dimanche 26 février 2012

Le déjeuner-versaire

Merci à tous ces gens qui ont pensé à me souhaiter mon anniversaire, vingt six ans, et oui déjà ! La trentaine se rapprochant dangereusement, je vais me fixer des objectifs, il me reste quatre ans pour avoir un boulot stable et une relation stable, je vais avoir du pain sur la planche :p

Au passage un petit clin d'oeil spécial à ma petite Lule qui m'a envoyé cette photo d'un super déjeuner-versaire que j'aurais adoré prendre avec elle !


mardi 21 février 2012

Elémentaire mon cher Watson !

C’est avec scepticisme que je me suis installé devant ce nouveau volet des aventures de Sherlock, réalisé par Guy Ritchie. Je n’ai encore jamais vu le premier car je commence à me méfier de cette mode de ressortir des vieux trucs de la bibliothèque pour en faire une adaptation moderne. En fin de compte ce fut une agréable surprise !

Le scénario nous amène en Europe à la fin du XIXème siècle, une période sombre qui précède la première guerre mondiale, où le contexte politique y est explosif. Attentats, meurtres ou disparitions, notre célèbre enquêteur établit un lien entre tous ces évènements pour remonter jusqu’au Dr Moriarty, dont lé génie n’a d’égal que sa misanthropie.
Si le film baigne dans une ambiance légèrement steampunk qui m’a séduite, les évènements de l’histoire s’enchainent et ne sont pas simples à saisir lorsqu’on est confortablement installé dans son fauteuil. Il faut dire que les instants de calmes et de réflexions alternent fréquemment avec des passages de suspens et d’actions.

Le film s’offre quelques effets « ralentis », Holmes possède un genre de super sens de l’analyse qui lui permet d’anticipé et le change en une sorte de redoutable combattant maniant parfaitement les arts martiaux... pourquoi pas, en tout cas cela fonctionne plutôt bien en terme de divertissement. Ces ralentis sont aussi utilisés dans l’improbable scène de bombardement de la forêt que j’ai trouvé réussie cela dit.

Le film est évidemment porté par ses acteurs. Robert Downey Jr m'a épaté avec son Sherlock Holmes intelligent, dandy et excentrique, son personnage fait immanquablement penser à Johnny Depp et son Jack Sparrow. Le Dr Watson interprété par Jude Law, s’il tempère un peu le tout n’en est pas moins en reste. De toute façon c’est le duo qu’ils forment qui m’a le plus régalé. Il m’apparait évident que Guy Ritchie c’est un peu amusé avec l’ambiguité entre les deux compères, il en résulte pas mal de scènes vaudevillesque. Les exemples ne manquent pas dans tout le film : la « réticence » qu’Holmes à face au mariage de son acolyte qu’il essaiera, et réussira finalement bien à détourner pour au moins une dernière aventure, la scène du voyage de noces dans le train avec un Sherlock travestis qui se « débarrasse » de la mariée. Sans parler de la menace de Moriarty de s’en prendre non pas au détective, mais à quelque chose qui lui tien à coeur et semble être son réel point faible : Watson (et sa femme, mais j’ai pensé qu’ils l’avaient précisé pour se donner bonnes consciences :p).

Sherlock Holmes, Jeu d’ombres semble réussir l’exploit de faire mieux la deuxième fois (de ce que j’ai pu en lire à gauche et à droite), dynamique, explosif, drôle, ambigu, le film remplit parfaitement son rôle et nous offre un excellent divertissement pendant ses deux heures !

mercredi 15 février 2012

FFXIII-2, impressions

Je me souvient encore des premiers trailers sur FFXIII, le premier épisode à sortir sur console next-gen. On y voyait Lightning se battre comme une lionne dans un train ou contre une nuée d’ennemis, le tout était d’un dynamisme impressionnant, du jamais vu dans un FF.

Mars 2010, après des mois de patience fébrile je mettais enfin mes petites mains sur ma version collector, et là ce fut le drame ! Clairement, le jeu m’a laissé un goût amer ! Pour moi il manquait un petit je-ne-sais-quoi, la petite touche qui allait en faire un FF, le genre de jeu que tu commences et dont tu ne t’arrêtes qu’une fois terminé, retourné, achevé.

Je me dis que c’est peut être le « syndrome FF8 », que je finirais par l’apprécier dans quelques temps en portant sur lui un oeil nouveau lorsque je le recommencerais.

Bref, en 2011 on nous annonce un FFXIII-2, une véritable suite, fait rare dans la série. La dernière fois qu’ils nous avaient fait le coup, avec l’épisode X, on s’était retrouvé avec un épisode qui avait fait hurler les puristes et sacrifié des Chocobos !
Les premiers détails tombent, Serah est le personnage principal, il est question de voyage dans le temps, seulement deux personnages, un système de dressage de monstres pour compléter l’équipe... aie, je craignais déjà le pire.

Janvier 2012, une petite démo débarque sur le PSN. Et là, étrangement, premières impressions plutôt positives, très positives même. Rien que pour le fait de m’être retrouvé pendant deux semaines « comme dans le temps », impatient de pouvoir y jouer, j’étais heureux !

Pour résumer le topo sans spoiler, Lightning à disparu, le plus étrange est que seule sa soeur, Serah, semble s’en souvenir. Après de mystérieux évènements, un jeune homme venu du futur embarque la jeune fille dans une quête pour retrouver Lightning à travers le temps et l’espace !

Cette aventure nous donne l’occasion de redécouvrir certains lieux déjà visités dans le précédent volet, de croiser le chemin de quelques visages familiers et de voir comment ils ont changés, ou pas d’ailleurs, ainsi Snow reste égal à lui-même tandis que le jeune Hope a grandit et murit depuis la fin de l’aventure.

Notre petit duo est accompagné de Mog, le moogle fait son retour dans cet épisode, personnellement il me fait marrer. Comme il s’agit d’un RPG japonais, il remplit bien son rôle de mascotte inutile mais mignonne, enfin pas si inutile que cela d’ailleurs.
Ce petit être mystérieux, qui serait un cadeau de Lightning, possède d’étonnantes facultés, outre le fait de se changer en arc ou en épée selon les désirs de sa maîtresse il semble avoir un lien avec les artefacts. Il est capable de détecter des objets cachés et de vous prévenir de la présence d’un monstre grâce à un système baptisé MogClock dont le fonctionnement est simple : quand vous croisez un monstre un minuteur s’enclenche, vous avez alors quelques secondes pour frapper le monstre en premier et ainsi bénéficié d’un bonus au début de l’affrontement.

Le système de combat n’a fondamentalement pas changé, on se retrouve encore avec ce système de stratégies et de rôles à intervertir au besoin (cela ce fait plus rapidement et c’est une bonne chose). Ce n’est pas mon système de combat préféré mais il à l’avantage de rendre le tout très dynamique. Comme il n’y a que deux personnages dans l’équipe, les développeurs nous ont proposés un système de « dressage de monstres », les Pokemon auront décidément changer la face du monde. Je craignais le pire avec ce système, mais finalement c’est plutôt bien étudié.
Chaque monstre possède un rôle qui lui est propre et vous pouvez en utilisé trois différents à la fois.
Les monstres évoluent grâce à des objets et gagnent ainsi de nouvelles compétences, un système de fusion/sacrifice permet de transmettre ces compétences à ses monstres favoris. Bref, il y a vraiment de quoi faire et les tacticiens pourront passer des heures et des heures à fabriqué les monstres utlimes. La seule chose que j’ai à y reprocher c’est que je trouve le bestiaire de FFXIII et -2 pas terrible, dommage, cela m’évite au moins le casse-tête de choisir entre l’apparence et l’efficacité.

Parlons du jeu en lui-même, l’intrigue s’installe doucement, soulève bien des questions et semble suffisamment intéressante pour qu’on s’y intéresse, je devais être à 20 % du jeu quand j’ai décidé de recommencer ma partie, à voir pour la suite donc.
Je trouve le principe des voyages temporels réussis, il est juste dommage que contrairement à Chrono Trigger, nos petites actions dans le passé ne semblent pas avoir de répercussions dans le futur. Je me souvient de cette quête secondaire qui nous faisait combattre un monstre dans des cavernes et ainsi préservé une forêt entière pour les siècles à venir ou encore ces personnes qui nous aidaient des générations plus tard, après qu’on ai rendu service à leurs ancêtres. Peut être que je ne suis juste pas aller assez loin.

J’ai le sentiment qu’ils ont vraiment chercher à rectifier le tir du précédent volet, la liberté offerte par ces voyages dans le temps, la possibilité d’explorer les zones dans l’ordre qu’on souhaite et d’accomplir l’objectif du chapitre de plusieurs manières possibles (et de les recommencer !) donne un vrai souffle d’air frais au jeu.

Dernier point sur lequel je voulais intervenir, les musiques. La bande-son est très variée, il y en a vraiment pour tous les goûts, entre du classique, des morceaux un peu plus jazzy, voire métal ou rap. Tout cela renforce à mon sens ce coté « dépaysement », changement d’époques et d’ambiances. Une réussite.

FFXIII-2 semble ainsi faire mieux que son ainé sur de nombreux points, est-ce du à des attentes moins grandes, une indulgence spéciale pour cette suite ? En tout cas s’il n’est pas un épisode phare de la série il reste un très bon jeu pour cette année 2012, en attendant Versus XIII...

mardi 14 février 2012

La Sans-Valentin

Entre les pro- et les anti- Saint Valentin, j’ai conscience qu’en rajouter une couche n’est pas très original. N’empêche ce soir mon taux de blasitude atteint un seuil suffisamment élevé pour que je me fasse un petit article en rapport avec tout ça !

La Saint-Valentin, on entend tout et son contraire à son sujet.

Hyper commerciale pour les uns, on pense qu’ils sont aigris ou radins (ou pire, les deux), oui okay, les magasins en font des tonnes à ce moment-là, mais bon c’est comme dire « Noël c’est devenu trop commercial ! », bon dieu personne ne vous oblige à profiter de cette journée pour flinguer la carte bleu ! Comme toujours c’est ce qu’on y met derrière et le sens qu’on veut donner à ce moment qui en fait toute sa substance.
Pour d’autres c’est un moment idéalement romantique, ils se transforment alors en guimauves vivantes et dégoulinantes de bonnes intentions ! Ils se plient en quatre pour rendre cette soirée magique, commence alors le marathon de la réservation pour diner aux chandelles, le casse-tête du cadeau mignon mais inutile, pour peu que tout cela soit une « surprise»... heureusement que cette maudite fête ne se fait qu’une seule fois par an hein !

Sur ce, bonne Saint-Valentin à tous !