Voyons, les semaines du mois de septembre défilent-elles vraiment plus vite que les autres ? Parfois je me demande, j'ai l'impression qu'hier encore on était lundi.
Je me suis remit aux maths, histoire de faire un peu les comptes et savoir où j'en suis. En cumulant mes deux activités, le taff, et mes études, j'atteins un petit total de 50h30min, rien d'insurmontable. Il me reste à caser mes heures de sommeil, un peu de temps pour mangé, beaucoup de temps à passer avec mon chéri, quelques heures pour flâner sur internet, lire, jouer me promener et téléphoner. Forcément que le temps passe vite avec tout ça, et encore je suis loin de pouvoir faire tout ce que je voudrais faire.
Revenons plus en détail sur la semaine ;
J'ai reprit les cours plus assidûment, comprenez par là "je suis allé aux TD", détail positif, j'ai eut un déclic l'autre jour à l'université. Ils ont réussit à me faire réfléchir par moi même et d'un coup j'ai réalisé que ces études étaient bien plus profondes et intéressantes que je ne le pensais, encourageant ! Il faudra bien que je me décide à aller en Statistiques un jour ou l'autre... je ne peux pas éternellement me reposer sur le "Seb du Futur" pour régler ce problème de stats :p
Il y a eut un miracle administratif ! Mon dossier d'inscription est sortit de l'imprimante, j'ai même reçus une date pour le rendre. Je suis donc officiellement admis en Licence 2 Psychologie, je me doutais que mon transfert de dossier serait positif, mais quand même sa m'a fait plaisir d'avoir enfin une réponse.
Le boulot maintenant, ça va être dur de retranscrire à l'écrit mon soupir légèrement (ironie, quand tu nous tiens) blasé comme je sais si bien le faire, parfois j'ai l'impression de mettre en pratique le soir, ce que j'apprends en théorique le matin sur les bancs de la fac.
D'abord il y a ces gens, ceux que "le métier" m'a appris à reconnaître, ils sont un peu louche, ils jouent à un drôle de petit jeu.
Il y à eut le couple de pilleurs, la femme est venu s'emparer de chips, pour ensuite les filés à son mari qui s'est enfuit avec les paquets sous les bras. Et moi, je me suis retrouvé a lui courir après, avec mon balai, dans toute la gare. Grotesque, il ne manquer que la musique on se serait cru dans benny hill.
J'admire avec quel jeu d'acteur ils ont joué les victimes à l'honneur bafoué. Ils volent sous mes yeux, mais ont quand voulu qu'on aille "vérifier" sur nos caisses (qui ont une très bonne mémoire, elles) si un misérable paquet de chips venait d'être acheté... rien, évidement.
Le lendemain rebelotte avec un habitué, à peine a t-il fait un pas dans le magasin, que je me suis mit à lui aboyer dessus pour lui ordonner de sortir de la boutique. Il ne comprenait pas, il en était presque blessé, comme pouvait-on l'accusé de tels crimes ? Pas de chance pour lui, il s'est mit à volé sous mes yeux et je l'ai capté... game over !
Plus anecdotique cette fois, un petit vieux que j'avais remarqué depuis un moment et qui a profité de la foule pour s'enfuir avec quelques journaux, incroyablement vif pour son âge.
Pour sortir de l'ordinaire, on à eut droit à des lacrymogènes dans le magasin, tous les gens se sont mit à tousser et éternuer en coeur. Les plus malins se sont enfuit, les autres, dans un vent de panique sont allés se réfugier dans le fond de la boutique et continuaient de venir me faire leurs achats, les yeux rougis et la gorge brûlante.
Dans un autre registre, j'ai vécu un grand moment de solitude. Une dame est resté planté plus d'un quart d'heure devant les cigarettes, je reconnais qu'il y en à beaucoup, mais bon ce n'est pas comme si on choisissait un parfum de glace. Au bout d'un moment elle finit par me dire ce qu'elle veut, malheur, je lui demande plus de détails "des longues ou des courtes ? des normales ou des lights ?". Grand sourire béat, elle avait vraiment l'air à l'ouest, je finis par lui tendre un paquet, et puis elle attend. Je la regarde, elle me regarde, j'hésite, les clients me regardent perplexe.
"Heu... vous réglez comment ?", c'était à la fois effrayant et fascinant, j'ignore quel soucis avait cette dame, mais il y avait bien quelque chose, elle ne comprenait vraiment pas ce que je lui demandé, c'est comme si d'un coup elle se demandé pourquoi elle était là, fumer t-elle d'ailleurs ? Je n'en suis même pas sur.
Enfin, voilà le week end, deux jours pour me déconditionner, 48h que je vais employer à ne rien faire ! Du moins je vais essayer.
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