jeudi 19 février 2009

Bon Anniversaire la Brise !


Le 19 février 1985 venait au monde un petit garçon pas comme les autres, du nom de Fabien, il a apprit à marcher, il est tomber aussi, mais il s'est relevé plus souvent qu'il ne le croit. Il est aller à l'école comme tous les autres, il a grandit, peut être un peu vite, mais c'est la vie qui veut ça.

Aujourd'hui je suis heureux de pouvoir fêter tes 24ans et j'espère que nous resterons amis encore des années et que tu continueras de me faire avancer grace à ton souffle.

Voilà je sais que tu ne voulais pas qu'on te le souhaite, mais tu me connais, toujours à faire le contraire de ce que l'on me dis :p
Gros bisou mon Komo !!!

mardi 17 février 2009

Once upon a time ...


Tout commence dans ce lieu de rendez-vous théorique, site où ce rencontrent les rêves et les déceptions des milliers d'âmes en quête de leur sœur. De profil en profil je me suis vite sentit prit dans la toile.
Puis vient un premier signe virtuel de toi, un mail ; des pixels embarrassés qui s'agitent et forment des mots timides qui m'intimident. Tes messages deviennent de plus en plus captivant. Je dois l'avouer, je ne m'attendais pas à cela, je ne m'attendais vraiment pas à toi.

J'appréhende notre rencontre : 1er Rendez-vous à l'air libre, déconnecté mais pas tout à fait dans le monde réel encore, les autres passent et repassent autour de nous, on y est sans y être.
On se croise à peine et déjà on se laisse, avec nos impressions, nos espoirs, nos doutes.
L'excitation me noue l'estomac, je suis désemparé : l'homme téméraire que je m'imaginais être à préféré s'enfuir devant toi cette fois, alors je sent à nouveau renaitre l'adolescent inquiet et passionné en moi. On se découvre, on échange un premier baiser, avec maladresse et exaltation.

Ça brûle à l'intérieur et cette fois ça ne fait plus mal, j'ai le trac de rejouer l'Amour avec toi, je redoute mais en même temps je meurt d'envie de cette histoire sentimentale entre nous deux, une scène, un acte, pourquoi pas un levé de rideau pour la vie ?

Je suis amoureux, j'aime, j'aime encore, j'aime à nouveau, je n'ose croire que j'aime, je n'ai même pas peur de t'aimer, tu m'aimes aussi, c'est si fort, omniprésent, cela semble avoir toujours été là, en nous, c'est neuf mais familier, c'est inquiétant et rassurant. Une semaine seulement et pourtant il me semble que tu as toujours fait partit de ma vie, c'est fou, c'est illogique, c'est déraisonnable, je m'agite mais les mots me manquent et il ne me reste qu'un doux sentiment de frustration, je suis bien obligé d'accepter l'existence de cet émoi entre nous même si je ne comprend pas son origine.

Je pense à toi, j'ai envie de plonger mes yeux dans les tiens, d'entendre ta voix réconfortante, d'effleurer ta peau, d'embrasser tes lèvres, de te raconter mon enfance, de voir le monde à tes cotés, de te présenter aux miens, de rire avec toi jusqu'aux larmes, d'entrevoir tes blessures et de lever le voile sur les miennes, de me confier à toi, je veux inventer des mots pour toi, je veux écrire pour nous et je souris à l'idée que tu lises ce piètre essai sur mes sentiments à ton égard, je veux qu'on se fasse de candides promesses, j'ai envie de voir le soleil illuminé ton visage, de voir ton corps au clair de lune, de ne faire qu'un avec toi.

Je rêve de te faire rentrer dans mon univers, de découvrir le tien et d'en construire un nouveau avec toi dedans.

dimanche 8 février 2009

Apocalypse Please

Depuis quelques temps déjà, j'étais atteint d'un mal étrange. Une blessure nouvelle, invisible mais profonde, que j'avais caché à tout le monde, moi le premier.

Par fierté peut être, par craintes surtout, j'ai cette habitude à me croire invincible, solide et capable de me relever de tout après ce que j'ai déjà enduré.
A ce moment là je sortais d'une histoire qui avait mal tourné après un an et demi, alors que sont deux petits mois auprès d'un garçon, presque un inconnu, en comparaison ?

Lorsque j'en ai prit conscience je me suis demander comment je pouvais être encore aussi vulnérable, désemparé. J'éprouvais un vide, un manque, sentiment étrange d'avoir été dépouiller de quelque chose de vital pour moi.
Ce que j'ai perdu c'était ma capacité à aimé, mon désir d'aller vers l'autre, mon envie de faire rentrer l'autre dans ma vie et de lui donner de l'importance.
Tout l'amour dont j'étais capable je l'ai consumé jusqu'à la dernière goutte et voilà que je me retrouvais dans l'incapacité d'éprouver à nouveau le moindre sentiment sincère pour un garçon.

Le remède je l'ai trouvé par hasard.

Il y a un peu plus d'un mois, un nouvel espoir est apparut au creux de la nuit, né de l'ardent désir inéluctable entre moi et mon ex amant.

L'histoire à reprit là où elle s'était arrêté ; dans ses bras.
Sa chaleur, son odeur, sa voix, sa présence, j'ai du bâillonné mon sur-moi pour me laisser aller à nouveau à cette alchimie, presque surnaturelle, qu'il y avait entre nos deux corps ; enlacés, l'un contre l'autre, complets, exclusifs, hors la loi, hors de la morale et hors du temps.

L'étincelle rallume une flamme vacillante qui peine à trouvé sa place dans l'obscurité.

Mais il y a des histoires qui sont écrites sans fin heureuse, celle-ci en fait partie j'imagine.
On profite, ça dure une heure, une nuit, une semaine, au final ce n'est qu'un instant. On ferme les yeux sur tout le reste, résolu à notre destinée funeste, on discute, on mange, on boit, on rigole, on fait l'amour, on recommence, on parle d'hier, on s'imagine ailleurs, autre part, à un autre moment, on ne parle pas de demain.
Demain c'est la fin du monde, tout ce qui à existé n'aura plus aucun sens, alors on cherche seulement à donné du sens au moment présent, existé pour existé, cela lui suffit.

Dans un ultime effort j'écris le dernier chapitre de l'histoire resté en suspend et je me sent enfin soulagé.

samedi 7 février 2009

Un an de Relay


Samedi 31 Janvier, un an jour pour jour, je signais mon contrat et je faisais mes premiers pas hésitants dans la vente. Depuis, ma "carrière" a connu bien des hauts et des bas, après avoir fait les ouvertures et les fermetures, la seule chose que je peux affirmer c'est que je ne suis vraiment pas du matin !

Même si le boulot est devenu mortellement répétitif, j'avoue être sans cesse surpris par les gens ; les collègues d'abord, j'ignore encore ce qui est responsable de l'étrange phénomène que je vais décrire. Pendant trois mois il ne se passe rien, tout le monde fait son boulot comme il faut, on s'adore tous. Un jour quelqu'un décide que "sa ne peut plus durée comme ca !", de vieilles rancoeurs se réveillent, on choisit un ou deux bouc émissaires qui feront l'objet de toute la frustration des employés du magasin. Un jour l'équipe change. Et six mois après on recommence, et se sont les anciens persécutés qui se mettent à enfoncés les nouveaux. J'imagine qu'on peut appeler cela la "chaine alimentaire de la vie active".

Après il y a les autres, les clients. A force d'avoir une telle masse humaine qui passe devant soit on finit par les distingués en sous catégories, histoire d'y voir plus clair.
Les agressifs, super pressés ou levés du pied gauche qui ont décidé que de toute façon ils n'avaient pas besoin d'être agréable.
Les bienveillants, si rares et si agréables qu'on est souvent déstabilisés. En général ces gens là savent ce que c'est que le boulot dans le commerce.
Les habitués qui estiment avoir suffisamment dis "bonjour, merci, au revoir" depuis le temps.
Les ados débiles, on été vraiment comme cela à leur âge ?
Les largués de la vie et relou divers, parfois je me dis que la clope c'est pas asser efficace, on devrait vendre des cordes avec !

Quelques détails qui m'ont marqué : le jour où une cliente à rouler par terre façon Fort Boyard pour se glisser dans le magasin pendant que je fermais la grille.
La fois ou une de nos pires clientes, un peu schizo, est venu me dire "en fait vous ne vendez pas seulement des journaux, vous faites du social et de l'acceuil psychologique aussi." Et dire qu'on est payé au SMIC !
Ma première fermeture un dimanche soir du mois de juillet, atroce.
Le client dont je suis éperdument tombé amoureux, et en même temps le moment où j'ai compris qu'on se passait plus facilement de moi que de la clope.
L'astmathique, objet de milles fantasmes, célèbre malgré lui, mais que je suis incapable d'aborder.
Les fous rires du vendredi.

Bon n'oublions pas que toutes les bonnes choses ont une fin hein !
En attendant de passé le Relay, je lève mon verre au travail qui paie le loyer !