vendredi 13 décembre 2013

Le Chercheur d'Or

C’est une nuit de décembre, les étoiles sont radieuses, la lune est un énorme croissant d’argent, l’air est stagnant, glacé. Dehors rien ne bouge, pas même un frémissement, le destin semble suspendu, le temps figé dans sa course. Il y a comme quelque chose de mystique cette nuit.

Je repense à toutes ces âmes avec lesquelles je me suis mêlés, tous ces corps auxquels je me suis abandonné. Tout cela forme en moi comme une immense mer de solitude dont la surface n’est troublé que par la dérive de mon esprit. C’est bien aussi, se laisser aller au fil de l’eau, on se sent porté et on avance ainsi en espérant qu’un truc finira bien par nous arriver, une île, un navire, un récif. N’importe quoi mais pas la noyade.

C’est comme ce soir là, tu es rentré chez toi, sans un mot, sans même te retourner, ce n’était pas nécessaire, on avait compris que c’était la fin, la vraie. Dès le début on savait tout deux que ce ne serait pas le genre d’histoire qu’on termine par « et ils vécurent heureux ».

Tu te désoles que je te donne de l’or, mais qu’entre tes doigts ce ne soit plus que du sable stérile. Plus je donne et plus tu t’enlises, tu ériges des murailles éphémères que les vagues auront tôt fait d’emporter. Pour finir, tu creuses, persuadé qu’après tout, tu trouveras peut être la pépite parmi tous ces grains.

Depuis je ressent se vide à la place que tu occupais, même si c’est toujours moins blessant qu’une écharde planté dans le coeur. C’est un hiver sans fin qui s’installe, une sensation d’apaisement l’accompagne et la vie se fige sous la neige en attendant de renaitre, car c’est ainsi que tourne le monde.

Il m’a fallut un peu de temps pour comprendre pourquoi la vie cherchait à me donner encore la même leçon. Je t’ai accepté, je t’ai aimé du mieux que je pouvais, sans conditions, sans attentes et persuadé que j’en mourrais avant de pouvoir en profité. Je t’ai aimé de cet amour noble qu’on ne trouve que dans les contes, mais les histoires restent des histoires et nous avons déjà vécu la notre. Ce n’était pas suffisant, pas assez pour te garder prêt de moi, tant pis et merci pour ce joli chapitre partagé avec toi.
Je m’imagine prédestiné à vivre une tragédie, écrire en vain encore et toujours, un rôle qui me convient bien dans le fond, je ne sais toujours pas comment être aimé.

mardi 19 novembre 2013

Effets Secondaires

Une heure quinze du matin et soir de semaine, encore seul dans mon pieu, je zone sur internet. Réseaux sociaux, sites de rencontres, tchats, je les ai tous fait vos soi-disants paradis virtuels. Je suis un zombie qui cherche désespérément un coeur à connecter, j’erre en croyant encore aux miracles dans ce monde où tout est un chiffre et une opération.

Je n’ai pas changé, je n’ai pas grandit, c’est pire que ça. Je suis un loup sans meute et pourtant je crève d’envie d’être des vôtres. Même si vous êtes des chiens, même s’il faut se battre, même s’il n’y en aura pas pour tout le monde.

J’oublie ce que ça fait, les rires, le bonheur, la quiétude. C’est simple, rassurant et tout devient désirable. La joie est une drogue dont on ingurgite les pilules sans se soucier du lendemain. On se bourre la gueule à coup de fous rires sans s’imaginer la cuite qui nous attend.

Ce soir plus qu’un autre, je suis seul, mon âme s’est replié dans un recoin sinistre de moi-même dont je préfère vous épargnez les détails. Je me sent abandonné et stupide.

J’ai vidé mes poches sur la table, fouillé mon sac comme un forcené, prit de détresse j’ai demandé « à l’aide », la douleur est revenu. Si seulement il me restait une goutte de cette félicité à m’injecter, une poussière de sérénité à renifler. Je suis en manque.

Hystérique, je me démène avec mes pensées, je voudrais lacérer ton coeur jusqu’à ce qu’il soit en miettes, enfin peut être serais je soulagé. Je suis devenu un monstre, un accro, mon overdose ne m’a pas calmé.

Incapable de briller par moi même, recroquevillé contre ce mur froid, j’offre un pitoyable spectacle. « Rend moi ma lumière s’il te plait. » C’est trop dur de te voir jouer avec, toi qui ne la prendra jamais au sérieux. Je me sent vide, éteint, faible. J’érige une muraille d’épines, tu t’agites autour, tu te blesses et ça ne me fait presque plus rien.
Je sais qu’on ne reprend jamais ce qu’on à donné, mais rend cette partie de moi que je t’ai confié, tu n’en as plus besoin, n'attends pas que je t’implore. Tu ne me comprend pas, mon coeur gelé, égaré dans cet hiver éternel a juste besoin d’être réchauffé.

lundi 19 août 2013

La solitude du Super Héros

Est-on un super héros parce qu’on est seul, ou devient-on seul parce qu’on est un super héros ?
La réponse se trouve peut être dans ce que tous ces personnages partagent en commun :

Le chevalier noir qui se complait dans ses ténèbres, l’homme aux griffes d’acier plus sauvage qu’un animal ou encore l’enfant d’un autre monde à la force surhumaine qui cherche éternellement sa place.

Chaque homme est différent, cette différence scelle leur destinée, trainant avec elle son lot d’épreuves, de traumatismes et de séparations. C’est elle qui marque les coeurs et la plupart s’en accommodent à peu près.
Mais parfois elle les poussent à choisir entre bien et mal, car la souffrance engendre aussi la force de conviction.

Et cette force servira à se venger, envers des innocents, des criminels, parfois ce sera une vengeance contre la fatalité, voire contre soi même. Il y a ceux qui blessent et ceux qui ne supportent plus de voir la souffrance. De ce point de vue, les Bons et les Mauvais ne sont pas si distinct, ils expriment juste au monde leur malêtre différemment.

Tout surhommes qu’ils soient, ils restent fondamentalement humain dans la mesure ou leur existence n’a de sens que dans le regard de l’autre.
Toutefois, ils font face à un dilemme, un choix s’impose à eux. Celui d’aimer ou pas, prendre le risque de perdre, de blesser, de mettre en danger l’être aimé. Alors de deux souffrances on choisit celle qui préservera l’autre, c’est aussi celle qui est la plus cruelle à vivre.

L’amour est à la fois force et faiblesse pour l’homme, il faut une grande capacité à aimer pour être prêt au sacrifice et en même temps on ne peut se permettre d’aimer lorsque le sort du monde repose sur sa seule paire d’épaules car l’amour rend égoïste, il vous pousse à faire des choix cruels.

Ce ne sont pas les super pouvoirs, la force herculéenne ou de miraculeux dons génétiques qui font la différence entre les héros et les hommes ordinaires. Il faut un coeur courageux pour se priver, il faut avoir un sens de la justice inaltérable pour être juste, il faut avoir une âme pure pour accepter de laisser partir l’autre.

Renoncer et se défaire, voilà la solitude du super héros, la condition inéluctable au bon accomplissement de leur mission.
Nous avons aussi parfois ce genre de décision à prendre, et puis au bout d’un moment le chagrin fait place à un nouveau sentiment, celui d’être plus fort, plus grand et comme les super héros nous nous sentons prêts à remporter encore plus de combats.

jeudi 9 mai 2013

La Chute


Combien de chutes dans la vie d’un Homme ?

Gamin déjà je m'agrippais au dos de mon chien tel Bastien sur son fidèle Falcor, le coeur à l’aventure avant que mes rêves ne se fracassent la tête la première.

Du moment où il tente de se hisser sur ses deux jambes pour aller plus vite, celui où, griser par le risque il se laisse prendre par la vitesse du compteur.
Jusqu’au moment où il découvre de nouveaux moyens d’aller encore plus vite, plus haut.

La chute ce n’est pas seulement la gravité qui nous rappelle brutalement à elle.

Après tout ne dit-on pas «tomber amoureux». Je parle de ces rares moments de bonheur qui nous font pousser des ailes.

Un instant j’ai cru m’affranchir des lois physiques, m’envoler vers cet Eden qu’on me promet depuis bien trop longtemps.

Comme toujours, tu allais trop vite pour moi, le souffle court j’essayais quand même de te suivre. Sans réfléchir j’ai foncé vers ce domaine interdit, forêt merveilleuse traversée d’éclats de lumières irisés.
Tu empruntes toujours des chemins peu sur avec une telle assurance, je n’allais pas redescendre sur terre tout desuite.

Ironie du sort, tu t’éclipsais comme une comète alors que je m’écroulais dans ton sillage.
Un gout de sang et de terre dans la bouche, c’est mon être tout entier qui venait d’être violemment rappeler à son monde. Sale et piteux je me suis mit à hurler ma douleur et ma colère sous le regard railleur des étoiles.

Tu m’as relevé et remit en selle, on à fait demi tour, laissant derrière nous ce paradis, cette ligne d’arrivée qu’on ne semble jamais pouvoir franchir ensemble. Il ne restait plus qu’une terrible souffrance et amertume qui irradiait dans mon corps.

La chute ce n’est pas seulement ma chair et mes os s’abimant sur le sol, pas seulement mon coeur qui s’affale et mon âme qui dégringole.
Ma chute c’est te voir toi, lui, eux, continuer leurs chemins sans jamais réussir à vous rattraper.

lundi 28 janvier 2013

Solitude d'une étoile

Depuis le ciel j’aperçois cette myriade de lueurs : étincelles, enseignes chatoyantes, ampoules dorées, bougies au sommet d’un gâteau, réverbères usés, flammes endormies.
Puis une à une elles s’éteignent. Comme un vent d’hiver qui vient souffler les dernières flammèches, un voile de ténèbres se replient sur le monde. Inexorablement mon ombre est submergé par cette masse obscure.
Je me débat, j'essai de garder la tête hors de cette océan d’encre mais plus je lutte et plus je m’enlise. La terreur fait place au désespoir, résigné, il ne me reste plus qu’a m’enfoncer dans la nuit.

Je me retiens de respirer aussi longtemps que je peux, avant que le néant n’infiltre mes poumons, je suffoque de se vide. Mes membres semblent avoir disparus, il n’y a plus de sensation, frissons, chaleurs, douleurs, tout à disparu. Un voile sombre recouvre ma vue.
Je ne suis plus qu’une conscience qui bascule vers les abysses.
Petit à petit je me laisse aller, l’esprit vagabonde et s’éparpille. Bercer par ce voyage sur le Styx je suis tenté de fermer les yeux. Mon âme dérive dans ce qui s’apparente à la fin du monde, pourtant la chute est sans fin. Il faut me ressaisir, avant de complètement m'habitué au noir.

Et puis au loin, un minuscule point attire mon attention, avec le dernier brin de volonté qu’il me reste je traine le souvenir de mon corps vers cet intrus. C’est la chose la plus belle que j’ai vu et ce sont bien mes yeux qui la voit. Elle m’éblouit tellement que je dois me protéger avec mes mains, elles sont de nouveaux là elles aussi. A mesure que je me rapproche de cette chaleur, le froid s’échappe de moi, sensations retrouvées.

Les contours de ce monde se dessinent, quatre traits et un cercle forment le croquis enfantin de mon être.
Ma silhouette difforme se précise : bras, jambes, buste, tête, oreilles, presque un homme à nouveau.

Elle est toute proche, maintenant que j’ai des jambes je me met à courir vers elle, mon coeur bat à tout rompre, si fort qu’il en devient douloureux, ça fait mal de vivre, je me rappelle maintenant.
Mes pieds s’enfoncent dans un sol instable, un sable d’obsidienne qui glisse entre mes orteils, la mémoire du corps me procure des sensations grisantes.

Un visage apparait peu à peu derrière cette lumière chaleureuse. Quel bonheur, cette lumière que je cherchais depuis toujours c’est la promesse de la fin de la solitude. Encore un peu et bientôt nous serons réunis.

Je tend ma main vers lui et il en fait de même, mon corps en transe frémit de joie, je reprend péniblement mon souffle.
On se sourit mutuellement, puis un détail m’inquiète, les cicatrices sur se corps me sont étrangement familières, ces yeux ont le même éclat. Je réalise soudain que mon propre corps est lumineux sinon comment pourrais je le discerner dans ces ténèbres.
Nos doigts finissent pas se rencontrer, le contact est froid et lisse comme de la glace, les gestes sont parfaitement mimés. La joie fait place à l’amertume et tel la succession des saisons, se sont toutes les émotions humaines qui me traversent.

Et de là haut, se sont les étoiles qui ricanent de se spectacle, sures que même la plus brillante d’entre elles est aussi la plus solitaire.

jeudi 4 octobre 2012

Epitaphe

Puisque les mots sont du bruit, des graffitis ou quelques pixels noir sur blanc tout au plus, je voulais te retenir pour toujours, égoïstement uni.

Tels deux astres rappelés par leurs orbites, je sent nos corps s’éloignés lentement. Peu à peu mon étreinte se relâche, ma main se fait moins pressante sur la tienne.

Trop tôt pour se quitter, trop jeune pour partir, notre histoire commencé au crépuscule s’achève à l’aube. Trop tard pour dire au revoir.

Ton sourire, ton regard, tes éclats de rire, tes manies, ta maladresse, tes peurs, tes rêves, la manière dont tu dort, le mot que tu ne peux pas t'empêcher de dire, ton odeur, ta chanson préféré, ta soif d’apprendre, la chaleur au creux de tes bras, le grain de ta personnalité. Tout cela manque déjà.

Chagrin et rancœur. J’en veux au monde, j’en veux au destin. Ma bonne étoile farceuse à fait se croisé nos chemins avant de leur faire prendre une voie sans issue.

Nos âmes se délient, méticuleuse alchimie que la séparation. En résulte un échange équivalent, je prend une part de toi, et toi, une de moi.
Notre bonheur, ce Grand Œuvre, à laissé une empreinte, proche de mes cicatrices, elle se mêle au reste pour crée une nouvelle teinte. Subtile essence de moi pour colorier la toile des lendemains.

Force, courage, désir, espoir, voilà tout ce que tu donnes, voilà aussi ce que tu reprend, là où tu part tu auras aussi besoin de tes bagages.
Amertume vite effacée, tu as donné plus que tu ne le crois, tu as reprit moins que je ne le pense.

Le cœur est une graine bien trop rare que l’on sème étourdiment. Ça fait toujours mal une parcelle de vie qui se détache de la notre.
La passion fait place à la solitude comme l’été à l’hiver, chaque saison apporte son lot de joies et de regrets, cycle régulier qui nous rappelle que nous sommes en vie.

Je libère ta main ultimes instants de chaleurs qui s’enfuient de toi, le sourire aux lèvres tu ne me regardes déjà plus mais tu sembles apaisé. Peine inconsolable et promesse de bravoure, je te laisse partir.

lundi 13 août 2012

Jeux Olympiques

Pourquoi avoir crée les Jeux Olympiques ? Dans la Grèce antique ils permettaient une trêve pendant les guerres, ils apportaient surtout une gloire immense à leurs vainqueurs, véritables héros que l’on couvraient d’offrandes et d’honneurs.

Chacun rêve de devenir le héros de sa vie d’une manière ou d’une autre. L’existence est une compétition et nous trouvons tous nos raisons pour y participer.

Nos jeux se sont terminés dimanche, évènement ironique et opportun, tout un symbole.
Après des semaines d’euphorie, de luttes, d’espoirs, de déceptions parfois. Je suis le perdant et toi le vainqueur.

J’ai fait le relais, le cent mètres, j’ai couru toutes les courses, j’ai participé aux combats, tel Hercule j’ai consciencieusement accomplit mes douze travaux, j’en suis passé par toutes les épreuves avec un objectif unique au bout.

J’ai progressé aussi, d’abord lentement, puis de mieux en mieux, un pied, un autre, l’un devant l’autre, encore, j’avance de plus en plus vite.
Quel sentiment grisant !
Les autres autour m’encouragent, on hurle mon nom, on m’exalte, la ligne eux ils la voient, ils en sont persuadés, ils pensent que je vais la franchir. La piste est dégagé, mes concurrents au tapis, qu’est ce qui te retiens ? Cours bon sang !

Je me suis élancé, confiant dans mes chances de victoires. Puis la flamme a vacillé. Un faux mouvement, une maladresse, une chute, une balle perdu ? La demi seconde qui te fait rater l’occasion de ta vie, celle qui réduit à néant tout ce en quoi tu avais fondé tes rêves.

J’attendais déjà au pied du podium, et puis revers. J’ai craché quelques dents et du sang, il m’a fallut une bonne heure pour faire partir se sale goût dans ma bouche. Déjà il ne me restait plus qu’a contempler les cendres de notre histoire, les restes du Phoenix. A présent tout n’est plus que rage et frustration.

Et je t’ai vu avec ce sourire. N’était-il pas la raison de cette compétition au fond ? Egoistement je ne pensais plus qu’à mon triomphe.
Au fond ce que je souhaitais, c’était te voir avec cette médaille autour du coup, cet éclat dorée, ce bonheur retrouvé.
Bien sur que du haut de la première place tu ne t’es rendu compte de rien mais je veux être le bon perdant, j’applaudis à mon tour et me joint à ta félicité.

Et puis après tout, n’aurais-je pas une autre chance dans quatre ans ?

vendredi 3 août 2012

Astronomie des Sentiments

D'humeur songeur ce soir, je me lance dans une pseudo réflexion-poétique sur la nature des sentiments.

Chose étrange que la vie d’un sentiment, il nait d’un petit rien, d’une étincelle, d’un regard, d’une parole, d’un rire qu’on aura partagé. Un sentiment qui apparait c’est un mini bigbang au creux de l’âme, une implosion imprévus et jubilatoire qui peut prendre des airs de «presque rien».

Un sentiment c’est un peu comme une étoile, brillante mais solitaire, isolée dans les ténèbres. Avec le temps, le recul et l’obscurité d’autres se rajoutent, se distinguent.
Bientôt ce petit sentiment est devenu une constellation. Ces sentiments là sont fait pour duré, ils sont un repère dans notre ciel, ils veillent sur nous du plus profond de la nuit.

Certains sentiments sont des comètes, merveilleux, flamboyants, et fugace. Ils passent au dessus et éclipsent tout le reste tant ils peuvent être fascinant. Ces sentiments sont rares et précieux mais ils ne durent pas, préférant laisser dans leur sillage une trainée de poussière et de souvenirs.

De temps à autre se sont des éclipses et un sentiment en cache un autre, ils nous aveuglent tant alors on évite de les regarder, on redoute de voir ce qu’il se cache derrière.

Parfois les sentiments deviennent des trous noirs, blessures de la voûte céleste qui ravagent tout sur leurs passages. L’univers devient un immense chaos dans lequel s’engouffrent nos espoirs et nos craintes. Les sentiments qui anéantissent le coeur.

Enfin il est des sentiments chez autrui qui illuminent jusqu’aux tréfonds de nos âmes, ils irradient la joie, rayonnent de courage. Les soleils de nos vies que nous devrions chérir.

samedi 28 juillet 2012

La Traversée du Temps

Mokoto est une jeune lycéenne qui vit dans un japon contemporain, elle mène une petite vie tranquille avec sa famille et ses amis. Pourtant, un jour comme les autres, alors qu’elle est sur le point d’avoir un terrible accident de la circulation qui lui coutera la vie, la jeune fille se découvre un pouvoir surprenant, elle peut remonter le temps !

Joli petit film qui aborde de nombreuses thématiques : le voyage dans le temps bien sur, mais aussi le temps des choix et leurs conséquences, la fuite du temps, le temps qui manque et les responsabilités qu’on esquive par paresse, le temps des doutes et de l’échec qu’on appréhende, le temps qu’on reporte sans cesse.

Si son premier voyage dans le temps lui permet de sauver sa peau, la jeune fille apprend petit à petit à utiliser ce mystérieux don et va en profiter pour modifier des aspects de sa vie, rattraper le travail quelle a négligé, devenir une meilleure élève, anticiper les déceptions, arranger ses relations avec les autres, corriger ses décisions.

On se prend immédiatement au jeu et on pense à toutes ces choses qu’on aurait faites différemment, si on avait su.
« Et si j’avais prit cette route au lieu de celle-ci, si j’avais prit mon parapluie, si j’avais persévérer, si j’avais parler à cet inconnu ».

Libérée des entraves de l’échec et de ses conséquences, Mokoto ce permet tout ou presque. Elle façonne et refaçonne l’histoire selon son bon vouloir. Profitant égoïstement des bons moments, revivant un instant de bonheur trois fois de suite. Et si la jeune fille reste relativement raisonnable, on peut se demander qu’elle place il reste à la morale dès lors qu’on n’est plus sous la contrainte de devoir assumer ses actes.

Comme souvent dans ces intrigues temporelles, une notion de destin est fatalement lié à l’histoire. Ainsi en s’évitant des souffrances, elle ne peut empêcher les autres de souffrir à sa place. Qu’apprendrais t-on de la vie à éviter ainsi tout ce qui blesse, ce sont les mauvais souvenirs qui changent aussi des petits moments en trésors de plénitude.

Autre élément mis en avant, le fait de connaitre à l’avance ce qui l’attend lui fait altérer gravement ses relations avec les autres. En préférant fuir les sentiments d’un de ses meilleurs amis elle retourne le plus loin possible pour éviter cette confrontation à nouveau, mais plus rien n’est alors pareil. Pouvons nous réellement changer les choses ? Ou bien est ce juste notre vision et notre manière d’aborder la vie qui évolue. N’avons nous pas tous déjà fait l’autruche, préférant remettre à plus tard une décision douloureuse espérant que les choses iraient d’elles mêmes. Le temps rapproche les gens autant qu’il les éloignes.

Enfin il y a cette prise de conscience : «time waits for no one» l’on peut voir écrit sur le tableau de la salle d’anglais. C’est typique de l’adolescence, Mokoto qui mène une vie heureuse avec ses amis s’imagine que ca vie sera éternellement la même. Dans le film, une de ses camarades lui demande quelle orientation elle a choisit pour l’année à venir, deux voies bien distinctes, deux chemins qui se séparent et qui la sépareront des autres inévitablement. Faire un choix, c’est accepter l’idée que l’on n’aura pas tout, que l’on abandonne certaines choses pour en obtenir d’autres, c’est se faire à l’idée de souffrir à un moment ou un autre. C’est grandir.

Finalement Mokoto comprend que l’on ne vit pas sans regrets, qu’ils nourrissent nos espoirs et forgent nos buts. Alors que pendant tout le film elle fait des va-et-vient dans le temps de manière un peu égoiste elle réserve son dernier voyage pour accomplir le souhait d’un autre. Cet ultime saut temporel, elle ne le destine pas à gommer un élément de son histoire qui lui déplait, elle ne cherche pas a modifier le passé, elle veut transformer le futur.
Et si finalement c’était la réponse qu’on pouvait donner à la question «et vous, que feriez vous si vous pouviez remonter le temps ?»

mardi 12 juin 2012

Bref, je suis sur Grindr



Parce qu’il y a aussi une application pour ca, Grindr est l’appli phare du moment que tout gay en quête de l’amour 2.0 ou du sexe "128-bit" se doit de posséder sur son smartphone.

La promesse de Grindr c'est qu'en utilisant la géolocalisation de votre téléphone vous allez trouver tous les mecs dispos autour de vous, où que vous soyez. Dans les grandes villes il est fréquent de surprendre le voisin du 4ème, ailleurs, il faut pas avoir peur des kilomètres !

Âmes esseulés, homos-geeks et autres causes perdus si vous hésitez encore ce qui suit devrait définitivement vous convaincre :)

Tout d’abord vous allez devoir remplir un formulaire de manière succincte, du style taille et poids de la bête, mais aussi origine ethnique (sic!), j’imagine que le traumatisme de la vache folle anglaise est encore présent dans bien des têtes et qu'on vérifie toujours l'origine de la viande avant de consommer.
Enfin votre situation amoureuse, car s’il vous semble évident qu’on s’inscrive sur un site de rencontres lorsqu’on est célibataire, la réalité est toute autre ! Il y a d’ailleurs plusieurs degrés d’engagement dont les différences subtiles me font sourires, ca va du «je vis un flirt» à «je suis marié» en passant par «on se fait chier, couple open».

Cette étape vous semblera sans doutes fastidieuse mais elle est néanmoins cruciale pour votre future carrière de dragueur virtuel, il ne faudrait quand même pas passer à coté d’un de ces critères, je veux dire, vous n’avez que cinq chances pour convaincre, que ce soit en affichant votre taille de mannequin ou vos origines de beau latino, ne vous loupez pas !

Ca y est vous y voilà l’application charge... elle charge encore, c’est presque bon, pas la peine de vérifier vous êtes bien sur le wifi, dans un instant c’est comme si vous vous retrouviez dans le club le plus branché du moment avec tellement de beaux gosses qu’il n’y aura qu’à tendre les bras.

Et là premier constat, première déception. Hey, what did you except, comme dirais notre chère Uma. En fin de compte, vous croisez des visages plus ou moins banals, sur leurs photos ils sourient, ils grimacent, certains tentent vainement le regard charmeur, on croise aussi des visages connus, merde, il est là lui aussi, vite comment on fait pour bloquer son ex, hors de questions qu'il me voit m'abaisser à son niveau !

Vous commencez à aborder quelques garçons qui vous ont taper dans l’oeil, s’ils répondent, ils finissent souvent par vous laissez finir votre monologue jusqu’à épuisement de la batterie, sinon ce sont des relous qui vous abordent et ne vous lâchent plus et là commence le dilemme : à partir de quel moment je deviens un relou moi aussi ?

Certains gars ont des photos qui les mettent véritablement en valeur, peut être sont-ils mannequins (si si ca existe), peut être n’existent ils pas (ca aussi ca existe !). De toute manière ils ne vous remarquent pas. Et d’ailleurs ce n’est pas très encourageant pour la suite, imaginez si les riches venaient faire la queue pour manger aux Restos du cœur, glauque hein ?!

Et puis il y a ce «concours de torses», dommage qu’on ne puisse pas aligner les photos à sa convenance on pourrait faire des petits jeux de classements du style «sportif du dimanche», «abonné à la muscu» et même «accro aux stéroïdes» !

Comment ne pas dire deux mots sur la sympathique faune qui peuple ces lieux.

Ainsi le charmant Apprend_a_Lir nous sermonne sur l’importance de «lecritur» selon lui avant de nous asséner un mortel : «rech BG».

Dans un souci de rentabilité on a aussi droit à des Fabien Passif, Simon Supractif ou Roger Impuissant, non le dernier c’est surement un fake !

BeCool, qui non seulement se prend en photo en soulevant son tee shirt histoire de montrer qu’on perdra pas totalement notre temps mais qui en plus nous fait le coup de la photo prise avec l’iPhone dans le miroir de la salle de bain (grande mode du moment), avec ses WC à cotés, c’est moins cool ça.

On a aussi les petits caïds tel que BOREBEU, dont l’annonce est une vraie perle : «rebeu discret viril .... pas 2 tafioles (une seule ca passe alors ?) cimer. direction marseille !» qui a dit que la communauté gay n’était pas un bel exemple de diversité !

Ou encore tous ces bilingues à l’image de ce brave Wil qui se sent obligé de nous en mettre plein la vue avec sa maitrise de la langue de Shakespeare, parce qu’en français ça ne suffit pas, «no pic = no answer» fait toujours son petit effet quand on vient de la province.

On pourrait continuer la liste comme ça toute la nuit mais je viens de me rendre compte que j’ai des messages non lus de garçons qui vivent à 200m de chez moi et à qui je n’adresserais jamais la parole autrement !

Bref, je suis sur Grindr.

lundi 2 avril 2012

PIANO Collections NieR Gestalt & Replicant

Le jeu Nier nous plongeait dans un univers étrange et cruel. Et dans ce chaos de ténèbres et de violences, on pouvait l’entendre, la petite lueur d’espoir : une voix angélique, un piano, une guitare, un violon, tous ensembles ils nous offraient une petite perle musicale qui accompagnerait notre quête dans tout ce qu’elle aurait d’épique et de tragique.

Du coup j’étais on ne peux plus enthousiaste quand j’ai su que nous pourrions redécouvrir tout cela au travers d’un projet du type «piano collection» réalisé par Keigo Hoashi et Kumi Tanioka (et quelques autres).
Verdict : j’avais raison de l’être ! Onze pistes, ça semble peu, mais c’est un enchantement du début à la fin (en tout cas jusqu’à la dixième piste, la dernière m’ayant peu convaincu). Bref je vous les recommandes chaudement !

N’étant absolument pas critique de musique je me permet de livrer là juste mon ressenti sur quelques unes des pistes qui m’ont le plus touchés, à bon entendeur :)

Snow in Summer, les notes du piano se font lointaines et résonnent en écho avant d’enchainé sur un rythme magnifique, plus soutenu, plein de nostalgie et de tristesse.

Grandma, un thème que j’affectionne particulièrement sur l’OST est ici très bien repris, l’aspect ésotérique et mystérieux d’origine fait ici plutôt place à quelque chose qui tien de la mélancolie ou du remord.

Repose, est aussi un morceau magnifique, il n’avait pas besoin de plus de trois minutes pour nous enveloppé de son ambiance feutré et apaisante, on ressent toute la bienveillance en l’écoutant.

Gods Bound by Rules, le piano démarre tout doucement pour ensuite nous entrainer avec rythme et force vers un apothéose plus lourd où les notes se font pesantes, funestes, comme pour y souligner la désillusion.

The Wretched Automatons, piste un peu à part puisqu’elle est composé par Ryuichi Takada. Empreinte d’une ambiance particulière, obscure, aérienne, avec de nombreux petits bruits mécaniques et surnaturels qui se font échos les uns les autres, ce sont des sonorités qui me font pensé à la manière dont on perçoit le son sous l’eau. Comme si l’on sombrait peu à peu dans un inéluctable sommeil nous éloignant doucement de la réalité.

Ci-dessous un petit lien vers youtube pour écouter quelques extraits de tout ça.
http://www.youtube.com/watch?v=YAJ0kkFZExE

samedi 10 mars 2012

Un mois sans téléphone

Non il ne s’agit pas là d’un défi à vocation pseudo décroissante que je me suis imposé mais plutôt d’une malédiction dont je suis la victime depuis un mois.

Récemment je pensais faire partie de ces gens qui ont « tout compris », mal m’en a pris d’être infidèle à mon opérateur.

Après une inscription hasardeuse auprès de FreeMobile, il m’a fallut une dizaine de jours pour me rendre compte que le mail était tombé dans ma boîte spam, bref. On m’annonce alors que ma ligne va être correctement activé, que je vais conserver mon numéro, que tout cela va se faire rapidement et sans douleurs, chouette !
A ce moment là, on entendait le pire et son contraire à propos de ce trublion de Free. Confiant, je me suis dis que de toute façon il serait toujours possible de faire marche arrière et pour ce qui est de l’aspect technique je m’en sortirais vu mon job.

Commence alors ma traversée du désert hors couverture 3G. Si vous avez déjà paniqué à l’idée de passer une journée sans téléphone, remettez cela à l’échelle d’un mois entier !
Je me suis sentit tout nu à chaque fois que je devais mettre le nez dehors. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai pu me dire « mais comment on faisait avant ? », c’est vrai ça, on faisait comment avant ?

On a prit l’habitude d’être constamment joignable, de pouvoir prévenir pour un oui ou pour un non. En fait le portable c’est l’outil ultime du feignant : « on se retrouve en ville », « je te fais signe quand j’arrive », « t’es où ? », puisqu’on peut tout le temps communiquer avec les autres plus besoin de s’organiser. Nonchalant comme je suis, ça m’a demandé un réel effort de planification pour ne pas faire de chacun de mes r-d-v un coup de poker «Y sera/Y sera pas».

Pendant ce temps ma carte SIM faisait des allés-retours entre Free et la poste, j’imagine que pour eux je vis dans le triangle des bermudes étant donné l’impossibilité de me faire parvenir le moindre courrier !
Si vous êtes confrontés au même problème, vous savez que les gens ne réagissent que de deux manières possibles. Soit c’est l’incompréhension totale, « ah bon, moi je l’ai eut le lendemain ! » okay, merci d’en rajouter une couche. Ou bien on vous toise avec mépris, on te reprocherait presque de plus vouloir payer cinquante euros pour une heure de tel, «ah ! Bah ça m’étonne pas ! Ca vous apprendra à vouloir payer votre forfait moitié moins cher pour trois fois plus de trucs aussi ! ».

Oubliez aussi votre connexion permanente et votre vie virtuelle, plus d’internet, de mails, de Facebook et autres Google maps. Là je commençais à être vraiment perdu socialement et géographiquement, un cauchemar ! Sans chercher à mettre toute la responsabilité là dessus un ami aurat fait les frais de ces mésaventures :)

A force j’ai fini par philosopher, ça peut aussi avoir de bons cotés d’être coupé du réseau de temps en temps. Par exemple c’est l’excuse parfaite pour ne pas donner son numéro à un relou, on n’est plus réveillé par le texto du pote qui bosse à 7h du matin ou encore ça fait une bonne excuse pour ne pas appeler sa mère !

Au fond on survit très bien sans téléphone, puis vos amis continuent à penser à vous, on vous invite encore à des trucs et... BIP ! Laissez un message après le deuxième bip sonore. Merci.

dimanche 26 février 2012

Le déjeuner-versaire

Merci à tous ces gens qui ont pensé à me souhaiter mon anniversaire, vingt six ans, et oui déjà ! La trentaine se rapprochant dangereusement, je vais me fixer des objectifs, il me reste quatre ans pour avoir un boulot stable et une relation stable, je vais avoir du pain sur la planche :p

Au passage un petit clin d'oeil spécial à ma petite Lule qui m'a envoyé cette photo d'un super déjeuner-versaire que j'aurais adoré prendre avec elle !


mardi 21 février 2012

Elémentaire mon cher Watson !

C’est avec scepticisme que je me suis installé devant ce nouveau volet des aventures de Sherlock, réalisé par Guy Ritchie. Je n’ai encore jamais vu le premier car je commence à me méfier de cette mode de ressortir des vieux trucs de la bibliothèque pour en faire une adaptation moderne. En fin de compte ce fut une agréable surprise !

Le scénario nous amène en Europe à la fin du XIXème siècle, une période sombre qui précède la première guerre mondiale, où le contexte politique y est explosif. Attentats, meurtres ou disparitions, notre célèbre enquêteur établit un lien entre tous ces évènements pour remonter jusqu’au Dr Moriarty, dont lé génie n’a d’égal que sa misanthropie.
Si le film baigne dans une ambiance légèrement steampunk qui m’a séduite, les évènements de l’histoire s’enchainent et ne sont pas simples à saisir lorsqu’on est confortablement installé dans son fauteuil. Il faut dire que les instants de calmes et de réflexions alternent fréquemment avec des passages de suspens et d’actions.

Le film s’offre quelques effets « ralentis », Holmes possède un genre de super sens de l’analyse qui lui permet d’anticipé et le change en une sorte de redoutable combattant maniant parfaitement les arts martiaux... pourquoi pas, en tout cas cela fonctionne plutôt bien en terme de divertissement. Ces ralentis sont aussi utilisés dans l’improbable scène de bombardement de la forêt que j’ai trouvé réussie cela dit.

Le film est évidemment porté par ses acteurs. Robert Downey Jr m'a épaté avec son Sherlock Holmes intelligent, dandy et excentrique, son personnage fait immanquablement penser à Johnny Depp et son Jack Sparrow. Le Dr Watson interprété par Jude Law, s’il tempère un peu le tout n’en est pas moins en reste. De toute façon c’est le duo qu’ils forment qui m’a le plus régalé. Il m’apparait évident que Guy Ritchie c’est un peu amusé avec l’ambiguité entre les deux compères, il en résulte pas mal de scènes vaudevillesque. Les exemples ne manquent pas dans tout le film : la « réticence » qu’Holmes à face au mariage de son acolyte qu’il essaiera, et réussira finalement bien à détourner pour au moins une dernière aventure, la scène du voyage de noces dans le train avec un Sherlock travestis qui se « débarrasse » de la mariée. Sans parler de la menace de Moriarty de s’en prendre non pas au détective, mais à quelque chose qui lui tien à coeur et semble être son réel point faible : Watson (et sa femme, mais j’ai pensé qu’ils l’avaient précisé pour se donner bonnes consciences :p).

Sherlock Holmes, Jeu d’ombres semble réussir l’exploit de faire mieux la deuxième fois (de ce que j’ai pu en lire à gauche et à droite), dynamique, explosif, drôle, ambigu, le film remplit parfaitement son rôle et nous offre un excellent divertissement pendant ses deux heures !

mercredi 15 février 2012

FFXIII-2, impressions

Je me souvient encore des premiers trailers sur FFXIII, le premier épisode à sortir sur console next-gen. On y voyait Lightning se battre comme une lionne dans un train ou contre une nuée d’ennemis, le tout était d’un dynamisme impressionnant, du jamais vu dans un FF.

Mars 2010, après des mois de patience fébrile je mettais enfin mes petites mains sur ma version collector, et là ce fut le drame ! Clairement, le jeu m’a laissé un goût amer ! Pour moi il manquait un petit je-ne-sais-quoi, la petite touche qui allait en faire un FF, le genre de jeu que tu commences et dont tu ne t’arrêtes qu’une fois terminé, retourné, achevé.

Je me dis que c’est peut être le « syndrome FF8 », que je finirais par l’apprécier dans quelques temps en portant sur lui un oeil nouveau lorsque je le recommencerais.

Bref, en 2011 on nous annonce un FFXIII-2, une véritable suite, fait rare dans la série. La dernière fois qu’ils nous avaient fait le coup, avec l’épisode X, on s’était retrouvé avec un épisode qui avait fait hurler les puristes et sacrifié des Chocobos !
Les premiers détails tombent, Serah est le personnage principal, il est question de voyage dans le temps, seulement deux personnages, un système de dressage de monstres pour compléter l’équipe... aie, je craignais déjà le pire.

Janvier 2012, une petite démo débarque sur le PSN. Et là, étrangement, premières impressions plutôt positives, très positives même. Rien que pour le fait de m’être retrouvé pendant deux semaines « comme dans le temps », impatient de pouvoir y jouer, j’étais heureux !

Pour résumer le topo sans spoiler, Lightning à disparu, le plus étrange est que seule sa soeur, Serah, semble s’en souvenir. Après de mystérieux évènements, un jeune homme venu du futur embarque la jeune fille dans une quête pour retrouver Lightning à travers le temps et l’espace !

Cette aventure nous donne l’occasion de redécouvrir certains lieux déjà visités dans le précédent volet, de croiser le chemin de quelques visages familiers et de voir comment ils ont changés, ou pas d’ailleurs, ainsi Snow reste égal à lui-même tandis que le jeune Hope a grandit et murit depuis la fin de l’aventure.

Notre petit duo est accompagné de Mog, le moogle fait son retour dans cet épisode, personnellement il me fait marrer. Comme il s’agit d’un RPG japonais, il remplit bien son rôle de mascotte inutile mais mignonne, enfin pas si inutile que cela d’ailleurs.
Ce petit être mystérieux, qui serait un cadeau de Lightning, possède d’étonnantes facultés, outre le fait de se changer en arc ou en épée selon les désirs de sa maîtresse il semble avoir un lien avec les artefacts. Il est capable de détecter des objets cachés et de vous prévenir de la présence d’un monstre grâce à un système baptisé MogClock dont le fonctionnement est simple : quand vous croisez un monstre un minuteur s’enclenche, vous avez alors quelques secondes pour frapper le monstre en premier et ainsi bénéficié d’un bonus au début de l’affrontement.

Le système de combat n’a fondamentalement pas changé, on se retrouve encore avec ce système de stratégies et de rôles à intervertir au besoin (cela ce fait plus rapidement et c’est une bonne chose). Ce n’est pas mon système de combat préféré mais il à l’avantage de rendre le tout très dynamique. Comme il n’y a que deux personnages dans l’équipe, les développeurs nous ont proposés un système de « dressage de monstres », les Pokemon auront décidément changer la face du monde. Je craignais le pire avec ce système, mais finalement c’est plutôt bien étudié.
Chaque monstre possède un rôle qui lui est propre et vous pouvez en utilisé trois différents à la fois.
Les monstres évoluent grâce à des objets et gagnent ainsi de nouvelles compétences, un système de fusion/sacrifice permet de transmettre ces compétences à ses monstres favoris. Bref, il y a vraiment de quoi faire et les tacticiens pourront passer des heures et des heures à fabriqué les monstres utlimes. La seule chose que j’ai à y reprocher c’est que je trouve le bestiaire de FFXIII et -2 pas terrible, dommage, cela m’évite au moins le casse-tête de choisir entre l’apparence et l’efficacité.

Parlons du jeu en lui-même, l’intrigue s’installe doucement, soulève bien des questions et semble suffisamment intéressante pour qu’on s’y intéresse, je devais être à 20 % du jeu quand j’ai décidé de recommencer ma partie, à voir pour la suite donc.
Je trouve le principe des voyages temporels réussis, il est juste dommage que contrairement à Chrono Trigger, nos petites actions dans le passé ne semblent pas avoir de répercussions dans le futur. Je me souvient de cette quête secondaire qui nous faisait combattre un monstre dans des cavernes et ainsi préservé une forêt entière pour les siècles à venir ou encore ces personnes qui nous aidaient des générations plus tard, après qu’on ai rendu service à leurs ancêtres. Peut être que je ne suis juste pas aller assez loin.

J’ai le sentiment qu’ils ont vraiment chercher à rectifier le tir du précédent volet, la liberté offerte par ces voyages dans le temps, la possibilité d’explorer les zones dans l’ordre qu’on souhaite et d’accomplir l’objectif du chapitre de plusieurs manières possibles (et de les recommencer !) donne un vrai souffle d’air frais au jeu.

Dernier point sur lequel je voulais intervenir, les musiques. La bande-son est très variée, il y en a vraiment pour tous les goûts, entre du classique, des morceaux un peu plus jazzy, voire métal ou rap. Tout cela renforce à mon sens ce coté « dépaysement », changement d’époques et d’ambiances. Une réussite.

FFXIII-2 semble ainsi faire mieux que son ainé sur de nombreux points, est-ce du à des attentes moins grandes, une indulgence spéciale pour cette suite ? En tout cas s’il n’est pas un épisode phare de la série il reste un très bon jeu pour cette année 2012, en attendant Versus XIII...

mardi 14 février 2012

La Sans-Valentin

Entre les pro- et les anti- Saint Valentin, j’ai conscience qu’en rajouter une couche n’est pas très original. N’empêche ce soir mon taux de blasitude atteint un seuil suffisamment élevé pour que je me fasse un petit article en rapport avec tout ça !

La Saint-Valentin, on entend tout et son contraire à son sujet.

Hyper commerciale pour les uns, on pense qu’ils sont aigris ou radins (ou pire, les deux), oui okay, les magasins en font des tonnes à ce moment-là, mais bon c’est comme dire « Noël c’est devenu trop commercial ! », bon dieu personne ne vous oblige à profiter de cette journée pour flinguer la carte bleu ! Comme toujours c’est ce qu’on y met derrière et le sens qu’on veut donner à ce moment qui en fait toute sa substance.
Pour d’autres c’est un moment idéalement romantique, ils se transforment alors en guimauves vivantes et dégoulinantes de bonnes intentions ! Ils se plient en quatre pour rendre cette soirée magique, commence alors le marathon de la réservation pour diner aux chandelles, le casse-tête du cadeau mignon mais inutile, pour peu que tout cela soit une « surprise»... heureusement que cette maudite fête ne se fait qu’une seule fois par an hein !

Sur ce, bonne Saint-Valentin à tous !

mercredi 23 novembre 2011

La vérité vraie, sur les sites de rencontres !

Aaah les sites de rencontres. Trois ans après m’y revoilà, on évolue guère. Chaque fois on se dit «plus jamais, c’est la dernière», on replonge toujours !

Quelques impressions d’un mec blasé ;

" Premier constat affolant, parmi les premières personnes qui sont venus me parler, les mêmes qu’il y a quelques années en arrière. Mêmes photos même âge, cela va de soi. Juste déprimant. Je savais pas qu’ils faisaient des abonnements à vie, on espère juste ne pas y avoir souscrit sans savoir !

Au début, tu as encore ta fierté, tu attend que les autres viennent te parler.

Rien ne se passe.

Un moment après, c’est toi qui te retrouve à mendier leur attention.

On touche presque le fond !

La plupart des gens sur ces sites semblent n’avoir aucun mal à rencontrer et à coucher avec le premier inconnu qui passe, du moment qu’il étale de belles mensurations. On en vient souvent à ce demander si on n’a pas un problème avec l’intimité.

Il y a se coté «compétition», on à parfois l’impression que certains ont élevés cette pratique au rang de sport. Les photos les plus efficaces, l’annonce la plus rentable, ils essaient d’être dans des tops ten, on se sent vraiment amateur à coté. Encore un coup au moral.

Il y à un truc aussi, comme des lois qui régissent cet impitoyable univers et qui se vérifient si souvent que s’en devient inquiétant ! Ci-dessous j’en ai fait une petite liste sommaire et cynique, juste histoire de vous prémunir !

- Plus quelqu’un vous intéresse et moins vous arrivez à vous rapprocher de lui.
- A contrario, les gens qui vous laissent froid ou ne vous correspondent pas pour diverses raisons sont les plus sociables, les plus sympas.
- Dans 70% des cas, quelqu’un qui démarre une conversation avec vous, vous laissera finir en monologue.
- Il y a toujours un boulet sur le site, qui s’accroche à vous, revient vous parlez chaque semaine parce que vous lui plaisez, mais à chaque fois va vous redemandez qui vous êtes.
- Il y a des gens qui vous insulteront car vous n’avez pas lu leur annonce, «rch plan cho é discré», apparemment ils n’ont pas lu la votre non plus.
- A partir de quarante ans, il faut toujours compter entre un et trois ans de plus pour avoir leur véritable âge !
- Plus l’écart entre votre âge et le leur s’agrandis et moins ce qui les intéresses se situe au dessus de la ceinture.
- Il y a toujours sur le site quelqu’un qui sort d’une rupture douloureuse, qui déteste la vie et les hommes, qui ne veut plus jamais rencontrer personne mais passe ses soirées connectés quand même.
- Quand ils se payent le luxe de ne poster ni photos ni annonces, c’est qu’ils ont plus à cacher que leur «vie privée».
- Les bonnes surprises existent, mais elles sont de l’ordre de 1 pour 100 !

Enfin, vous passerez la plupart de vos soirées en compagnie de votre ordinateur, c’est déjà pas mal !

samedi 19 novembre 2011

Je survolais les archives du Blog ce soir. A ce jour c’est peut être l’unique chose sur laquelle j’ai eut tant de persévérance, avec certes je l’admet, des passages à vide. C’est comme la vie, il y a des moments où rien ne se passe et où on n’a envie d’en parler à personne.

Je passais mon temps à vous écrire que je devais changer ma vie, c’est bien d’avoir finis par le faire.

Si j’ai décidé de continuer dans cette voie, c’est que relire ce blog aujourd’hui à pour moi la même saveur que feuilleter un vieil album photo. C’est plein de souvenirs, d’idées, d’émotions, de rencontres et de séparations.

J’ai du mal à croire que j’étais ce garçon pleurnichard qui faisait une faute tous les trois mots.

Pas que je me sois vraiment amélioré sur ces deux points d’ailleurs, mais bon l’idée y est. Pour être franc, je fais tous ça plus pour moi même que pour un quelconque lecteur, même si l’idée de partager cela avec quelques personnes ne me déplait pas.

Un soir je me pencherais sur le «pourquoi» de cette écriture personnelle, mais pas ce soir.

vendredi 18 novembre 2011

A ma chère Solitude

Ce sentiment encore, doux-amer, le même que la dernière fois, et que la fois d’avant, le même encore qu’il y a des années. C’est cette solitude, si familière, parfois je m’imagine qu’elle a disparu, ça dure un temps seulement. Elle est ancré en moi et ne tarde jamais à resurgir quand j’en ai le moins envie.

Oh ce n’est pas quelque chose de pesant ou de terrible, c’est léger, comme un voile, quelque chose de juste présent, juste asser pour établir une frontière entre les autres et moi.

Je la déteste cette Solitude. C’est elle qui parfois me fait penser «qu’est ce qui ne va pas chez toi ?!». J’ai peur de la chasser pour de bon, elle est présente depuis si longtemps, elle est une partie de moi, que serais je sans elle ? Si je devais m’en séparer c’est comme si je m’enlevais une partie de moi même. Je sais pas faire sans.

C’est une si vieille amie que je suis capable de la décrire, je lui imagine un visage, des formes, des couleurs, elle est une personne à l’âge indéfinissable, elle à le regard constamment perdu dans le vague. Elle est du genre assise dans son coin lors d’une fête, avec cette lueur triste dans les yeux tandis que les autres s’amusent autour. Elle n’est pas amère, juste seule, elle est comme ça.

Je me pense solitaire, mais au fond je crève d’envie de tisser se lien avec les autres, de me sentir proche des gens, entouré, et pourtant elle est là et elle me retient.
Je m’imagine donnant la main aux gens que j’aime, elle s’approche délicatement et pose ses mains sur les nôtres avant de me murmurer «ça fait peur hein ? Ne t’accroche pas trop fort, et s’il te lâché en premier ?». Elle me protège à sa manière, mais bon sang ce qu’elle me fait peur dans ces moments là.

Ma Solitude est comme une amie envahissante qui chercherait à me couver, parfois quand je tente de la conjurer elle me le fait payer au centuple en prenant l’apparence d’un démon, et là elle me possède complètement, ce n’est alors que douleurs jusqu’à ce qu’elle s’apaise.

Elle pense sans doutes que je lui dois beaucoup, c’est vrai qu’elle à toujours était là pour moi, son problème c’est qu’elle ne change pas. Elle est un instant figé, des peurs, des doutes et des craintes qui sont cristallisés. Elle ne me fait pas avancer. Je n’arrive pas à m’en émanciper, elle me retient doucement par le bras quand je cherche à m’éloigner et elle est rassurante en même temps.

Les habitudes nous rassurent, le changement nous effraie, chez moi c’est un fait. Solitude est une habitué, je pense qu’elle fera toujours partie de ma vie et je ne sais pas comment composer avec elle. Elle à peur de l’extérieur, des gens, de ce qui se passe hors de ma tête, de l’imprévus, elle a peur qu’on la ridiculise, qu’on ce rende compte qu’elle est faible au fond, elle a peur d’entendre les autres rires d’elle. Elle angoisse à l’idée d’avoir mal, constamment. De mes blessures, elle en a gardé les cicatrices. Elle est forte pour nous deux, elle encaisse, elle garde le sourire malgré la peine, si elle ne faisait pas ça, je m’effondrerais devant le monde entier.

Je la voyais comme un parasite, mais au fond elle est une partie de moi, celle qui à la trouille, celle qui reste un gamin terrorisé par un monde qu’il ne comprend pas et qui se sent invariablement incompris. Je lui en demande peut être trop au fond, je lui confie mes ennuis et mes chagrins, même elle ne peux pas faire mieux que moi avec tout ça et lorsqu’on est seuls, elle me le rappelle.
Il serait peut être temps de la ménager, elle ne pourra pas éternellement jouer le rôle de bouclier. Il faudrait juste que je l’accepte et que je la laisse reprendre sa place. Solitude ne peux pas toujours remplacer Courage, celui qui peut m’aider à prendre mes responsabilités et affronter la vie.

samedi 24 septembre 2011

Croquer la pomme


Pratiquement neuf mois après mon premier article de 2011 je me décide enfin à rouvrir les pages de mon VIRTUAL TALE.
De longs mois d'absence que je justifierais en invoquant les va et vient d'une année un peu chaotique et puis la flegme, encore et toujours. Cette invitée insupportable qui a tendance à vous prendre tout votre temps et pas de la manière la plus productive d'ailleurs. Là même qui vous réfrène lorsque vous savez que vous avez quelque chose à faire, mais bon « on verra demain... ».

Je pense que je devrais m'imposer plus de rigueurs, au quotidien déjà, mais aussi et surtout en ce qui concerne l'écriture. Si je veux que le passe temps occasionnel prenne plus d'importance il va falloir que je m'y mette, comme on dit « c'est en forgeant qu'on devient forgeron ».

Enfin ! L'idée de départ de cet article n'était pas ma procrastination chronique. Croquer la pomme, le titre m'a immédiatement fait tilt dès que j'ai réfléchis aux premières lignes et à ce que je voulais vous raconter.
Mai 2011, le conte de fée tourne au cauchemar. Mon quotidien devient de plus en plus toxique, comme si j'avais croqué dans une pomme empoisonnée. La joie, le plaisir, mes forces tout m'a abandonné petit à petit. Tel un venin qui s'insinue lentement dans votre sang, c'est le doute, la peur, la déception qui s'est infiltré dans ma vie jusqu'à finalement prendre le pas sur tout le reste. S'en est suivit la rupture, inévitable, dévastatrice mais aussi libératrice.

Alors on recommence, nouvel appartement, nouveaux lieux, nouvelles habitudes, on prend ça comme un nouveau départ.
Eté 2011, je croque à pleine dent dans une nouvelle pomme, belle et mure, mais ma dent bute sur quelque chose, un pépin diront nous. On ferme les yeux et on continue de croquer le reste de la pomme en sachant pertinemment qu'on finira par revenir à ce pépin.

Et puis il y à cette pomme dans laquelle je croque depuis presque quatre ans, celle qu'on est content d'avoir au début, puis on la découvre pleines de vers. Mais elle nous est familière alors on ferme les yeux, on n'a pas le choix, combien de fois me suis-je entendu dire « il faut bien manger ».
Après avoir fait cent fois le tour de la question, m'être juré que cette fois c'était la bonne, que j'allais m'y mettre, la rentrée qui approche à grand pas me semble propice à une remise en question, à du changement. Je suis le « pote qui en a marre de son taff et va changer, bientôt », au bout de deux ans on commence soi même à trouver cela navrant, sincères ou pas, les excuses ne manquent pas de toute façon. A ce stade là on en est au mieux à sa Ixième version de son CV, on trouve de bien belles manières de reformuler ses compétences.

Et puis si finalement changer n'était qu'un état d'esprit ? Si en fin de compte c'était aussi une question « d'être prêt » ? Peut être qu'il y a des périodes, lorsqu'on cumule un certains nombres d'éléments qui font que le processus se déclenche. Mon idée de base était de trouver un second job d'appoint, je me voyais déjà appliquer les bons principes que nous transmettent ceux d'en haut, « travailler plus pour gagner plus ». Un peu blasé par mon quotidien et par l'état du monde en général je ne me faisais guère d'illusions, le but à peine dissimulé c'était de mettre du beurre dans les épinards.

Une bonne dose de remise en question, l'envie de passer à autre chose qu'une « situation par défaut » et un soupçon de chance, voilà la formule qui m'a poussé à prendre un peu ma vie en main.
Cette fois c'est dans l'arbre que je suis directement aller la chercher et je n'hésiterais pas à croquer dedans, j'ignore complètement ce que je vais y trouver cette fois. Je vous avoue que cela me fait un peu peur, mais il faut bien se lancer à un moment, vous ne pensez pas ?

lundi 10 janvier 2011

Celui qui ne pouvait écrire le Bonheur


Un jour j'ai écrit cet article qui parle de mon incapacité à écrire le bonheur. Le temps passe, les épreuves nous endurcissent mais les cicatrices restent, et les plaies jamais ne se referment totalement.

Mes lettres sont couvertes de mots qui saignent le papier avec toute la nostalgie, le regret, dont ils sont empreints.
J'ai souvent pensé que je ferais un meilleur personnage de drame, alors sur la scène de la vie j'ai constamment joué la comédie.

Et puisque je ne peux écrire de meilleur script, j'ai la pénible sensation de me retrouver dans la peau d'un autre.
Sans doutes ne suis je pas taillé pour les rôles de héros qui se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

Je suis un tragédien du quotidien, épuisé d'endosser des costumes qui ne me vont pas, écœuré de ces répliques qui ne sont pas les miennes. J'écris encore et encore pour cette pièce qu'on appelle « Ma vie », je craint les ratures, je met parfois des parenthèses, j'ai peur quand ses personnages s'éloignent les uns des autres. J'espère le scénario d'une vie comblé, au moins avant que le rideau ne retombe.

mardi 21 décembre 2010

"l'Effet Bilan"

J'aurais pu écrire un article joyeux sur les jolies fêtes de fin d'année. Sur noël, les repas de famille, les décorations, l'ambiance particulière du mois de décembre, les cadeaux et toutes ces choses qui nous semblent si importantes à ce moment là. Je n'en ferais rien !

A la fin de l'année, il existe ce que j’appelle « l'effet bilan », quoi de plus significatif qu'une année qui s'achève pour se poser un instant et regarder en arrière, faire les comptes. Douze mois, c'est si long et si court en même temps. Qu'est ce que j'ai fait, qu'est ce que j'ai oublié, où j'en suis, où je vais, avec qui, quelles sont mes défaites, et mes victoires ? Cette année plus que les précédentes j'ai le sentiment d'être tenaillé par cet inventaire introspectif.

2010, quelle année épuisante. Pleine de hauts et de bas, surement un peu plus que la précédente. La perte d'un être cher, des rencontres inattendus, de vaines ambitions, des souvenirs de vacances impérissables, des changements, beaucoup de changements, de nouveaux amis, des craintes, des regrets, de l'espoir.
Ce pénible sentiment de ne pas avancer, d'avoir envie de tout et en même temps de plus rien, me sabote le moral en ce moment. Ma mauvaise humeur nocturne ne fait qu'empirer mes états d'âmes. Heureusement ce billet défouloir et une bonne nuit de sommeil auront raison de ces idées noires !

Vivement 2011, cher Père Noël, cette année j'aimerais un peu plus de sagesse pour mieux appréhender tout ce qui m'attend à l'avenir.

samedi 4 décembre 2010

Joyeux anniversaire Super NES !

Le 21 novembre dernier la super nintendo fêtait ses 20 ans !

Je me souvient encore du jour où mon père est rentrer à la maison avec cette drôle de machine sous le bras. La console est sortit en Europe en 1992, je devais avoir à l'époque entre 6 et 7ans et c'était la première fois que je jouais à un jeu vidéo, c'était Mario Kart ! Ainsi débuta mon indéfectible passion.

Reine des consoles en son temps, je ne voudrais même pas savoir combien d'heures, étalés sur plusieurs années, nous avons pu y passer mon frère et moi. Quand j'y pense je me dis que les machines de l'époque étaient vraiment increvables. Nous utilisions la légendaire technique qui consistait à souffler sur les cartouches quand celles-ci étaient capricieuses, aujourd'hui il ne nous viendrait jamais à l'idée de souffler (cracher?) sur un bluray un peu sale.

Si j'étais passé à coté de quelques petites merveilles en ce temps là, c'était à cause du manque de localisation (les FF, Secret of Mana, Chrono trigger) ou simplement d'argent. Je me souvient avec enthousiasme de tous les jeux auxquels on a pu jouer.
De mes yeux de petit garçon je voyais LA boutique de jeux vidéos de ma ville comme une incroyable caverne aux merveilles. Des centaines de boites et de cartouches tapissaient les murs. On avait le droit d'en choisir quelques uns et on pouvait même les essayer ! Ah quelle belle époque.

Quelques jeux m'auront durablement marqué ;

Super Mario All Stars, une compil des différents Mario sortit sur la NES, un incontournable !

F-Zero, le jeu de course avec des navettes, même si je n'étais pas fan de la course, j'adorais l'idée de pouvoir piloter un tel engin.

Yoshi Island, avec sa 2D presque dessiné, un jeu qui reste magnifique encore actuellement et sur lequel je me suis acharné. J'y jouait parfois juste pour me "promener" dans les niveaux, mon imaginaire faisait le reste.

Aaah les tortues ninja, on avait les figurines, le camion, alors forcément le jeu nous émerveillait, c'était la joyeuse époque des jeux d'action en multi. J'ai le souvenir que ce jeu était affreusement difficile, on a du refaire les premiers niveaux des centaines de fois, le genre de choses que je ne pourrais plus faire aujourd'hui.

Street Fighter, pour ne pas dire LE jeu de combat, je n'en suis pas fier mais je prenais à l'époque Blanka pour faire sa technique électrique qui le rendait presque intouchable au corps à corps, quand mon frère faisait de même cela donné lieu à des querelles interminables.

Megaman X, encore un de mes petits coups de foudre de l'époque, j'avais la passion pour ce jeu, il n'y a presque pas de mots pour le dire, on pouvait y jouer pendant des heures. Il y avait des pouvoirs à débloqué, ces mondes tous différents à explorer. Cet univers robotique/manga que je trouve aujourd'hui encore terriblement attrayant.


Comme beaucoup je reste très nostalgique de l'époque Super NES, avec ses jeux qu'on trouvait alors incroyables, pleins de passion. Ce n'était sans doutes pas le même état d'esprit que de nos jours. Mais il ne faudrait pas oublier qu'à l'époque, on se laissait sans doutes plus aller à la rêverie et à l'imagination. Avec de petits efforts nous devrions pouvoir retrouver cet état d'esprit !

mercredi 3 novembre 2010

Déménagement, final : l'Appartement Hanté


J'ai prit un peu de retard, mais il me fallait le temps de digérer le déménagement. Maintenant les cartons sont déballés, les meubles montés et toutes les affaires rangés ! Tout a trouvé une place pour commencer une nouvelle vie. Je m'attendais à un grand soulagement une fois qu'on aurait fait « le plus gros » comme on dit. Bizarrement, il n'en est rien, aurais-je du mal a trouver ma place à moi là dedans ?

Précédemment, il m'avait fallut pas moins de deux mois pour m'habituer à mon nouveau chez moi, il faut dire que je ne fait pas dans la demi mesure, chaque déménagement apporte son lot de gros changements.
Ca va faire quatre semaines à peu près, pourtant j'ai toujours cette étrange sensation, ce désagréable sentiment de ne pas être vraiment chez moi, comme si à tout moment quelqu'un aller passer la porte et nous demander de partir.

J'ai une drôle d'hypothèse pour expliquer ce malaise ; à plusieures reprises j'ai eut une sorte d'hallucination, du coin de l'oeil il m'a semblait voir quelque chose de furtif, une silhouette, une ombre, le vent, le stress, que sais-je. L'idée du fantôme m'amuse quand même un peu plus. Comment composer au quotidien avec cette volonté qui serais présente et imperceptible, indésirable mais intrigante.

Serais-je rattrapé par les spectres de mes anciennes vies, il est clair que bâtir une vie à deux, stable, harmonieuse, épanouissante représente un vrai défit. Il m'arrive régulièrement de m'appuyer sur mes expériences antérieures, qui disons le franchement n'étaient pas une réussite. Je me force alors à réprimer les déductions et raccourcis qui se font dans ma tête.

Il est effrayant de se dire qu'on ne va peut être pas trouver le bon dosage, la bonne distance entre deux vies qui se mêlent, s'attirent sans jamais totalement s'assimiler. Mais avant tout cela, me trouver la bonne place, remettre à la leur les fantômes du passé, voilà par quoi je devrais commencer dans les semaines à venir.

lundi 25 octobre 2010

GamersBand


J'en profite pour faire un petit coup de pub.

http://www.gamersband.com/map


Gamersband c'est le réseau social pour les joueurs, geeks et autres gamers du dimanche.

Imaginez ; vous cherchez une team pour jouer à votre fps favoris, vous aimeriez recruter des musiciens pour votre partie de Guitar Hero, vous avez envie de défier des joueurs près de chez vous à un petit Street Fighter = Gamersband !

L'idée c'est de trouver des joueurs qui jouent à la même chose que vous et aussi prêt de chez vous, en s'inscrivant sur le site on remplit un profil ; sur quelles consoles on joue, à quels jeux et surtout son lieu de résidence (et la géolocalisation vous situe précisément sur la map) ce qui fait qu'on s'étonne parfois de découvrir que le voisin d'en face est en fait un gros geek !

Personnellement je trouve le concept génial.

Le site a en outre reprit à sa manière le système des trophées/succès qui existe sur nos consoles nextgen.
Il est possible de défier d'autres joueurs, de crée des tournois, de noter le fairplay des adversaires, etc.

Encore tout récent, la communauté ainsi que le site s'étoffent au fur et à mesure. Amis joueurs et joueuses, rejoignez nous ! :)