mercredi 23 septembre 2009

Rentrée 2 0 0 9


Un peu en retard je dois le reconnaitre. Depuis quelques mois le blog ressent les symptômes du bonheur ; peu de publications, plus beaucoup d'articles, l'écriture devient de plus en plus sèche et l'inspiration se fait rare. J'imagine qu'on ne peut avoir qu'un seul amour à la fois.

J'en profite donc pour faire une petite mise à jour. Le blog existe en effet depuis plus d'un an maintenant, un petit lifting s'imposait. Cela n'a pas été chose facile. Il faut reconnaitre que les thèmes proposés par Blogger ne sont pas transcendant d'originalité. Il me fallait par ailleurs garder à l'esprit l'idée de base sur laquelle le blog s'est construit tout en la faisant évoluer, grandir.

Quelles nouvelles pour cette rentrée 2009 ? Rien de neuf, où plutot du nouveau avec du vieux en quelque sorte.

J'ai abandonné tout projet scolaire cette année, ca faisait un peu cher la carte d'étudiant quand même.

Je travaille toujours au même endroit, oui je sais, j'avais dis que je changerais, plus facile à dire qu'a faire en fait. Je ne parlerais pas de cela aujourd'hui.

J'ai entamé une pseudo colocation avec Mike, en réalité on est colocs (j'aime le dire comme ca) trois jours par semaines, et toutes les deux semaines. Son alternance l'amène à suivre des cours à Montpellier, du coup ca chamboule un peu mon quotidien et on partage de nouvelles choses.
Une petite pensée pour notre compère Mathieu, qui commence sa nouvelle vie froide et humide par-delà la Manche, vive l'Angleterre !

Un an aussi que je faisais une rencontre très particulière, certes il y aura eut bien des mésaventures entre temps, mais je suis heureux de pouvoir dire que je ne m'étais pas trompé sur son compte et qu'il me rend pleinement heureux aujourd'hui.

L'automne commence tout juste, et il fait un peu plus chaud chaque jour, le monde est-il a ce point dérégler ?! J'aime ces périodes de transitions entre les saisons, elles me poussent souvent aux changements, à suivre donc.

samedi 22 août 2009

Dead Fantasy



//Pour les Fans//

L'excellent Monty Oum s'est remit au travail, et depuis le mois de juillet il nous propose de découvrir la suite de la série de vidéo amateur sur laquelle il travaille depuis quelques temps.
Les vidéos mettent en scène un cross-over entre les personnages emblématiques des séries Final Fantasy et Dead or Alive, on assiste alors à des scènes de combats totalement jouissive !





En voir plus à cette adresse :
http://www.gametrailers.com/video/dead-fantasy-monty-oum/52837

mardi 28 juillet 2009

Carte Postale

Un bout de carton, une photo imprimé, un souvenir de vacances. Je pensais qu'il serait bon de raconté mes vacances, puisque l'article précédent était dédié à « l'avant vacances », il fallait bien un « après ». Figé le souvenir, pour le revivre, le partagé, j'aspire à un peu plus de créativité quand même. J'ai l'impression de me retrouvé, stylo bille à la main, devant se rectangle blanc cartonné, il semble à la fois immense et en même temps trop petit pour que l'on puisse réellement y raconté ce qu'on voudrait. Espérons que j'obtiendrais quelque chose qui ressemblera à une carte postale, je vous en dirais beaucoup et en même temps très peu !

Je commencerais par dire que ces vacances sont les meilleures que j'ai eut depuis bien longtemps, introduction facile, vous voilà rassuré au moins, moi qui avait fait tout un speech sur le "profit des vacances". Trois longues semaines pleines d'imprévus, de découvertes et de rencontres.

La renaissance d'abord, une première partit des vacances que j'ai passé dans le cocon familial. C'est le moment où je redécouvre les joies les plus simples. Bonheur ingénu, querelles de fratries, petits plats de mamans, entouré des miens, au chaud, dans l'eau ou au soleil, en position fœtale, c'est une exquise sensation que celle d'avoir l'impression d'échappé à sa vie, au temps, de s'isolé mais en même temps d'être protégé.

Puis le jour du départ, voyage vers des contrées inconnues, avec tout son lot de soucis que cela comporte. Voyage de craintes et de désirs en même temps, c'est le retour vers l'être aimé. Je le découvre et redécouvre, on sent que c'est la fin d'une période, où plutôt c'est tout l'univers qui prend forme autour de nous.

Mon périple à pour but d'assisté à un spectacle, mais c'est une comédie à la fois drôle et touchante qui c'est joué pendant tout mon séjour là bas. J'ai apprécié.

Et pour la première fois j'ai été touché, des pieds à la tête, du bout des doigts au fond du cœur, la musique peut véhiculé des choses, les images en transportent d'autres, les écrits nous en font ressentir encore d'autres, j'ai découvert qu'en se combinant ils peuvent nous transcender.

Le train aura été au cœur de mes vacances, j'ai accumulé les heures de trajets sur les voies ferrés, pratiquement une vingtaine d'heures de trains, plus ou moins confortables, étalé sur trois semaines. Je ne demanderais pas mon reste ! J'en tire cependant une leçon ; ne nous plaignons pas trop de nos trains français ! Voyagé en seconde classe TER me semble être une première classe à présent, l'Espagne peut se vanté d'avoir inventé les voyages en « troisième classe » !

Nouveau départ, les voyages initiatiques sont derrière moi à présent. JE part à deux, premières vacances en tête à tête, en route pour l'Espagne, c'est du sérieux maintenant ! La destination n'en est pas moins infantile ; un parc d'attraction aussi grand qu'une ville. Je met mon corps et mon esprit à rude épreuve, on défit l'espace et les lois de l'attraction, je crois mourir mais je tiens bon lorsque la pire des attractions nous élève vers l'enfer.

Je découvre une vie qui n'est pas la mienne, j'en ai profité, le dépaysement était total, à boire, à manger, à regarder, à entendre, à sentir, à ressentir. Je garde le souvenir de ce marché couvert en plein cœur de Barcelone ; profusions de fruits et de légumes, montagnes de végétaux exotiques, ils semblent avoir poussé au beau milieu de la glace pilé qui s'étale sur d'interminables présentoirs. La mer aussi semble avoir été là un cours instant et s'être retiré si vite, que le poisson encore frais gigote énergiquement sur les tables.

C'était peut être même un peu trop intense pour mon estomac et mon cerveau, le dernier jour je commençais à ressentir les effets de la saturation. L'heure du départ avait sonné.


vendredi 26 juin 2009

Vacances


Enfin, les tant attendus congés de l'été sont là. Moments de grâce, de repos, de fêtes, de sorties, de rencontres, d'aventures !

Que vais-je faire de mes vacances, je ne sais pas encore, le saurais-je avant la fin ? J'ai envie de faire tellement de choses qu'il ne faudrait pas que ça vienne gâché mon simple plaisir de profité de ce moment qui, on ne l'oublie pas, restera éphémère.

J'imagine que c'est ce petit coté irréel, qui nous brise de nos chaines du quotidien, qui rend ce moment si délicieux. "Génial enfin du temps pour moi", on va pouvoir le finir se bouquin entamé lors des précédents congés, revoir ses films favoris, faire des siestes l'après-midi, refaire un peu de sport, sortir, rappelé tous nos amis qui doivent sortir eux-aussi de leur hibernation.

La question que l'on se pose alors n'en est pas moins terrible ; on se retrouve à disposé de sa journée entière, 24h de liberté pour faire ce que l'on a envie, mais justement "que faire ?". Sans limites, sans contraintes, soumit à toutes nos désirs, les tentations sont nombreuses et l'on n'est pas habitué à un tel mode de vie.

Il y a ceux qui planifient leurs vacances avec une précision chirurgicale. Ils seront ainsi satisfait d'avoir accomplit leur devoir de vacanciers, car l'on se doit d'en profité, rien que le mot "profit" veut tout dire sur la manière dont on aborde la chose et nous ramène, en fin de compte, au mêmes schémas qu'on utilise dans la vie de tous les jours. Et chez certains ça se quantifie en nombre de photos souvenirs, de cuites ou de marques de bronzages collectionnées.

Moi j'aurais plutôt tendance à laissé mon esprit vagabondé. J'ai toujours ce petit coté "errant", à suivre les choses au gré de mes envies et motivations. En repensant à mes meilleurs souvenirs de vacances, je songe à ces longues après-midi d'insouciances lycéennes ; où le jour de la semaine n'a pas d'importance, où l'heure à laquelle on se couche et où l'on se lève ne change rien, où l'on fait juste se dont on rêve sur l'instant.

Bien sur je considère que l'un n'empêche pas l'autre, il est un temps pour tout. Il n'y a pas de honte à avoir de perdre ses heures de vacances à s'ennuyer, et inversement à être plus productif que d'habitude en organisant (et dieu sait que cela demande des efforts) un séjour.
L'important en fin de compte c'est peut être les souvenirs qui subsistent de ces moments là. Alors profitons en comme il nous plaira, de toute façon il n'existe qu'une seule et unique chose immuable dans cet univers ! Le jour de la rentrée on se dit tout le temps une seule chose : "mince...c'est quand les prochaines ?"

samedi 6 juin 2009

Gay Pride






Ressentit étrange aujourd’hui samedi 6 Juin 2009, journée officielle de la Marche des Fiertés à Montpellier. Partout en ville ; des drapeaux arc-en-ciel, des confettis, des couleurs dans le ciel, sur le sol, sur les corps, de la musique à tout rompre et la fête, mélange de carnaval et de protestation.

Après coup je réalise que j’étais tirailler par la curiosité et la crainte, j’ai préféré ne pas y aller. Ce n’est pas comme si je m’étais réellement posé la question en fait. Elle était juste asser présente dans ma tête pour ne pas être trop dérangeante. Pourtant je suis quand même sortit en ville, j’avais « des trucs à faire », prétexte bricolé par mon inconscient, mauvais tour joué à ma conscience.

Une fois dehors, un terrible malaise s’installe en moi. La ville semble en état de siège, les murs et le sol vibrent, au loin résonne le bruit d’une foule en liesse, comme s’ils étaient enfin libre, ils crient, chantent, dansent, clament au monde entier leur existence, leur force. Moi, je me sent fragile, mis à nu, suspect, incomplet, pas à ma place, sans vraiment savoir où elle se trouve.
Je me sent lâche, je me sent coupable, ces gens qui par leur seule présence affirment ce que l’on voudrait hurlé parfois à la Terre entière et moi qui suit là, pathétique mortel qui frôle les murs et cherche à disparaître.

On aspire tous les jours à pouvoir se montré tel que l’on est, et pourtant la seule journée ou cela semble permis, je ressent de la gène, presque de la honte. Et j’ai honte d’avoir honte. Peut être qu’après tout je m’assume sans m’assumer.

Le défilé je l’ai aperçu de loin, à peine un regard en arrière que je prend mes jambes à mon cou, je fuit la foule de mes « semblables », comme si j’avais peur d’être emporté, peur d’être remarqué, peur que quelques uns de mes vieux démons se cacheraient par mis ces hommes et ces femmes. Expérience traumatisante, je suis mort de trouille, j’attend un miracle, et il ne se fait pas attendre longtemps. Venu du ciel, un torrent s’abat sur le bitume tiède et les corps à demi nu encore fiévreux. Il pleut comme jamais, un orage capricieux, un déluge d’une violence inouïe, les gens regardent la pluie tombé comme un spectacle nouveau qui les effraie et les fascine. L’eau ruisselle dans les rues, comme répondant à ma prière, elle noie les rires et les cris loin de moi.

Dispersaient, mes nuages font place à un soleil timide, il n’y à plus le moindre confetti sur le sol, tout est déjà oublié, nettoyé, ravalé. Et je sais déjà que j’ai eut tort, que le plus difficile des combats ne se mènera pas dehors.

Derniers achats jeux DS (& i)

Une petite maj de mon Game Wall DS qui s'est pas mal enrichit depuis le début de l'année. Je suis passé à la DSi, pleins de petites modifications fort réjouissantes ; un menu plus design, des fonctions mieux adaptées (redémarrage console, réglage volume), un navigateur web, la possibilité de mettre une carte mémoire, la convertion étoiles/nintendo points et le DSi Ware pour acheté en ligne, l'appareil photo et sa panoplie d'effets de retouches qui permet quelques bons délires. Ca reste quand même qu'une DS améliorée, pas indispensable, d'autant qu'on a perdu le slot GBA au passage mais j'avais envie de me faire plaisir :p

Au niveau des jeux ; très bonnes surprises avec Suikoden Tirkreis, surement l'un des meilleurs rpg de la console. Un peu de baston avec Bleach The Dark Soul, enfin sortit en france. Chrono Trigger, juste culte et indispensable, FFCC Echoes of Time, vraiment fun à jouer en multi je me demande qui à le courage d'y jouer sur wii par contre. Petits délires avec GTA China Town Wars le jeu utilise bien les atouts proposés par la console. Professeur Layton et l'étrange village, cadeau de ce bon vieux Guilhem et qui m'a plutot surpris, on devient vite accro à toutes ces petites énigmes. Enfin retour en enfance avec Yoshi Island DS et Pokemon Platine, deux titres un peu léger pour passé le temps.

mardi 26 mai 2009

La fin de la Fin du Monde


La scène finale se déroule devant une fontaine inanimé, un soir de fin de semaine, l'air est chaud et la ville grouille de fêtards. Après l'apocalypse des sentiments, le cœur lui, n'est pas à la fête, je m'apprête à mettre un terme à quelques mois de relations, de sentiments, de bons et de moins bons souvenirs. Je me sent l'assassin et la victime, mais il n'est pas question de jugements pour l'un ou l'autre. On s'échange quelques affaires, objets symboliques qui représentaient le lien ; « je te rend ton cœur » voilà une belle phrase exprimé par un ami et qui résume tout l'enjeu.
Comment justifié que l'on passe d'une brulante passion à l'indifférence la plus quelconque, des dizaines de raisons me passent par la tête mais en même temps aucune d'elle ne semble avoir de valeur. On aime sans raisons, la logique ne fait pas partit des histoires d'amour, alors pourquoi lorsqu'elles se terminent on exige des explications, des démonstrations, des preuves ? C'est sans doutes une sorte d'auto défense, un drôle de mélange entre notre capacité de raisonnement et notre instinct de survie.

Parfois on est tellement persuadé que quelque chose est pour nous, que c'est ce dont on avait toujours rêver, que lorsque les conditions sont à peu près réunis, on s'installe dans une relation, on se crée des repères, cela amène une routine. Les « je t'aime » n'ont plus tout à fait le même sens, la même saveur. C'est notre corps tout entier qui hurle, notre inconscient qui manifeste toute sa détresse, mais l'on ferme les yeux, de peur de voir que le tableau à vraiment commencé à noircir, de peur de devoir reconnaître que l'on s'est trompé, qu'il faudra peut être recommencé, qu'il faudra reprendre à l'autre ce que l'on a donné. Voilà ce que c'est que s'enfermer dans une relation.


J'ai le sentiment d'avoir passé des mois à lutter contre un ennemi invisible et omniprésent, que j'ai tenté d'ignorer, de museler, et enfin d'éradiquer.
J'ai sacrifié, en vain, beaucoup énergie à ce combat intérieur, pas étonnant qu'après il ne me restait plus assez de forces pour affronter l'extérieur. Tout me semblait négatif, insupportable, désespéré.

J'ai néanmoins tiré quelques leçons de cette histoire ;
on ne vit pas d'amour et d'eau fraiche,
les histoires mi-passionnelle mi-fusionnelle m'étouffent et m'essoufflent rapidement, et enfin,
je devrais toujours prendre le temps de m'écoutai.

Les Princes charmant n'existent pas uniquement pour venir à notre rescousse, et l'on ne raconte jamais comment ca se passe une fois qu'ils eurent beaucoup d'enfants...
J'ai l'impression de sortir de mon petit « conte de fée », pas que je sois devenu cynique et blasé de l'amour ; ce genre d'attitude pessimiste ne me correspond pas. Je sent juste que mon regard sur les relations amoureuses, mes attentes, mes aspirations, ont évolué, pour se rapprocher de quelque chose de moins idéaliste, moins adolescent peut être, j'imagine que c'est aussi comme cela qu'on grandit.

Faire une place pour l'autre dans sa vie n'est pas quelque chose d'évident, tout est une question d'équilibre, de rythme, gare aux excès de vitesse ! On s'imagine parfois qu'on peut bruler les étapes, la passion amoureuse nous donne ce sentiment que rien ne peut nous arrêter. On se sent invincible, c'est un sentiment génial et unique qui nous porte, oui je m'y suis laissé prendre, j'aurais pu soulevé des montagnes. Mais lorsque l'on ralentit sa course, on se rend compte que son partenaire est déjà loin devant.

Finalement on est seul, l'unique osmose que l'on connait est celle qui précède notre naissance, après on peut passé sa vie à chercher à revivre quelque chose d'aussi sécurisant et harmonieux c'est un sentiment qu'on ne retrouvera jamais. J'imagine que c'est le fruit de mon éducation, jusqu'à présent j'essayais d'appliqué les termes « faire ca vie avec quelqu'un » au sens propre. Le bonheur ne passe pas par l'autre, c'est cet autre qui en fait partit, avec un tas d'autres choses. C'est une responsabilité bien trop grande que le bonheur de cet « autre ».

On finit par ne plus se battre, ouvrir les yeux, accepter, parce que l'on sait que c'est ce qu'il faut faire.
Et puis vient l'heure de la séparation physique, géographique. Dernière épreuve à franchir, ultime saut vers l'inconnu. C'est un mélange de soulagement, de culpabilité, de doutes et de certitudes.
On s'en va tous les deux dans la même direction, cette fois c'est moi qui suis devant et je ne suit pas, j'avance. Doucement nos chemins se séparent, juste un regard en arrière ; il s'éloigne, il se fond dans la masse, nous revoilà deux inconnus dans la foule.

C'est terminé mais en même temps ce n'est que le début d'autre chose.

samedi 21 mars 2009

Ménage de Printemps


Finit l'hiver ! Le soleil retarde chaque jour un peu plus sa course avec la lune, les premiers bourgeons éclosent et les plus téméraires ont déjà sortis leurs tongs.
Il y a comme une effervescence dans l'air, tout le monde ne parle plus que de plage, fêtes et barbecues, et comme je les comprend !

On a eut un hiver long, froid, et humide.

Aujourd'hui le printemps est enfin de retour et j'éprouve le besoin d'alléger ma vie, faire le vide et me trouver de nouveaux buts. Ce week end je vais faire un peu de rangement chez moi ; remettre en ordre mes placards et mes idées. J'ai passé la fin de l'hiver à roucoulé et maintenant que les choses sont à peu près stabilisés j'ai envie de changements. Changer de boulot, sera donc ma nouvelle priorité pour les mois à venir. Me revoici donc plongé dans les CV et autres lettres de motivation en vue du salon pour l'emploi qui se tiendra le mois prochain à Montpellier. Patience et enthousiasme sont de rigueur !

mardi 3 mars 2009

Le Mois qui finissait Trois Jours trop Tôt.

Février est un mois particulier, premièrement parce qu'il est le plus court de tous et que son nombre de jours fluctue régulièrement.

Février est aussi le mois du changement, de l'évolution et en même temps il est toujours dans la continuité, dans la récurrence.

Chaque année c'est un mois où il se passe quelque chose pour moi, bon certes, à cette période il y a une déferlante d'anniversaires, à commencé par le mien. Mais depuis quelques années j'ai remarqué que c'était toujours à ce moment là que quelque chose de décisif se jouait pour moi ; il y a deux ans j'arrêtais la fac à cette période, pas très glorieux je le reconnais. L'année passé je signais mon CDI, et pour 2009 il sera marqué par ma rencontre avec mon petit homme.

Voilà qui laisse songeur pour les années à venir. En attendant, je viens de fêter mes 23ans, aie aie aie, sa commence à faire un peu trop de lumière toutes ces bougies sur le gâteau ! Merci encore pour cette soirée d'anniversaire les amis :)

jeudi 19 février 2009

Bon Anniversaire la Brise !


Le 19 février 1985 venait au monde un petit garçon pas comme les autres, du nom de Fabien, il a apprit à marcher, il est tomber aussi, mais il s'est relevé plus souvent qu'il ne le croit. Il est aller à l'école comme tous les autres, il a grandit, peut être un peu vite, mais c'est la vie qui veut ça.

Aujourd'hui je suis heureux de pouvoir fêter tes 24ans et j'espère que nous resterons amis encore des années et que tu continueras de me faire avancer grace à ton souffle.

Voilà je sais que tu ne voulais pas qu'on te le souhaite, mais tu me connais, toujours à faire le contraire de ce que l'on me dis :p
Gros bisou mon Komo !!!

mardi 17 février 2009

Once upon a time ...


Tout commence dans ce lieu de rendez-vous théorique, site où ce rencontrent les rêves et les déceptions des milliers d'âmes en quête de leur sœur. De profil en profil je me suis vite sentit prit dans la toile.
Puis vient un premier signe virtuel de toi, un mail ; des pixels embarrassés qui s'agitent et forment des mots timides qui m'intimident. Tes messages deviennent de plus en plus captivant. Je dois l'avouer, je ne m'attendais pas à cela, je ne m'attendais vraiment pas à toi.

J'appréhende notre rencontre : 1er Rendez-vous à l'air libre, déconnecté mais pas tout à fait dans le monde réel encore, les autres passent et repassent autour de nous, on y est sans y être.
On se croise à peine et déjà on se laisse, avec nos impressions, nos espoirs, nos doutes.
L'excitation me noue l'estomac, je suis désemparé : l'homme téméraire que je m'imaginais être à préféré s'enfuir devant toi cette fois, alors je sent à nouveau renaitre l'adolescent inquiet et passionné en moi. On se découvre, on échange un premier baiser, avec maladresse et exaltation.

Ça brûle à l'intérieur et cette fois ça ne fait plus mal, j'ai le trac de rejouer l'Amour avec toi, je redoute mais en même temps je meurt d'envie de cette histoire sentimentale entre nous deux, une scène, un acte, pourquoi pas un levé de rideau pour la vie ?

Je suis amoureux, j'aime, j'aime encore, j'aime à nouveau, je n'ose croire que j'aime, je n'ai même pas peur de t'aimer, tu m'aimes aussi, c'est si fort, omniprésent, cela semble avoir toujours été là, en nous, c'est neuf mais familier, c'est inquiétant et rassurant. Une semaine seulement et pourtant il me semble que tu as toujours fait partit de ma vie, c'est fou, c'est illogique, c'est déraisonnable, je m'agite mais les mots me manquent et il ne me reste qu'un doux sentiment de frustration, je suis bien obligé d'accepter l'existence de cet émoi entre nous même si je ne comprend pas son origine.

Je pense à toi, j'ai envie de plonger mes yeux dans les tiens, d'entendre ta voix réconfortante, d'effleurer ta peau, d'embrasser tes lèvres, de te raconter mon enfance, de voir le monde à tes cotés, de te présenter aux miens, de rire avec toi jusqu'aux larmes, d'entrevoir tes blessures et de lever le voile sur les miennes, de me confier à toi, je veux inventer des mots pour toi, je veux écrire pour nous et je souris à l'idée que tu lises ce piètre essai sur mes sentiments à ton égard, je veux qu'on se fasse de candides promesses, j'ai envie de voir le soleil illuminé ton visage, de voir ton corps au clair de lune, de ne faire qu'un avec toi.

Je rêve de te faire rentrer dans mon univers, de découvrir le tien et d'en construire un nouveau avec toi dedans.

dimanche 8 février 2009

Apocalypse Please

Depuis quelques temps déjà, j'étais atteint d'un mal étrange. Une blessure nouvelle, invisible mais profonde, que j'avais caché à tout le monde, moi le premier.

Par fierté peut être, par craintes surtout, j'ai cette habitude à me croire invincible, solide et capable de me relever de tout après ce que j'ai déjà enduré.
A ce moment là je sortais d'une histoire qui avait mal tourné après un an et demi, alors que sont deux petits mois auprès d'un garçon, presque un inconnu, en comparaison ?

Lorsque j'en ai prit conscience je me suis demander comment je pouvais être encore aussi vulnérable, désemparé. J'éprouvais un vide, un manque, sentiment étrange d'avoir été dépouiller de quelque chose de vital pour moi.
Ce que j'ai perdu c'était ma capacité à aimé, mon désir d'aller vers l'autre, mon envie de faire rentrer l'autre dans ma vie et de lui donner de l'importance.
Tout l'amour dont j'étais capable je l'ai consumé jusqu'à la dernière goutte et voilà que je me retrouvais dans l'incapacité d'éprouver à nouveau le moindre sentiment sincère pour un garçon.

Le remède je l'ai trouvé par hasard.

Il y a un peu plus d'un mois, un nouvel espoir est apparut au creux de la nuit, né de l'ardent désir inéluctable entre moi et mon ex amant.

L'histoire à reprit là où elle s'était arrêté ; dans ses bras.
Sa chaleur, son odeur, sa voix, sa présence, j'ai du bâillonné mon sur-moi pour me laisser aller à nouveau à cette alchimie, presque surnaturelle, qu'il y avait entre nos deux corps ; enlacés, l'un contre l'autre, complets, exclusifs, hors la loi, hors de la morale et hors du temps.

L'étincelle rallume une flamme vacillante qui peine à trouvé sa place dans l'obscurité.

Mais il y a des histoires qui sont écrites sans fin heureuse, celle-ci en fait partie j'imagine.
On profite, ça dure une heure, une nuit, une semaine, au final ce n'est qu'un instant. On ferme les yeux sur tout le reste, résolu à notre destinée funeste, on discute, on mange, on boit, on rigole, on fait l'amour, on recommence, on parle d'hier, on s'imagine ailleurs, autre part, à un autre moment, on ne parle pas de demain.
Demain c'est la fin du monde, tout ce qui à existé n'aura plus aucun sens, alors on cherche seulement à donné du sens au moment présent, existé pour existé, cela lui suffit.

Dans un ultime effort j'écris le dernier chapitre de l'histoire resté en suspend et je me sent enfin soulagé.

samedi 7 février 2009

Un an de Relay


Samedi 31 Janvier, un an jour pour jour, je signais mon contrat et je faisais mes premiers pas hésitants dans la vente. Depuis, ma "carrière" a connu bien des hauts et des bas, après avoir fait les ouvertures et les fermetures, la seule chose que je peux affirmer c'est que je ne suis vraiment pas du matin !

Même si le boulot est devenu mortellement répétitif, j'avoue être sans cesse surpris par les gens ; les collègues d'abord, j'ignore encore ce qui est responsable de l'étrange phénomène que je vais décrire. Pendant trois mois il ne se passe rien, tout le monde fait son boulot comme il faut, on s'adore tous. Un jour quelqu'un décide que "sa ne peut plus durée comme ca !", de vieilles rancoeurs se réveillent, on choisit un ou deux bouc émissaires qui feront l'objet de toute la frustration des employés du magasin. Un jour l'équipe change. Et six mois après on recommence, et se sont les anciens persécutés qui se mettent à enfoncés les nouveaux. J'imagine qu'on peut appeler cela la "chaine alimentaire de la vie active".

Après il y a les autres, les clients. A force d'avoir une telle masse humaine qui passe devant soit on finit par les distingués en sous catégories, histoire d'y voir plus clair.
Les agressifs, super pressés ou levés du pied gauche qui ont décidé que de toute façon ils n'avaient pas besoin d'être agréable.
Les bienveillants, si rares et si agréables qu'on est souvent déstabilisés. En général ces gens là savent ce que c'est que le boulot dans le commerce.
Les habitués qui estiment avoir suffisamment dis "bonjour, merci, au revoir" depuis le temps.
Les ados débiles, on été vraiment comme cela à leur âge ?
Les largués de la vie et relou divers, parfois je me dis que la clope c'est pas asser efficace, on devrait vendre des cordes avec !

Quelques détails qui m'ont marqué : le jour où une cliente à rouler par terre façon Fort Boyard pour se glisser dans le magasin pendant que je fermais la grille.
La fois ou une de nos pires clientes, un peu schizo, est venu me dire "en fait vous ne vendez pas seulement des journaux, vous faites du social et de l'acceuil psychologique aussi." Et dire qu'on est payé au SMIC !
Ma première fermeture un dimanche soir du mois de juillet, atroce.
Le client dont je suis éperdument tombé amoureux, et en même temps le moment où j'ai compris qu'on se passait plus facilement de moi que de la clope.
L'astmathique, objet de milles fantasmes, célèbre malgré lui, mais que je suis incapable d'aborder.
Les fous rires du vendredi.

Bon n'oublions pas que toutes les bonnes choses ont une fin hein !
En attendant de passé le Relay, je lève mon verre au travail qui paie le loyer !

dimanche 11 janvier 2009

La vérité sur les sites de rencontres


Internet recèle de nombreux univers.


Cette fois ce qui m'intéresse se sont les sites de rencontres, gay bien évidement. Ne vous inquiétez pas, apparemment chez nos amis les hétéros, ca se passe pareil, à quelques détails prêt, donc cet article est un peu universel.

Voilà bien longtemps que vous êtes célibataires, de longues soirées passé seul devant votre ordinateur on fait de vous un célibataire endurcit mais vous ne vous voyez pas finir vieux garçon.

Par chance le bonheur est à porté de clic ! On ne compte plus le nombre de sites qui offrent ce genre de service, l'homme de votre vie est là, quelque part, et s'il n'y est pas et bien ils vont vous en faire un de toute pièce ! Par âge, par taille, par poids, par origines, par couleurs de cheveux/yeux, par sport pratiqué, par genre de films favoris, par marque de gel douche utilisé, par race de chien préféré, bref, statistiquement on peut forcément trouvez quelqu'un qui vous correspond.

Sa y est vous avez franchit le pas, après avoir répondus à de nombreuses questions vous obtiendrez un profil aussi précis que la fiche technique d'un appareil électroménager multi-fonctions. Vous choisissez une photo, on prendra soin d'éviter celles où vous n'étiez pas au top ; une grimace, une pose grotesque sont proscrites ! Au royaume des apparences, l'aveugle est foutu dehors avec un coup de pied au cul !

Vois voilà prêt et aussi calé qu'un professionnel du marketing, des milliers de célibataires n'attendent plus que vous pour comblé le manque de leur vie et là … surprise, les premiers messages arrivent dans votre petite boite au lettre toute neuve et l'on vous explique que l'amour vous le trouverez peut etre, ok, mais pas à n'importe quel prix. Pour seulement une trentaine d'euros vous pourrez profité à loisir des services offert par le site web, à commencé par la messagerie et le chat pendant trois mois.
L'offre va plus loin, si vous choisissez le forfait « un an tous services compris et parrainage d'un ami » vous aurez droit à une réduction et en prime votre profil sera « mis en avant » dans la galerie des célibataires désespérés en voie de disparition, la chance ! Quelque chose cloche ? Ah oui effectivement, il va falloir faire durée le célibat quelques mois si vous voulez rentabilisez votre investissement. Mais après tout, on vous promet que dans quelques temps vous vivrez d'amour et d'eau fraiches, du moins on est sur que vous ne tiendrez pas longtemps sans eau !

Vous n'êtes pas tout à fait résigné encore, il vous reste toujours la possibilité de parcourir le catalogue, pardon, la liste des profils, et d'espéré qu'un riche célibataire vous remarque et veuille bien vous contacter.
Là aussi on a droit à quelques surprises ou frayeurs.

D'abord il y a ceux qui ont une vieille photo d'eux, la seule, et qui sont resté éternellement jeunes, le temps ne semble avoir aucune emprise sur ces gens là, qu'ils en ont de la chance.

Il y a aussi ceux qui ne sont là que pour une seule chose, le cul. Plus qu'un désir, c'est un besoin, une nécessité, une urgence chez eux qui les rend aussi agréable que des toxicos en manque.
Dans leur quête effréné du plaisir ils en oublient la moitié des choses, à commencé par les lettres : « slt ss tro cho g envi 2 toi, ta 1 cam ? » j'avoue que c'est aussi excitant que faire une partie de scrabble avec un dyslexique.

Après il y à les profils plus particuliers mais qu'on retrouve à coup sur.

Le moche trop sur de lui qui se prend pour un canon mais qui refuse de montrer sa photo, il est « connus » lui, l'avantage c'est que le jour de la rencontre on sera forcément surpris, il fait passé cela pour de l'authenticité.

Le timide, plus inhibé qu'une huitre, son pseudo commence souvent par un prénom suivit d'une foule de chiffres ; max311985, jerome62 et autres qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec lui. A chaque conversation il viendra te redemander qui tu es déjà, encore une « perle » parmi d'autres.

Le gars bien sous tout rapport, apparemment il à tout pour plaire, mais non vous ne rêvez pas, lui aussi est inscrit sur le même site de rencontres que vous, il ne comprend pas trop pourquoi sa marche pas avec les mecs, c'est vrai quoi, quel mal y a t-il à butiné un peu toutes les fleurs ? De toute façon il se lasse d'un mec au bout d'un mois maximum.

Le barge, cas social de service, il est bourré d'antidépresseurs, à tous les coups il souffre de phobie sociale, il a eut une enfance traumatisante, son ex l'a trompé les trois fois où ils se sont remis ensembles mais lui il sait très bien que c'est sa faute, car de toute façon qui voudrait de lui.

La diva, il s'affiche sur des tonnes de photos, a peine mise en scène, dans des lieux branchés ou avec d'autres inconnus qui portent les mêmes fringues que lui à quelques détails prêt car ils veulent conserver leur « identité » ! En général ils se connectent régulièrement sur le site, mais ne rêvez pas, c'est dans l'unique but de voir s'ils sont toujours dans le top cinq des profils les plus visités.

Le vieux, il y en a toujours un, avec le porte feuille dans le pantalon je précise, là prêt à draguouiller le premier jeune qui passe. Attention à toi petit naïf, il est fort probable que ton amant si mur ait un gosse qui soit dans la même classe que toi au lycée !

Celui qui à un clavier a trois touches, on pourrait douter que ces personnes existent vraiment d'ailleurs, leur vocabulaire se compose de trois mots : oui, non, lol. Ils attendent en général qu'on se soit un peu trop étendu dans un beau monologue pour enfin se révéler, « au fait, t actif ou passif ? ».

La fleur bleu, il est si romantique que les points de ces « i » ressemblent même a des cœurs, il vous kiffe (qui à dit que le romantisme c'était incompatible avec la djeuns attitude) déjà alors que vous lui avez juste demander s'il était en forme. Il risque à tout moment de faire une crise de jalousie s'il apprend que vous discutez avec un autre homme en venant sur le site de rencontres...

Celui que vous ne rencontrerez jamais, apparemment son unique but en venant sur le site était de se faire une collection incroyable de contacts sur son msn.
Celui qui veux vous rencontrez alors que vous avez échangé deux mots, de toute façon lui il n'a pas de temps a perdre devant son pc, alors soit vous vous voyez illico, soit il vous zappe, au risque de tombé sur un nouveau psychopathe.

Le gars en couple libre, un de mes préférés, ils sont en couples, il aime vraiment son copain, il vous l'a dit, de toute façon ils sont ensembles depuis six mois ! Mais bon, la vie, le quotidien ont déjà eut raison de leur passion, alors ils viennent chercher un peu de chair fraiche parce que eux ils croient en l'amour et que leur histoire trop belle ne peut durée que s'ils vont voir ailleurs.

L'homme qui ne croit plus en l'amour, il à 29ans, c'est finit pour lui, il a tout vu et tout essayé déjà et il à dépassé la date limite de consommation, et il en à conscience, grand blasé de la vie il croit que l'amour est un énorme mensonge qu'on raconte aux enfants, il ne croit plus à ces conneries ! En attendant il continue de venir faire le tour des profils.

N'oublions pas celui qui aime toujours son ex, ou encore l'homme qui cherche une relation très discrète, celui qui répond jamais aux messages, celui qui habite a 800km de chez vous et dont vous êtes sur que c'est le bon, celui qui est dans la région pour le week end et qui du coup fait suivre sa localisation dans son profil, celui qui vis par et pour le milieux, celui qui s'assume a 0%, celui qui vous parle pendant des heures puis disparait du jour au lendemain, celui qui en dit plus qu'il n'en fait, et bien d'autres encore.

Alors j'ignore si le bonheur se trouve ou pas sur love.com, mais je vous souhaite un bon courage pour trouver l'âme frère ou soeur et peu importe d'où il viendra.

vendredi 9 janvier 2009

Le Bonhomme de Neige

Comme quoi tout peut arriver cette année.

Cela n'aura surement échappé à personne, il a neigé dans le sud. Et à gros flocons je vous prie ! Comme si un nuage s'était déchiré en deux, des millions de petites étoiles glacés, enfin libre, se sont répandus un peu partout sur la ville, tapissant les rues d'un blanc immaculé.

C'était très joli, cela dit, je n'ai pas pu vraiment en profité puisque j'étais piégé à l'intérieur, après il y a ceux pour qui c'était un cauchemar à vivre, ils ont étaient retardé/coincé/terrifié/gelé. Moi j'adore, c'est tellement rare chez nous que cela prend une ampleur presque surnaturelle, le froid envahit chaque recoin, la ville ralentit, le temps se fige et les gens se rapprochent pour se donner de la chaleur. L'espace d'une seconde je suis redevenu un gosse, le nez collé contre le carreau, qui s'écrie "Oh ! Il neige !".

En ce moment je me sent l'âme d'un Bonhomme de Neige. Je me sent tout froid à l'intérieur, un peu comme si j'avais cristallisé tout un tas de souvenirs autour de moi. Je me tourne vers le soleil, mes membres gelés ont reprit vie mais je fond doucement, sans m'en rendre compte. Au s'cours, je vais vraiment finir par me liquéfier devant lui !

mardi 6 janvier 2009

Voices of The Lifestream


Voilà qui pourrait intéresser les fans de FF.
J'ai découvert il y a peu de temps ceci sur le web http://ff7.ocremix.org .

Final Fantasy VII : Voices of the Lifestream fait partit de ces projets fous réalisé par des fans ambitieux.
Voices of the Lifestream est un album composé à partir de remix de l'OST du célèbre FF7 composé à l'époque par le célèbre Nobuo Uematsu.
L'album est découpé en quatre CD ; Crisis, Dirge, Advent et Order, cela fait bien sur directement référence aux jeux qui composent la compilation estampillé FF7.

De la techno, au rock, en passant par le classique et le jazz, Voices of the Lifestream est tout cela en même temps ; des arrangements audacieux, originaux et variés qui apportent parfois un nouveau souffle aux thèmes musicaux que l'on connait pour la plupart par coeur !
Enfin je précise que cet album est disponible en libre téléchargement, alors se serait dommage de se priver.

jeudi 1 janvier 2009

2009


Nous y voilà, l'an 2009, enfin ou déjà c'est au choix. A priori, il n'y a pas grand chose qui a changé entre hier et aujourd'hui, si ce n'est ce sentiment jubilatoire qui m'a porté depuis que je me suis réveiller ; comme si tout d'un coup je m'étais mit à songer aux douze prochains mois qui m'attendent, aux bons moments, aux tristes nouvelles, aux changements et aux habitudes, à ces nouvelles personnes que je vais rencontrer et à ceux que je vais surement oubliés, enfin, à toutes ces choses que je vais faire et celles que je reporterais tout le temps au lendemain.

Je regarde le chemin parcourut, et j'en retire suffisamment de satisfaction pour pouvoir me dire que je suis heureux en ce moment, et franchement ça fait du bien, tellement de bien d'ailleurs, que se soir j'avais presque honte d'afficher mon sourire de réjouit quand les autres me parlent de leurs malheurs, de leurs souffrances, de leurs tristesses.
Qu'est ce que j'ai de plus pour me revendiquer comme faisant partit des "gens heureux", à première vue pas grand chose, mais en y réfléchissant bien je me sent chanceux.
J'ai la chance d'avoir un boulot et un toit, d'avoir de quoi m'assurer une vie tout à fait convenable, la chance d'être aussi bien entouré et d'être compris, d'avoir une famille que j'adore et qui m'aime quatre fois plus, d'avoir des amis avec qui je me sent moi même, de faire des rencontres fantastiques, la chance aussi d'avoir la vie devant moi et la possibilité de faire ce que j'ai envie si je m'en donne les moyens.

Je profite de cet état d'euphorie avant qu'il ne se dissipe, je n'ai pas encore décuvé du réveillon moi, rassurez vous, en y réfléchissant bien, cet étalage de bonheur naïf est d'ordre purement chimique, je suis littéralement ivre d'endorphine ; j'ai passé une excellente soirée, parfaite alchimie entre hier et aujourd'hui, un moment à part où les choses naissent et où d'autres meurent, où de simples atomes s'agitent les uns contre les autres et donnent tout son sens à la vie. On a rigolé, on a perpétué nos traditions candide et on s'en est inventés de nouvelles, on s'est remémoré nos souvenirs de vacances, on a discuté de tout et de rien, on a fait des projets pour demain, on c'est retrouvés.

J'écris rapidement tout cela, un peu comme pour préserver les petites bulles de joie qui pétillent autour de moi et s'évanouissent dans le vide. On ne fait pas durée les choses éternellement et c'est mieux comme cela d'ailleurs, mais on à le devoir de se crée des souvenirs, c'est tout ce qui reste de nos années passés. Pour moi se blog en est l'illustration parfaite, il est remplit de mots, de clichés et d'émotions que je n'ai ressentit qu'une fois mais que j'ai rendu éternels et universels, renaissant sous un nouveau jour à chaque fois que nous portons notre regard dessus.
Voilà MA réponse à la question sur le sens de ce blog, j'espère que vous prendrez encore autant de plaisir à y lire mes coups de blues, de folies et mes mésaventures que j'en ait en les restituant à l'écrit sur ses pages virtuelles.

Seb