mercredi 26 novembre 2008

Nuit blanche

Deux heures du mat, encore du mal à trouvé le sommeil cette nuit, alors bien sur glandage devant le pc. Ou comment faire défiler les heures sans s'en rendre compte.

Qu'est ce que j'ai à dire cette nuit ? Pas grand chose de vraiment passionnant, j'écris sans raisons, pour parler, me vider la tête, peut être même que cet article ne verra jamais le jour.

Au réveil aujourd'hui, je l'ai bien sentit, la maladie s'était définitivement installé en moi, je me sent ni mieux ni mal, c'est juste différent, plus profond, plus humide aussi, je viens d'entamer la deuxième boite de mouchoirs, franchement, vous ne vous êtes jamais demandé comment un truc aussi basique qu'un nez pouvait sécréter autant de substances ?

Détail étrange, même si c'est à la fois drôle et effrayant, vue que le docteur m'a arrêté toute la semaine pour le taff, tout le monde crois que je suis en dépression ! J'avoue que mes récents coups de blues on pu en effrayer certains, mais qu'on ne me catégorise pas tout dessuite dans la case des dépressifs ! Les choses sont pas aussi terrible qu'elles en ont l'air.

J'avais oublié comment c'était d'être malade, on se fait chier d'abord, j'ai déjà revus tous les films que j'ai chez moi, heureusement j'ai Sylvain sur msn avec qui je déconne bien. Et puis il y a tout le monde qui s'inquiète pour toi et qui vient prendre de tes nouvelles, sympa.

J'ai trouvé quelqu'un d'autre avec qui allé au festival Japan Matsuri de Montpellier.
Le festival se déroule sur deux jours avec au programme une approche de la culture japonaise, la musique, la mode, le sport, il y aura aussi bien sur des concerts, des projections de films et d'animés, des concours de jeux, du karaoké, du cosplay (*_*) et divers intervenants.

Le problème avec ce genre de truc, c'est que si on est pas un petit peu fan, ça devient vite chiant. J'avais beau cherché dans mes relations proches qui pourrait bien m'accompagner là bas, Sylvain a bien voulu mais je sais bien que ça ne l'a pas fait sauté au plafond comme moi. Et puis mon messie est arrivé ! Pouic ! Ça me fait doublement plaisir car ça fait un moment qu'on voulait se faire un truc ensemble, cette fois ce sera en plus pour une chouette occasion !

Que dire sur ma vie sentimentale en ce moment ... aussi froide que le mercure, voila qui résume l'idée !
Je garde contact avec mon ex, il semblerait qu'on n'en ait pas totalement finit sur un plan exclusivement physique. Je sais, ça a l'air terriblement intéressé dis comme cela, mais je ne suis pas la croqueuse d'hommes que vous croyez ! Je décide dorénavant de vivre en me posant moins de questions !

Je ne sais pas comment les choses vont évolués, un nouvel épisode romantique se profile avec comme décor mon boulot, et pour l'intrigue : j'ignore juste si l'autre protagoniste y trouve le moindre intérêt, pauvre Laure, elle va devenir dingue si je sort encore avec un de nos clients ! Ou peut être qu'on se fait juste des films !

Un dernier mot pour Sehiel, mon padawan que je coache en ce moment, il est ma bonne action avant noël, a croire que je n'ai vraiment pas était sage cette année.
J'ai été touché par son mal être, à tel point que je n'ai pas pu resté sans rien faire, j'ignore pourquoi, surement parce qu'on se ressemble beaucoup dans le fond. Peut être que sa m'aide à relativisé mes propres problèmes, peut importe la raison si je peux l'aider. J'ai toujours eut un certain orgueil derrière lequel me protéger, mais j'imagine comme cela doit être terrible de se sentir nul et d'être persuadé qu'on l'est. Je ne pense pas pouvoir faire grand chose, je suis ni psy ni magicien, si j'arrivais juste un peu à faire évoluer sa façon de voir les choses se serait déjà fantastique !

mardi 25 novembre 2008

Abstract life by Yaya

Une certaine vision du bonheur vue par ma gentille Yaya, je crois juste que Arty a beaucoup plus de cheveux que moi !
Merci ma grande, ce petit chef d'oeuvre m'a fait très plaisir :)

Malade

A force de joué au malade imaginaire, sa a finit par arrivé !

Première rhino de la saison, se sera surement pas la dernière s'il continue de faire aussi froid ! Ma corbeille est remplit de mouchoirs humides, j'ai tué la boite en une soirée, je crois que je bat mon propre reccord.
J'ai horreur de ces états seconds, entre la vie et la mort, la fièvre me fait délirer et la fatigue m'empèche de faire ce que je veux...
Il me reste de longues heures devant la télé, quand il n'y a jamais rien à part un téléfilm pour mémère ou le télé achat, lire des mangas sous ma couette, boire de la soupe, rejouer à des vieux jeux vidéos, dormir 4h par nuit, ... bon rétablissement.

dimanche 23 novembre 2008

Je ne t'ai pas tout dit.

Une vie entière ne m'aurait pas suffit pour tout te raconter, mais comme aujourd'hui le temps me presse, comme je suis encore essouffler, j'irais à l'essentiel.

Je ne vais pas bien, pas aussi bien que je le dis, il y a des journées entières qui me semblent être des parenthèses, des rêves insipides, comme si j'allais me réveiller et réaliser que tout cela n'a jamais eut lieu, que rien n'a changé, que tu es toujours à coté de moi ou alors que tu n'es jamais apparut dans ma vie.

Cauchemar, parfois je préfèrerais ne plus savoir où est le songe et où est le réel, je ferme les yeux et je te vois, je les ouvre et tu disparais, l'un comme dans l'autre, je souffre.

A bout de tout, ce soir je suis sortit, j'ai arpenté la ville endormit, j'ai voyagé dans les rues sombres et humides en quête de lumière. Ça m'a fait pensé à notre premier rendez vous, tu vas encore dire que je suis fleur bleu, mais c'est le genre de souvenirs dont je ne me défait pas. Et j'ai attendu d'avoir froid, j'ai préféré avoir les pieds mouillés, j'y suis resté jusqu'à ce que le noir m'effraie. Je voulais ressentir des choses à nouveaux, histoire de me rassuré, tout est là, à part toi.

J'ai prit froid, mes sentiments se sont enrhumés et mon cœur à de la fièvre. J'ai attendu que ça passe mais je ne suis plus suffisamment fort pour guérir tout seul. J'aurais pu me gaver de pilules pour oublier tout ça, mais je ne veux pas de ça entre nous.

Je t'ai aimé, je voulais te le dire, plus qu'un simple attachement ; c'était solide, c'était pressant, c'était logé au fond de moi et cette flamme alimenté ma passion.

Je t'ai aimé sincèrement, simplement, avec candeur, comme on aime sans se soucier du lendemain. Tu le savais sans doutes, tu as du voir à quel point c'était important, trop important alors tu as préféré partir, je te comprend.

Je t'en ai voulu, je t'ai détesté, je t'ai haïs. Tu m'as coupé les ailes en plein vol, tu m'as fait retombé sur terre alors que moi j'avais la tête dans les nuages. Tu m'as donné ton affection pour mieux m'en priver ensuite.

Et je t'ai envié aussi, tu as toujours eut cette force de caractère, cette détermination, tu as toujours su ce que tu voulais toi et tu es sérieux tu choisis, et tu t'y tiens.

Je n'ai pas réussit à me vexer, je n'ai pas pu pleurer, un vague regret tout au plus, j'ai voulu t'épargner alors que moi on m'avait déjà compté parmi les blessés, trop faible peut être, trop résigné pour chercher à te heurter. Il ne me reste qu'a accepter.

Tu ne m'en voudras pas j'espère, tout cela il fallait bien que je le sorte, il faut bien qu'on se pardonne, il faudra bien que je me rétablisse.

lundi 17 novembre 2008

L()\/€


"Je ne sais pas bien pourquoi, mais là, j'ai eu envie de te dire que je t'aime."

samedi 8 novembre 2008

Réveil difficile ce matin, il faut dire, la nuit à été brève j'ai dormit quatre heures et passé la moitié de la nuit à papoter, naissance d'affinités et d'amitiés imprévus, c'est plutôt bienvenu en cette période.

Au revoir la ville ! Ce week end j'ai finalement opté pour l'exil rural, retour dans le nid familial, je préfère éviter de me retrouver seul chez moi ces temps-ci et je me découvre « un esprit de famille », c'est ironique mais logique, l'éloignement avec mes proches m'a rapproché d'eux.

Cette année je dépose le bilan avant l'heure, pourquoi attendre la fin de l'année après tout, trop souvent j'ai eut tendance à attendre d'avoir de l'eau jusqu'aux genoux avant de réalisé qu'on coule à pic.
En ce moment j'ai envie de changements ; j'aimerais partir en voyage, brûler ma garde robe, changer de boulot, faire des rencontres. A chacune de mes séparations le scénario semble se rejouer, j'ai besoin que la rupture soit totale, au-delà du plan sentimental, qu'elle s'étende à ma vie toute entière, pour que je puisse passer à autre chose. Dire que j'aspire à une vie où je pourrais enfin construire des choses, pour le moment j'empile juste des legos multicolores, je teste les combinaisons, je suis peut être trop exigeant, trop impatient, sa me semble être l'ordre naturel des choses après tout.

Je crois que je vais bel et bien me remettre au sport (vous avez bien lu), en ce moment j'ai besoin d'évacué un trop plein d'énergie et de pulsions, j'avais commencé à le ressentir il y a quelques semaines mais là ca se précise. Je m'en suis rendu compte au boulot ; vendredi j'ai frôler l'autisme, à fond dans mes trucs, en quelques heures j'ai accomplit le boulot qu'on fait en équipe sur la journée en général... c'est mes collègues qui devaient être content.

Autre précision pour amortir ma déchéance, je m'interdit absolument tout retour sur un site de rencontres, je crois que de toute façon je ne supporterais plus l'ambiance glauque et communautaire qui règne dans ces donjons virtuels, les barreaux sont dans vos têtes les gars !

Ce matin j'ai réfléchis un moment, l'habituel retard du TER aidant, et finalement toutes mes idées qui semblaient si claires, ressemblent à un gros tas de nœuds que la paresse intellectuelle m'empêche de démêler, au final mon blog ne s'en portera pas plus mal.
J'ai à nouveau ce sentiment de dualité, je me sent profondément bon mais à la fois sincèrement mauvais. J'ai envie de dormir et pourtant je voudrais discuter toute la nuit. Je rêve qu'on s'attache mais je préfère être indépendant. J'aimerais tout essayer mais je reste cloitré chez moi. Compliqué de s'y retrouver là dedans et je finis par ne plus savoir, même si je reste éternellement optimiste.

Par avance je m'excuse pour cet article qui me semble bien décousu mais j'écris comme cela vient et plus de force pour réfléchir, on est déjà dimanche.

Je me suis rattrapé sur le reste de la journée, un peu de shopping et puis un ciné se soir. J'ai réussit à aller voir le dernier James Bond enfin ! J'ai apprécié le film, il y a une vraie rupture avec les anciens épisodes, c'est pas plus mal j'accrochai pas trop. Quantum of Solace est une apologie de la vengeance, de ce désir tenace qui ronge un Homme, qui guide une vie et qui finit par en détruire d'autres. Notre James Bond est cette fois un héros délicieusement sombre, torturer par ses démons, Daniel Craig incarne le rôle avec une certaine classe, finalement pour un blond, ça le fait !

mardi 4 novembre 2008

Un défi pour ma plume

Depuis combien de temps me suis je mit à l'écriture, je me suis sérieusement posé la question l'autre jour, j'ai soudainement réalisé que le temps passé atrocement vite !
Mes premiers textes, mes premières ébauches d'écrits, mes premiers émois littéraires commencent à dater. Mis à part cela j'ai repensé, avec nostalgie, à mes débuts d'écrivains en herbe.
J'ai du m'y mettre vers l'âge de 13/14ans, j'étais à l'époque en classe de 4ème, je me souvient de se généreux Noël où j'ai eut mon premier ordinateur. A l'époque il n'y avait pas grand chose encore ; pas d'internet, pas de musiques, pas de jeux, juste windows 98 avec une panoplie de logiciels plus ou moins intéressants.
C'est alors que j'ai découvert Word et l'exercice de dactylographie. A l'époque, l'absence de vie sociale me permit d'expérimenter seul dans ma chambre les applications de ce logiciel de traitement de texte, mes doigts commencèrent à se promener maladroitement sur le clavier, avec hésitation les mots commencèrent à venir, je révélais une nouvelle facette de mon être comme un ado qui se découvre. Rapidement je me prit au jeu, je découvrais que mon imagination intarissable me permettait d'écrire à un rythme frénétique et je prenais un plaisir obscène à produire, à crée, à rédiger, à mettre en forme, en mots tout ce qui habitait mon esprit.
Cette pensée me fait sourire aujourd'hui ; je découvrit la masturbation intellectuelle avant toute autre forme de plaisir solitaire.

Je regrette que tous ces cataclysmes digne d'une fin du monde que sont les virus, suivit du jugement final ; le formatage, m'aient fait perdre pratiquement tout ce que j'ai crée lorsque ma passion pour l'écriture en était encore à l'ère jurassique. Mes mots, mes paragraphes, mes récits, étaient alors pleins de maladresses, sauvages, primitifs, de vrais dinosaures littéraire.
J'aurais aimé pouvoir relire, constater les progrès et l'évolution qu'a eut mon sens de l'écriture et mon style, la seule chose qui soit vraiment rester rudimentaire c'est mon orthographe ! J'en ai presque honte, parfois j'ai l'impression de jouer avec un art dont je ne maîtrise pas toutes les cordes et ce n'est pas toujours harmonieux, qu'a cela ne tienne, j'ai cet impératif d'écrire, ce truc qui me pousse à jouer avec les mots, à leur donner du sens. Avec l'écriture je peux crée de la passion, de l'amour, de la haine, de la violence, du loufoque et du surréaliste, de l'émouvant et de du grotesque, c'est mon défouloir, je ne connais rien de semblable, il n'y a rien d'autre qui peut m'apporter la paix intérieure que je ressens lorsque j'ai mit en mots mes douleurs et mes doutes.

Voilà, ce devait être une introduction mais comme toujours je me laisse emporter par le flots des mots, c'est d'ailleurs de cela dont je voulais parler.
Je participe actuellement au NaNoWriMo, comprenait National Novel Writing Month

url > http://www.nanowrimo.org/fr

Mais de quoi s'agit-il ?
Un concours, où plutôt un défit pour moi, les participants ont du 1er novembre au 30 novembre minuit pour écrire une nouvelle d'au moins 50 000 mots, énorme !
Qu'est ce que j'ai à y gagner, pas grand chose au fond si ce n'est la fierté d'y avoir participé et atteint l'objectif. Pour moi il s'agit surtout d'expérimenter une nouvelle forme d'écriture. En effet depuis quelques années je me retrouve confronté au problème de l'écrivain blasé, j'ai les idées, je commence ma rédaction, et puis au bout du troisième chapitre je perd le rythme, puis le fil et finalement les histoires restent des synopsis, des oeufs pleins de potentiels prêt à éclore mais personne qui ne se porte volontaire pour les couver le temps qu'il faut.

Je perçois le NaNoWriMo comme un exercice d'écriture pure, la quantité prime sur la qualité, une aberration au premier regard mais qui révèle tout son potentiel par la suite, sans la contrainte de devoir relire et retravailler mon texte, je me permet d'écrire sans m'arrêter, sans juger, j'utilise de la matière brute que j'assemble en paragraphes et tout cela prend du corps et du sens au fur et à mesure, naturellement. Finalement, j'en reviens à mes premières années d'écritures, quand le fond et le plaisir que je prenais à écrire m'importait plus que la forme et les synonymes employés.

Dans un mois je disposerais donc d'un énorme brouillon, mon histoire sera écrite dans toutes ces grandes lignes, en décembre l'arbre aura poussé, il sera alors temps de le décorer, et si je commandé mon premier bouquin pour noël ?!