mardi 21 octobre 2008



L'automne est une saison étrange, les jours sont de moins en moins long, le froid s'installe peu à peu, les oiseaux s'envolent pour de plus chaleureuses contrées, les arbres perdent leur feuillage et la pluie vient arroser nos derniers souvenirs de vacances. C'est la vie qui recule un peu, en quelque sorte.

Récemment j'ai réfléchis à la direction que prend ma vie. J'ignore si je vais mieux.

J'ai des envies paradoxales, je voudrais faire milles et unes choses et en même temps dormir durant toute cette « nuit » qui va durée plusieurs mois, hiberner jusqu'au retour des beaux jours.

J'ai découvert pourquoi je m'intéressais aux autres, pas d'ambitions altruistes ni de désirs charitables, non, ce qui semble motivé ma philanthropie, c'est mon propre sort ; tel un miroir, je cherche dans le questionnement des autres des réponses à mes propres questions.
Où je vais ? Que vais je y faire ? Pourquoi je vais le faire ? De grandes questions mais bien vagues et affreusement d'actualité puisque j'ai l'impression de jouer mon avenir en ce moment. Seulement voilà, il subsiste un manque et se soir pour la première fois j'ai réussit à mettre des mots dessus.

Le destin n'existe pas, rien n'est jouer d'avance, c'est beau la liberté et en même temps sa vous file une sacré trouille, je tremble de peur, je suis affolé à l'idée de passer à coté de ma vie. Le temps passe et un goût d'inachevé, de temps perdus, persiste dans ma bouche, j'ai peur de choisir, peur de faire le mauvais choix, peur que ce choix soit irrévocable, cette terreur me paralyse et du coup je ne fait rien.

C'est déjà pas mal d'en avoir prit conscience, je reste sur une conclusion qui ne me plait pas mais je ne pense pas avoir l'illumination cette nuit, demain est un autre jour !

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