vendredi 26 juin 2009

Vacances


Enfin, les tant attendus congés de l'été sont là. Moments de grâce, de repos, de fêtes, de sorties, de rencontres, d'aventures !

Que vais-je faire de mes vacances, je ne sais pas encore, le saurais-je avant la fin ? J'ai envie de faire tellement de choses qu'il ne faudrait pas que ça vienne gâché mon simple plaisir de profité de ce moment qui, on ne l'oublie pas, restera éphémère.

J'imagine que c'est ce petit coté irréel, qui nous brise de nos chaines du quotidien, qui rend ce moment si délicieux. "Génial enfin du temps pour moi", on va pouvoir le finir se bouquin entamé lors des précédents congés, revoir ses films favoris, faire des siestes l'après-midi, refaire un peu de sport, sortir, rappelé tous nos amis qui doivent sortir eux-aussi de leur hibernation.

La question que l'on se pose alors n'en est pas moins terrible ; on se retrouve à disposé de sa journée entière, 24h de liberté pour faire ce que l'on a envie, mais justement "que faire ?". Sans limites, sans contraintes, soumit à toutes nos désirs, les tentations sont nombreuses et l'on n'est pas habitué à un tel mode de vie.

Il y a ceux qui planifient leurs vacances avec une précision chirurgicale. Ils seront ainsi satisfait d'avoir accomplit leur devoir de vacanciers, car l'on se doit d'en profité, rien que le mot "profit" veut tout dire sur la manière dont on aborde la chose et nous ramène, en fin de compte, au mêmes schémas qu'on utilise dans la vie de tous les jours. Et chez certains ça se quantifie en nombre de photos souvenirs, de cuites ou de marques de bronzages collectionnées.

Moi j'aurais plutôt tendance à laissé mon esprit vagabondé. J'ai toujours ce petit coté "errant", à suivre les choses au gré de mes envies et motivations. En repensant à mes meilleurs souvenirs de vacances, je songe à ces longues après-midi d'insouciances lycéennes ; où le jour de la semaine n'a pas d'importance, où l'heure à laquelle on se couche et où l'on se lève ne change rien, où l'on fait juste se dont on rêve sur l'instant.

Bien sur je considère que l'un n'empêche pas l'autre, il est un temps pour tout. Il n'y a pas de honte à avoir de perdre ses heures de vacances à s'ennuyer, et inversement à être plus productif que d'habitude en organisant (et dieu sait que cela demande des efforts) un séjour.
L'important en fin de compte c'est peut être les souvenirs qui subsistent de ces moments là. Alors profitons en comme il nous plaira, de toute façon il n'existe qu'une seule et unique chose immuable dans cet univers ! Le jour de la rentrée on se dit tout le temps une seule chose : "mince...c'est quand les prochaines ?"

samedi 6 juin 2009

Gay Pride






Ressentit étrange aujourd’hui samedi 6 Juin 2009, journée officielle de la Marche des Fiertés à Montpellier. Partout en ville ; des drapeaux arc-en-ciel, des confettis, des couleurs dans le ciel, sur le sol, sur les corps, de la musique à tout rompre et la fête, mélange de carnaval et de protestation.

Après coup je réalise que j’étais tirailler par la curiosité et la crainte, j’ai préféré ne pas y aller. Ce n’est pas comme si je m’étais réellement posé la question en fait. Elle était juste asser présente dans ma tête pour ne pas être trop dérangeante. Pourtant je suis quand même sortit en ville, j’avais « des trucs à faire », prétexte bricolé par mon inconscient, mauvais tour joué à ma conscience.

Une fois dehors, un terrible malaise s’installe en moi. La ville semble en état de siège, les murs et le sol vibrent, au loin résonne le bruit d’une foule en liesse, comme s’ils étaient enfin libre, ils crient, chantent, dansent, clament au monde entier leur existence, leur force. Moi, je me sent fragile, mis à nu, suspect, incomplet, pas à ma place, sans vraiment savoir où elle se trouve.
Je me sent lâche, je me sent coupable, ces gens qui par leur seule présence affirment ce que l’on voudrait hurlé parfois à la Terre entière et moi qui suit là, pathétique mortel qui frôle les murs et cherche à disparaître.

On aspire tous les jours à pouvoir se montré tel que l’on est, et pourtant la seule journée ou cela semble permis, je ressent de la gène, presque de la honte. Et j’ai honte d’avoir honte. Peut être qu’après tout je m’assume sans m’assumer.

Le défilé je l’ai aperçu de loin, à peine un regard en arrière que je prend mes jambes à mon cou, je fuit la foule de mes « semblables », comme si j’avais peur d’être emporté, peur d’être remarqué, peur que quelques uns de mes vieux démons se cacheraient par mis ces hommes et ces femmes. Expérience traumatisante, je suis mort de trouille, j’attend un miracle, et il ne se fait pas attendre longtemps. Venu du ciel, un torrent s’abat sur le bitume tiède et les corps à demi nu encore fiévreux. Il pleut comme jamais, un orage capricieux, un déluge d’une violence inouïe, les gens regardent la pluie tombé comme un spectacle nouveau qui les effraie et les fascine. L’eau ruisselle dans les rues, comme répondant à ma prière, elle noie les rires et les cris loin de moi.

Dispersaient, mes nuages font place à un soleil timide, il n’y à plus le moindre confetti sur le sol, tout est déjà oublié, nettoyé, ravalé. Et je sais déjà que j’ai eut tort, que le plus difficile des combats ne se mènera pas dehors.

Derniers achats jeux DS (& i)

Une petite maj de mon Game Wall DS qui s'est pas mal enrichit depuis le début de l'année. Je suis passé à la DSi, pleins de petites modifications fort réjouissantes ; un menu plus design, des fonctions mieux adaptées (redémarrage console, réglage volume), un navigateur web, la possibilité de mettre une carte mémoire, la convertion étoiles/nintendo points et le DSi Ware pour acheté en ligne, l'appareil photo et sa panoplie d'effets de retouches qui permet quelques bons délires. Ca reste quand même qu'une DS améliorée, pas indispensable, d'autant qu'on a perdu le slot GBA au passage mais j'avais envie de me faire plaisir :p

Au niveau des jeux ; très bonnes surprises avec Suikoden Tirkreis, surement l'un des meilleurs rpg de la console. Un peu de baston avec Bleach The Dark Soul, enfin sortit en france. Chrono Trigger, juste culte et indispensable, FFCC Echoes of Time, vraiment fun à jouer en multi je me demande qui à le courage d'y jouer sur wii par contre. Petits délires avec GTA China Town Wars le jeu utilise bien les atouts proposés par la console. Professeur Layton et l'étrange village, cadeau de ce bon vieux Guilhem et qui m'a plutot surpris, on devient vite accro à toutes ces petites énigmes. Enfin retour en enfance avec Yoshi Island DS et Pokemon Platine, deux titres un peu léger pour passé le temps.