mercredi 27 août 2008

Souvenirs d'une autre vie

" On à rompu samedi dans la journée. Quelques jours auparavant, j'avais émit l'idée de rupture, on s'était surtout fait peur à ce moment là, puis on c’est c'est dit qu'on allé tenter de recollé les morceaux, du moins ceux qui restaient.

Il y avait un vent terrible ce jour là et le ciel était couvert de nuages gris qui semblaient retenir l’averse de toutes leurs forces. On a discuté un long moment, prit dans cette tempête de sentiments.

Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais en quelques secondes toutes mes convictions ont été balayées, c’était un sentiment nouveau pour moi, cette peur immense, quand on se rend compte que tout ce à quoi on s’est accroché s’effondre autour de nous.

Je n’avais sans doutes pas vraiment réalisé. Bien sur, je ne pensais qu’a cela depuis quelques temps déjà, je ne voyais plus que cela même. Mais ces mots terribles ; " on devrait rompre ", m’ont secoué, ils ont résonné dans ma tête, oui, ils ont rompu beaucoup de choses en moi.

Oublié la colère, oublié les convictions, il n’y avait plus que peur et doute et cet être si chair à mes yeux que les rafales semblaient éloigné de plus en plus de moi.

Je n’entendais plus, il a continué de me noyer sous des litres de paroles et de mots, et c’est seulement à ce moment là que j’ai réalisé qu’ils avaient perdu leurs saveurs, depuis bien longtemps déjà.

Il m’a demandé pourquoi je ne disais rien, et comment je ne trouvais rien à dire dans un tel moment, je ne sais pas, plus rien ne voulait sortir, c’est comme si mon cerveau c’était bloqué, incapable de fournir une pensée claire et raisonnée, les arguments, les exemples, les explications, tout cela il les avait avalé, me laissant seul avec mes affres.

Le ciel était toujours aussi orageux, et même les nuages, seuls témoins de ma détresse me refusaient la moindre larme.

On venait d’inversé les rôles, j’étais devenu celui qui avait peur, celui qui s’accroché au moindre petit bout de ficelle qui restait de nos liens, moi qui les avais vue comme des chaînes, aujourd’hui je me rends compte qu’ils n’étaient rien de plus qu’un fin et fragile fil sur lequel nous avons tiré.

Sans larmes, sans cris, les choses se sont terminé, c’est comme si tout s’était agité autour de moi depuis des mois, comme si le soleil avait brillé un peu plus fort, comme si la musique avait été un peu plus douce, comme si la vie avait été un peu plus belle, et tout d’un coup, le temps s’est figé et les choses sont retombés doucement, sans faire de bruit, et le ciel est resté couvert et insensible."


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