode 2 : Et Dieu créa le monde en sept jours



Il y a quelques mois de cela, je lisais un article sur internet parlant d'un genre de défit que plusieurs blogueurs s'étaient lancés.
Vivre pendant une certaine période, quelques mois, voire un an, avec un nombre volontairement limité d'objets.
Aujourd'hui c'est à moi de relever le challenge ! Loin des considérations anti-capitaliste-consumériste, mon action sera plutôt une « grève provisoire et forcé de la détention d'objets ».

Jour un, je ferme le dernier carton. Avec un certain soulagement je réalise que je n'en ai « pas tant que ça », des choses. J'ouvre les placards, le vide, le néant. Les monticules d'assiettes, les empilages de verre (à eau, à vin, à cocktail,...), les vêtements pour l'été, l'automne, l'hiver, le printemps, les trucs et les bidules. Tout à disparu. Je me retrouve avec une paire de couvert, une assiette et un verre, un peu de rechange. J'ai l'impression d'être un aventurier !

Jour deux, je ne me lassais plus d'admirer tout ce nouvel espace. Je me sentais comme Dieu au commencement, avec toutes ses choses en réserve au fond d'un carton, se disant que le monde était quand même bien joli sans rien n'y ajouter de plus. Les gens qui me connaissent savent à quel point j'apprécie les décors dépouillés, à l’extrême parfois.

Jour trois, la mésaventure de la conserve. Toutes ces boites industrielles sont pourvus d'ouvertures faciles de nos jours, mais quand le petit crochet vous reste dans les mains on se prend à maudire le concepteur d'une telle invention. Heureusement quelqu'un à eut l'idée d'inventer l'ouvre-boite (la même personne peut être, ce serait délicieusement machiavélique pour le coup !). A un détail prêt, dans mon délire de « défit du petit décroissant », l'ouvre-boite n'y avait pas sa place. Commence alors une fouille frénétique dans la montagne de cartons. Il est surement là quelque part, dans l'une de ces boites, il n'y en a qu'une bonne dizaine. Ai-je besoin de préciser que je n'avais pas jugé utile de décrire leur contenu ? « Ce sera plus marrant de les ouvrir et de découvrir avec surprise que mon bouquin de psychiatrie traine avec les dvd de science fiction et la serviette de plage ». Et dire que je m'étais sérieusement fait cette réflexion...  

Jour quatre, plus de téléphone, de télé et même d'internet. Par chance, la multitude de wifi (un peu capricieux quand même) qui nous bombardent en permanence quand on vit en ville me permettent de ne pas me sentir totalement comme Robinson, seul avec moi même l'aventure prend finalement des tournures d'introspection. Moi qui me vantais régulièrement d'un « la télé ? Non j'connais pas, j'regarde pas » je me suis presque mit à regretter les publicités. C'est dans l'absence qu'on se rend compte de ce que l'on a, dans mon cas une sorte de manie, une habitude à avoir cette présence télévisuelle, ni trop absente, ni trop présente. Sans m'en rendre compte je m'en étais fait un compagnon de tous les jours. Je vivais constamment dans ce flot de sons et d'images, ma vie s'était structuré autour du programme télé ! Il me fallait réagir.

Jour cinq, les choses commençaient vraiment à devenir compliqué, mis à part mes incessantes descentes dans les cartons pour retrouver tel ou tel document, l'internet gratuit montrait ses premiers signes de faiblesses et je vacillais avec lui.

Jour six, je savais que le plus dur était derrière moi. Je commençais plutôt bien à m'adapté à mon nouveau style de vie d'ailleurs. Progressivement je me suis remit à écouter la musique que j'aime (et plus seulement sur le trajet maison-travail), je me suis remit à cuisiner des petits plats et je me suis remit à écrire. Ma retraite forcé a calmé le brouhaha dans ma tête, libéré des stimulus extérieurs, les mauvais en tout cas, je me suis remit à penser, à réfléchir, à imaginer. Les idées ont fusés à nouveaux. J'espère à l'avenir trouver encore ce temps pour moi.

Jour sept, une semaine, le nombre de jours qu'il aurait fallut à Dieu pour crée le monde. J'aime à penser que c'est aussi en quelques sortes mon cheminement et mon résultat. C'est vrai qu'on n'a surement pas besoin d'avoir autant de choses à disposition pour vivre convenablement, je dirais même que c'est plutôt une entrave. Et que dire du flux continuel d'infos qui nous vient par la télé et internet, à force d'utiliser des ordinateurs n'avons nous pas aussi tendance à nous prendre pour des « super ordinateurs », à contraindre nos cerveaux à la gestion de milliers de données par jours. Bien sur qu'il existe un juste milieu ; vivre dans les bois, loin de tout avec mon couteau suisse ne m'intéresse pas plus que vivre dans une maison pleine à craquer d'objets qu'on n'utilisera plus jamais. Pour les plus terre à terre l'emménagement prenait enfin forme, je venais de récupérer les clés. Et ailleurs, dans un petit endroit de ma tête je venais de crée un nouveau monde.

lundi 27 septembre 2010

Déménagement, épisode 1 : Carton


Je vous passerais les détails administratifs et ennuyeux pour me concentrer cette fois sur un élément central et pourtant négligé du déménagement, les cartons.

Après que mon proprio m'ait fait jouer au petit agent immobilier en herbe, les choses se sont accélérés. Finis les doutes, les craintes, les hésitations, place à l'excitation, à la rêverie et à la manutention !

J'ai commencé les premiers cartons et je me suis heurté à quelques grandes vérités, la première : on entasse des choses au fil des ans, plus qu'on ne le crois.
Deuxièmement, on a toujours tendance à sous estimer la place qu'elles prennent.

Faire ses cartons ce change alors en un inventaire nostalgique de nos vieilleries chargés de souvenirs ; une photo de groupe avec de vieux amis, un cadeau couvert de poussière, des fringues dont on se demande vraiment comment on a pu porter « ça », j'en passe.

Plus qu'une corvée, c'est une vrai étape, une sorte de deuil. Après tout mettre des choses qui nous tiennent à coeur dans une boite, la voir disparaître dans les crépuscules d'une camionnette, et ne l'ouvrir qu'après un long voyage pour leur offrir une nouvelle vie tiendrai presque de l'acte pieux !

Faire ses cartons c'est aussi grandir, faire le bilan. Revenir sur ses deux ans, réaliser avec quoi je suis arrivé et tout ce avec quoi je repart cette fois et ce vers quoi j'aspire à l'avenir.

Faire ses cartons c'est faire ses adieux à son ancienne vie. Pour un peu j'éprouverais presque de la mélancolie en regardant les quatre murs entre lesquels j'ai vécu pendant quelques temps. Deux ans seulement, trois fois rien diront nous, pourtant un peu plus de deux années pleines de souvenirs.

Ce serait passionnant si les murs pouvaient parler, ils raconteraient les fous rires avec les amis, les petits plats qu'ils ont vu mijotés, les heures de musiques qu'ils ont écoutés, les dimanche gris d'ennuis aussi, les moments romantiques, de doutes, les veillées nocturnes, les larmes parfois, le quotidien, les nouvelles têtes, les saisons.

Voilà tout ce qu'on laisse quand on déménage, tout ce qui ne rentre pas dans les cartons.

vendredi 24 septembre 2010

Symphonic Fantasies


http://www.symphonicfantasies.com/
(on peut y écouter de brefs extraits)

Enfin j'ai mit la main sur le cd de Symphonic Fantasies, enregistrement du concert qui eut lieu en Allemagne en 2009 organisé par l’orchestre symphonique et la chorale de la radio WDR.

70 minutes de joies, de bonheur, de voyages, de peurs, de batailles, de séparations et de retrouvailles. Tout ce que la musique épique des jeux de Squarenix est capable de nous transmettre.

Cette idée de va et vient, d'histoire qui se raconte, se vit, nous émerveille et finalement nous échappe ce retrouve bien dans cet album, on ne saisit la musique qu'au moment où elle file et qu'on nous glisse avec maestria une nouvelle piste.

Il regroupe quatre arrangements principaux reprenant des thèmes de fameuses séries :

I Kingdom Hearts (15min29)
II Secret of Mana (17min42)
III Chrono Trigger/Cross (17min39)
IV Final Fantasy (18min32)

Quand on connais et qu'on aime ces musiques et qu'on entend le thème du voyage dans le temps de Chrono Trigger, ou encore les chœurs qui chantent le thème de combat de FFVII (Those who fight) on ne peut s'empécher d'être submergé par l'émotion, un frisson de plaisir. Cette dernière piste reste ma préféré, sans doutes car les musiques me parlent le plus, mais l'album entier est un petit bijoux.
Il se dégage une telle sensation de puissance, un tel amour pour la belle musique qu'on reste scotché, c'est le genre d'album qu'on écoute la tête reposé, comme prêt à entamer un bon livre d'aventure !

Pas de pomme, il me reste les prunes !

Ambitions décapités, espoirs évanouis, rêves évincés, les termes ne manquent pas pour décrire les hauts et les bas que je viens de vivre ces derniers jours et la désillusion qui les accompagne.

Quelle amertume bien sur, d'avoir croqué dans le fruit mur et appétissant, de m'être imaginer à ce régime là, pour les années à venir.

A vouloir m'approcher trop près du fruit défendu, m'agiter sous l'arbre du savoir, je n'ai récolté qu'une punition semi-divine (pour les plus fanatiques), un jugement sans appel, tombé au beau milieu de la nuit : "merci de l'intérêt que vous portez à notre entreprise ***, nous sommes hélas au regret de vous..." la nouvelle m'est tombé dessus comme la pomme tombant sur la tête de Newton.
J'ai moi même fait les frais de la loi de la gravitation, je me suis rapproché sans jamais pouvoir l'atteindre, prit dans l'orbite de mon destin un peu capricieux.

Pas de regrets d'y avoir gouté bien sur, je m'étais préparé à l'idée que le retour sur terre serait des plus fracassant. Que faire à part aller de l'avant, il y a d'autres projets qui m'attendent, d'autres possibilités que je n'ai pas encore envisagé et puis continuer de croire que la vie n'est pas quelque chose de figé, de stable, les échec et les refus d'aujourd'hui feront les victoires et les possibilités de demain.

Une philosophie qui plairait surement à notre ami Steve J., lui, a réussit en croyant dur comme fer à ses rêves, peut être qu'il me faudra commencer par là : avoir un rêve.

dimanche 5 septembre 2010

En travaux


Pas mal de changements en ce moment sur le blog. Pas d'inquiétudes puisque votre blog favoris reste ouvert pendant toute la durée des travaux !

Ils ont modifier les outils de présentation de Blogger, il semblerait qu'on puisse faire pas mal de nouvelles choses intéressantes.
Du coup un nouveau thème, apparition de catégories Blog / Lecture / Jeux vidéos / Musique / et d'autres à venir. La version actuelle me semble pas mal, il devrait pas y avoir de changements majeurs à venir.

Et aussi une barre de navigation dans le menu de droite, Accueil vous permet de revenir sur la page principale du blog où vous trouverez TOUS les articles (contrairement aux onglets du haut de page).
J'en ai profité pour crée un livre d'or , si vous prenez le temps d'y signer un petit mot ca fera surement très plaisir au propriétaire de ce blog ! :p

Ténèbres sur Sethanon - Raymond E. Feist



Ténèbres sur Sethanon est le dernier tome d'une trilogie (dont l'intitulé qui varie d'une édition à l'autre) connu sous le nom de "Guerre de la Faille".
Les tomes précédents sont Magicien et Silverthorn.

L'action se déroule sur Midkemia, une planète un peu similaire à la notre à l'époque médiévale. Une "faille" entre deux mondes va apparaitre et va bouleverser le destin du Royaume. On suivra sur une quinzaine d'années le destin de Pug, apprenti mage, qui sera emmener sur Kelewan (le monde de l'autre coté de la faille) dans l'empire Tsuranni. Là bas il apprendra à maitriser de nouveaux pouvoirs qui feront de lui un des personnages clés de l'histoire.
Le Duc de Crydee, Borric et ses fils Arutha, Lyam et Martin qui participeront à la grande guerre de la faille et deviendront parmi les hommes les plus puissants du Royaume.
Tomas, un jeune homme qui héritera d'une force ancestrale qu'on croyait à jamais disparu de Midkemia, son destin sera inextricablement lié à celui de la race des Valherus.

Cela fait quelques années que j'avais commencé ces livres. Il m'aura fallut un temps fou pour finir le dernier tome du fait que, ce genre de bouquin, si on s'arrête de le lire pendant quelques temps, il faut recommencer car on a perdu le fil de l'histoire.
C'est aussi grâce à cette trilogie que je me suis mis à écrire dans le registre de l'héroic fantasy. Une série de livres que je vous recommande chaudement !

Pour en savoir plus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Chroniques_de_Krondor

Le fait du Prince - Amélie Nothomb





J'avais prévenu à propos d'Amélie.

Le fait du Prince, son avant dernier si je ne dis pas de bêtises. Dévoré en quelques heures celui là aussi.
Lors d'une soirée entre amis, deux hommes discutent sur la conduite à tenir dans le cas où l'on se retrouve avec un cadavre chez soi.

"- Si un invité meurt inopinément chez vous, ne prévenez surtout pas la police."

Manque de pot, le lendemain matin, Baptiste accueille un étranger chez lui, en panne de voiture, il lui demande de passer un coup de fil et finit par s'effondrer avant d'entendre le "allo". Va s'en suivre une intrigue autour de ce monsieur Olaf, qui servira de moteur à Baptiste, las de sa vie routinière, pour changer d'identité et devenir un homme plein de secrets, riche et qui passe son temps à boire avec une superbe créature.

J'ai bien aimé l'ambiance de ce livre, comme d'habitude des scènes banales prennent une tournure farfelu sous la plume de l'auteur et on se prend facilement au jeu. Comme Baptiste, on meurt d'envie d'en apprendre plus sur le suédois, sur sa femme Sigrid et ses étranges manières et sur cette villa qui possède, carrément, une piscine à champagne !

jeudi 2 septembre 2010

Gay-nerds.com

Récemment j'ai découvert un petit blog sur la toile.

http://gay-nerds.com/site/

Plutôt neuf, le blog propose (à ceux qui lisent l'anglais) quelques articles sympathiques sur la culture gay au travers des médias qu'on classe en général dans la "catégorie" Geek (il me semble que le terme Nerd est plutôt employé outre-atlantique) et qui souvent est vu comme à l'opposé du stéréotype qu'on se fait des gays.
Comme si c'était deux notions, deux choses totalement antinomique. Je ne croirais pas autant à la force de ces clichés si je n'en avais pas souvent fait les frais.

Oui on peut être gay et passer des heures sur internet (sans aller sur un site de rencontre, je précise) préférer les jeux vidéos au clubbing, lire des mangas, de la SF, n'avoir aucun gout pour la mode et que sais-je encore. Je ne cherche pas à entretenir les poncifs, je ne vois aucun problème à ce qu'on se prétende être un peu de tout ca, bien au contraire. Cela dit, imaginez-vous un clubbeur fanatique des romans de Tolkien, ca fait sourire.

Le "problème" quand on est gay et geek, c'est qu'on a l'impression (j'insiste sur le terme) de vivre entre deux univers, et qui mènent leur propre combat. Après tout, le geek ne souffre t-il pas lui aussi de son image ? Moins sulfureuse, moins sexy, je l'accorde. On y voit plutôt une sorte d'adulescent retardé, qui reste enfermé dans son monde (au propre comme au figuré) fait de dessins animés, de jeux, de jouets, et dévoré par cette passion qui le coupe du reste lorsqu'il s'y met. Cela ressemble étrangement à la description de l'enfance, loin des réalités et avec cette étonnante faculté à renouer avec son imaginaire.

Les choses sont loin d'être aussi simple, et si le gay n'est pas nécessairement une folle, le geek n'en est pas pour autant un attardé. Alors Geek et Gay du monde entier, levez vous et combattons les clichés tous ensembles ! ;)

Une Forme de Vie - A. Nothomb

Comme je n'ai pas toujours de folles aventures à raconter, je vais essayer de mettre en place une nouvelle rubrique sur le blog "mon dernier quelque chose..." afin de vous faire partager mes découvertes et passe-temps.
Il peut s'agir de films, séries, mangas, livres, jeux vidéos, bais...oups non ! (mon humour gras tente de reprendre le dessus). Tout compte fait le terme dernier/ère ne me plait pas vraiment. Ca évoque trop le définitif, le final, et je suis le genre de personne qui ne sait pas faire une croix sur ses plaisirs et le divertissement (sauf en stress à la veille d'un examen peut être). Je dois trouver autre chose ; "Lecture du jour", non ça sonne trop conseil littérature de la gazette du coin. "Film de la semaine", me voilà bien, je serais condamné à voir et commenter un film par semaine. "Jeux de l'année", ok j'arrête là.

C'est un problème et vu que j'y réfléchis en même temps que j'écris tout cela, je n'ai pas d'idée très originale qui me vienne. On va crée de l'interactivité ; si vous songez à quelque chose proposer le moi par commentaire ! En attendant restons sur "Dernière lecture" puisque c'est de cela qu'il s'agit aujourd'hui, je ne vais pas m'imposer critique littéraire je compte juste donner mon ressenti sur un bouquin que j'ai apprécié. Mon boulot me permettant d'avoir un accès illimité aux nouveautés littéraires, on va se faire plaisir.


UNE FORME DE VIE d'Amélie Nothomb
C'est le seul auteur que je suit avec fascination (ceux qui me connaissent ne diront pas le contraire), son dernier bouquin est sortie il y a quelques semaines en librairie et ce jour là j'ai été frappé par un détail qui m'avait échappé jusqu'alors.

Cette femme sort un bouquin par an ! Ils ne sont pas forcément très épais me direz-vous, mais quand même. Je ne peux m'empêcher d'être admiratif et jaloux devant une telle "faim d'écriture".
Moi qui me risque parfois à l'aventure d'Ecrire je sais à quel point l'exercice est périlleux et chronophage.
On pourra rétorquer que c'est son métier après tout, d'ailleurs est ce que ça existe vraiment comme métier ça, écrivain ? Loin de dénigrer la chose, j'ai parfois du mal à concevoir l'art comme un job, dans le sens de quelque chose que l'on fait contre de l'argent. C'est une vision mercantile qui ne s'accorde pas avec l'image idéalisé que je me fait de l'artiste passionné, créant pour le plaisir, le sien et celui des autres. Bien sur elle était écrivain avant d'être célèbre et de gagner de l'argent pour ses écrits. Il faut bien restituer les choses dans leur contexte, même Léonard de Vinci devait avoir des mécènes pour exploiter librement son talent. Bon je m'égare un peu là...

UNE FORME DE VIE donc raconte la correspondance entre l'auteur et un soldat américain basé en Irak. En apprenant qu'elle prenait le temps de répondre à certains de ses courriers il décide de lui écrire une première lettre. S'en suivra un échange intense de courriers entre eux. On en apprendra un peu plus sur sa vision de la guerre, de son rôle qu'il y voit là bas, et de son étrange manière de la vivre puis de protester contre cette guerre qu'il juge illégitime et pernicieuse. J'ai lu le livre en 24h, c'est dire s'il est accessible. Les missives de Melvin Mapple (le soldat) sont un régal d'humour cynique. Ce que j'admire le plus dans l'écriture de cette jeune femme, c'est son habileté à mettre en scène des personnages à la fois extravagant mais crédible, avec du répondant, comme si elle rendait extraordinaire l'ordinaire. Ainsi que des dialogues simple mais à la fois pertinent et toujours avec cette pointe d'humour un peu sombre. J'ai le sentiment que l'auteur prend un malin plaisir à faire discuter ses deux personnages comme elle aurait une discussion avec elle même.
Unique reproche à faire, la fin, imprévisible, m'a laissé sur ma faim ! (private joke pour ceux qui auront lu le livre...)

dimanche 22 août 2010

Le dernier été de mon enfance


J'ai constaté un « «mal » récurent chez moi chaque année à la même période, cela commence mi juin pour ce terminer à la rentrée. Je suis prit d'une certaine nostalgie de l'enfance, plus exactement une forme de spleen des Grandes Vacances !

Les vacances d'été. Le rêve, l'espoir de tout gamin, du moins c'était mon cas. J'attendais cette période de l'année comme on attend la délivrance.

Cela me semblait durée une vie entière. Récemment, c'est une remarque de mon petit frère qui à réveillé ma mémoire, ému, je me suis souvenu : « Quand j'étais petit, je croyais que les vacances d'été duraient un an ! ».

Que nous étions alors insouciants ; je n'irais pas jusqu'à dire que la vie était un long fleuve tranquille, mais je dois reconnaître que je garde un souvenir chaleureux des grandes vacances d'été.

Il n'y avait pas cette question du « temps » après lequel on a l'impression de courir tout le temps une fois adulte. Pas non plus tous ces petits soucis du quotidien qui nous encombrent la tête tant qu'on ne les as pas résolus. Certes il y avait d'autres problèmes, mais j'avais, je crois, conscience qu'ils n'étaient qu'un grain de sable, pas plus encombrant que ça sur l'immense plage où nous faisions nos pâtés.

Que faire d'autre à part se souvenir de tous ces moments avec juste un peu d'amertume. Pas de retour en arrière à espérer. Pourtant j'ose croire que l'on peut parfois, l'espace d'un instant, redevenir l'enfant que nous étions. Et je me souviens...
Des heures passés dans la piscine où l'on ressortait avec la peau toute fripé.
Des sorties à la plage pour lesquelles nous nous préparions comme on va à la guerre : seau, pelle, rateau, masque de plongée.
Des généreuses pastèques à la chair rouge et sucrée.
Des moments de rêveries, d'ennuis aussi.
Des cigales qui chantaient les soirs les plus chauds.
Des heures passés à observer les étoiles, allongés sur le sol encore tiède.
Des nuits à veiller après minuit.
Des dessins animés tous les matins de la semaine.
Des aventures qu'on s'imaginé vivre dans nos nombreuses cabanes.
Des couchers de soleil qu'on ne s'imaginait pas regrettés un jour.
Des bandes dessinés qui avaient la même saveur même après une dizaine de relectures.
Des amis avec qui on a partagé des goûters comme autant de trésors.

Et si l'on n'apprécie la vraie valeur de tous ces moments qu'après, alors continuons de nous faire pleins de souvenirs !


Le dernier été de mon enfance, est un manga en un seul tome de Shin Takahashi, c'est une relecture des aventures de Tom Sawyer. Où une jeune fille va vivre sa dernière aventure d'été avant son passage à l'âge adulte, pirates, trésors, amourette sur une île du japon.