mercredi 29 octobre 2008

Dernière scène



Je suis toujours surpris par la violence de la vie, on croit savoir à quoi elle ressemble jusqu'au jour où elle nous arrive en pleine figure.

Pour moi, se soir, finit le devant de la scène, mon premier rôle est mort. Je suis redevenu un personnage secondaire, un de ceux qui apparaît au début de l'histoire et qui disparaît bien asser tôt, avant qu'on ait eut le temps de s'y attacher, de le connaître, de l'aimer, avant qu'on puisse le regretter.

On m'avait donné le beau rôle de l'histoire, je m'y voyait comme le fier héros ; brave, passionné et élégant. Mon amant y était un ange aux ailes couleur cendre. Contre son corps je me suis brûlé lors de nos unions. Abattu en plein vol, foudroyé dans mon élan, les projecteurs se sont éteint les uns après les autres, on a déjà joué notre dernière scène.

Je crois qu'on m'a dépouillé de mon costume, j'ai ce douloureux sentiment d'avoir été arraché au bonheur.
J'ai encore ce même goût de sang dans ma bouche, j'étouffe, on m'a enlever mes poumons, les choses n'ont plus de goût, d'odeur, de consistance, d'apparence, de son, on m'a ôter mes sens. Les larmes ont laissé des cicatrices sur mon visage. Je cherche de mes mains tremblantes sur mon corps mutilé, mon cœur, lui aussi on m'en a débarrassé.

Pas de seconde chance se soir, pas même une ultime représentation. Pour moi la pièce s'arrête là.

mercredi 22 octobre 2008

J'ai rêver que j'étais un Super Héros



Tout à commencé à cause de ce rêve étrange que j'ai fait la nuit dernière.

Dans mes aventures oniriques j'étais un genre de super héros, en réalité, j'avais surtout des super pouvoirs, car pour ce qui est de l'héroïsme ; j'ai passé tout le rêve à tenter d'échapper à mon ennemi.

Parlons en de cet ennemi, un homme étrange, un fou au visage défiguré, impossible de me souvenir de quoi il pouvait avoir l'air, je ne suis même pas sur de l'avoir vu très clairement une seule fois, en fait. Ses seules intentions étaient de m'attraper, de me faire du mal je suppose et partout où je me trouvais il finissait par me retrouver.

L'action maintenant, comme je le disais un peu plus haut, j'ai passé beaucoup de temps à m'enfuir, en réalité mes super pouvoirs, c'est a dire les armes que j'aurais pu utilisé contre lui, semblaient bien peu efficace. Je me souvient d'un passage où je m'envolais pour échapper à sa main qui semblait pouvoir me saisir tout entier d'un seul coup, mon corps qui avait prit de l'altitude se rapproché de plus en plus du sol, j'avais l'impression de devoir me concentré énormément pour gardé mon équilibre et flotter à quelques mètres du sol seulement. Ce qui aurait pu être un instant agréable c'est changé en cauchemar.

Je dois aussi précisé que presque toute ma famille faisait partit du rêve et en leur présence, plus de super pouvoir, retour à la banalité mais cette crainte de voir surgir mon ennemi subsistait, j'aurais du alors me révéler à leurs yeux et ainsi les mettre indirectement en danger.

Plusieurs heures après, en me remémorant ce rêve, j'ai eut comme un flash, une ébauche d'interprétation qui à surgit devant mes yeux, limpide et précise !

J'y vois clairement une allusion à mon identité, à ma façon d'assumer ma sexualité et ma vie auprès des miens.

Cet ennemi, un inconnu sans nom et sans visage, toujours présent où que j'aille, cherchant à me saisir et me blesser ne serait-il pas une image de moi même ? La matérialisation de ce que je rejette et qui m'effraie, tapi au fond de mon être.

Mes « super pouvoirs », éléments étranges qui font partit de moi sans que je sache pourquoi, que je contrôle mal et qui me font me sentir bizarre, ne sont ils pas une manifestation de se sentiment d'être différent que j'éprouve au quotidien, d'avoir une particularité, un détail qui fait qu'on se sent isolé, à part.

Et puis comment passer à coté du cliché du super héros, ce n'est évidement pas une coïncidence, tout le monde le sait, les super héros mènent une double vie, il est Bruce Wayne le jour et Batman la nuit. C'est la règle d'or des super héros, il faut à tout prix préserver se secret, pour se protéger d'une part et aussi protéger les autres.
Cela me renvoi à la présence de ma famille dans le rêve ; dissimulé mes capacités en leur présence, mes différences donc, de peur de les heurter et de les mettre en danger, tout cela ressemble à une énorme et caricaturale métaphore, une superposition des rôles et des situations. Dans la vie réelle je suis un garçon banal, sans histoires, pourtant j'entretiens en moi un secret.
Je suis un trafiquant de vérité, je dissimule des faits, je bidouille la réalité pour la rendre plus simple, pour ne pas avoir à assumer les conséquences que cela aurait auprès de certaines personnes de mon entourage.

Comme beaucoup d'autres, pendant longtemps j'ai du mener une double vie, il y avait moi et un autre moi, celui que je voulais bien montrer aux gens. C'était mon rempart, le mur qui me protégeait des autres mais qui m'emprisonnait aussi à l'intérieur.
Aujourd'hui le temps à passer et les choses ont changer, mais cet autre moi existe toujours, il n'est pas tout à fait mort, le petit garçon qui brailler et se pavaner devant les autres est redevenu une marionnette. Il m'arrive encore d'agiter ce pantin qui n'a plus que de vagues airs de ressemblances avec moi.

Je pense m'assumer, pas suffisamment encore, mais chaque chose en son temps. Ni super héros, ni homme ordinaire, un jour sans doutes, j'assumerais mon homosexualité comme j'assume tout ce qui fait le reste de ma personne et je serais simplement moi.

mardi 21 octobre 2008



L'automne est une saison étrange, les jours sont de moins en moins long, le froid s'installe peu à peu, les oiseaux s'envolent pour de plus chaleureuses contrées, les arbres perdent leur feuillage et la pluie vient arroser nos derniers souvenirs de vacances. C'est la vie qui recule un peu, en quelque sorte.

Récemment j'ai réfléchis à la direction que prend ma vie. J'ignore si je vais mieux.

J'ai des envies paradoxales, je voudrais faire milles et unes choses et en même temps dormir durant toute cette « nuit » qui va durée plusieurs mois, hiberner jusqu'au retour des beaux jours.

J'ai découvert pourquoi je m'intéressais aux autres, pas d'ambitions altruistes ni de désirs charitables, non, ce qui semble motivé ma philanthropie, c'est mon propre sort ; tel un miroir, je cherche dans le questionnement des autres des réponses à mes propres questions.
Où je vais ? Que vais je y faire ? Pourquoi je vais le faire ? De grandes questions mais bien vagues et affreusement d'actualité puisque j'ai l'impression de jouer mon avenir en ce moment. Seulement voilà, il subsiste un manque et se soir pour la première fois j'ai réussit à mettre des mots dessus.

Le destin n'existe pas, rien n'est jouer d'avance, c'est beau la liberté et en même temps sa vous file une sacré trouille, je tremble de peur, je suis affolé à l'idée de passer à coté de ma vie. Le temps passe et un goût d'inachevé, de temps perdus, persiste dans ma bouche, j'ai peur de choisir, peur de faire le mauvais choix, peur que ce choix soit irrévocable, cette terreur me paralyse et du coup je ne fait rien.

C'est déjà pas mal d'en avoir prit conscience, je reste sur une conclusion qui ne me plait pas mais je ne pense pas avoir l'illumination cette nuit, demain est un autre jour !

Bon Anniversaire Papa !



J'aurais voulu te le dire en face.

On court sans cesse après pour faire milles choses à la fois.

Parfois il nous manque pour profiter de ceux qui nous entourent.

Souvent on croit le perdre et parfois on en gagne.

Heureusement, quelqu'un a inventé les anniversaires, moment unique pour chacun,

moment où l'on retrouve ses proches et sa famille, moment où l’on réalise ce qui est

et ce qui a été, moment où l’on prend conscience du temps.

Partager, ne serait ce qu'une journée la joie, les peines et les souvenirs de

l'année passé, prendre son temps et repartir pour un an de plus.

Voilà mon cadeau, modeste mais sincère, bon anniversaire Papa.


Ton grand fils.

lundi 13 octobre 2008

Page Blanche

Le curseur clignote désespérément dans le vide, devant moi ne s'étend qu'un désert immaculée, lisse et parfait. Depuis quelques semaines déjà, c'est le néant et pourtant je suis comblé, c'est comme si en se remplissant, le creux en avait fait apparaître un nouveau ; un peu plus loin, un peu plus profond, un peu plus inquiétant.

Lorsque je suis heureux, j'oublie avec une telle facilité les douleurs et les blessures passées, elles ne sont plus que de vagues souvenirs d'une autre vie, comme si j'avais été quelqu'un d'autre ; cela fait partie de moi et en même temps ce n'est pas moi, ce n'est plus moi.

Ce que je vis est hors du temps, hors de l'espace, hors du monde et des autres, cela me semble si lointain, si mystérieux et en même temps si naturel, si simple et si familier. Je voudrais écrire pour toi, comme un témoignage de toute l'affection, de tout l'amour, de toute la passion que je ressent à ton égard ; mais c'est la page blanche.

J'ai souvent disserté sur le malheur, de longues heures de réflexion m'ont apprises à relativisé la tristesse, la mélancolie était devenue ma Muse, exerçant sur moi son irrésistible attraction, inspirant ma plume lors de mes nuits solitaires.

Alors je me pose cette question : serais je incapable d'écrire la joie, le bonheur, la plénitude ? Cette pensée m'effraie un peu, selon moi on est capable de parler au mieux de ce que l'on connait.

Insaisissables, fuyants, les mots m'échappent, et les seuls que j'arrive à retenir me semblent si fades, insipides, inaptes à décrire mon ressentit que j'en suis presque dégouté. Alors je me contente de penser.

Je pense souvent à toi.

Je te vois comme un être rayonnant et chaleureux.

Le temps à finit par ternir mon âme et geler mon cœur, et près de toi je me suis réchauffer, ton éclat à fait disparaître certaines de mes failles, mais en à révélé de nouvelles aussi. J'ai suivit ta lumière pour me guider dans le noir. Je sais d'où nous sommes partis mais j'ignore où nous nous arrêterons, on à beau se rassuré nous sommes prit dans se flot irrésistible, c'est comme un fleuve déchainé qui nous emporte à toute vitesse, loin de tout, loin de ce que nous étions.

Et si on ne se posait jamais ? Et si de fleuves en mers nous voguions ainsi jusqu'à l'océan ? Et si se voyage durait ? Une vie entière ne suffirait pas à tout découvrir tant il y a à voir.

Je pense encore à toi.

Les pages sont encore blanche et se soir j'ai compris pourquoi.

C'est le futur que je souhaite écrire maintenant.

jeudi 9 octobre 2008

"Je t'aime", c'est la plus belle chose à dire. Quand l'un de nous disparaîtra, ce sera terrible pour celui qui restera. C'est pour ça qu'il doit savoir qu'il à été aimé.