mardi 28 juillet 2009

Carte Postale

Un bout de carton, une photo imprimé, un souvenir de vacances. Je pensais qu'il serait bon de raconté mes vacances, puisque l'article précédent était dédié à « l'avant vacances », il fallait bien un « après ». Figé le souvenir, pour le revivre, le partagé, j'aspire à un peu plus de créativité quand même. J'ai l'impression de me retrouvé, stylo bille à la main, devant se rectangle blanc cartonné, il semble à la fois immense et en même temps trop petit pour que l'on puisse réellement y raconté ce qu'on voudrait. Espérons que j'obtiendrais quelque chose qui ressemblera à une carte postale, je vous en dirais beaucoup et en même temps très peu !

Je commencerais par dire que ces vacances sont les meilleures que j'ai eut depuis bien longtemps, introduction facile, vous voilà rassuré au moins, moi qui avait fait tout un speech sur le "profit des vacances". Trois longues semaines pleines d'imprévus, de découvertes et de rencontres.

La renaissance d'abord, une première partit des vacances que j'ai passé dans le cocon familial. C'est le moment où je redécouvre les joies les plus simples. Bonheur ingénu, querelles de fratries, petits plats de mamans, entouré des miens, au chaud, dans l'eau ou au soleil, en position fœtale, c'est une exquise sensation que celle d'avoir l'impression d'échappé à sa vie, au temps, de s'isolé mais en même temps d'être protégé.

Puis le jour du départ, voyage vers des contrées inconnues, avec tout son lot de soucis que cela comporte. Voyage de craintes et de désirs en même temps, c'est le retour vers l'être aimé. Je le découvre et redécouvre, on sent que c'est la fin d'une période, où plutôt c'est tout l'univers qui prend forme autour de nous.

Mon périple à pour but d'assisté à un spectacle, mais c'est une comédie à la fois drôle et touchante qui c'est joué pendant tout mon séjour là bas. J'ai apprécié.

Et pour la première fois j'ai été touché, des pieds à la tête, du bout des doigts au fond du cœur, la musique peut véhiculé des choses, les images en transportent d'autres, les écrits nous en font ressentir encore d'autres, j'ai découvert qu'en se combinant ils peuvent nous transcender.

Le train aura été au cœur de mes vacances, j'ai accumulé les heures de trajets sur les voies ferrés, pratiquement une vingtaine d'heures de trains, plus ou moins confortables, étalé sur trois semaines. Je ne demanderais pas mon reste ! J'en tire cependant une leçon ; ne nous plaignons pas trop de nos trains français ! Voyagé en seconde classe TER me semble être une première classe à présent, l'Espagne peut se vanté d'avoir inventé les voyages en « troisième classe » !

Nouveau départ, les voyages initiatiques sont derrière moi à présent. JE part à deux, premières vacances en tête à tête, en route pour l'Espagne, c'est du sérieux maintenant ! La destination n'en est pas moins infantile ; un parc d'attraction aussi grand qu'une ville. Je met mon corps et mon esprit à rude épreuve, on défit l'espace et les lois de l'attraction, je crois mourir mais je tiens bon lorsque la pire des attractions nous élève vers l'enfer.

Je découvre une vie qui n'est pas la mienne, j'en ai profité, le dépaysement était total, à boire, à manger, à regarder, à entendre, à sentir, à ressentir. Je garde le souvenir de ce marché couvert en plein cœur de Barcelone ; profusions de fruits et de légumes, montagnes de végétaux exotiques, ils semblent avoir poussé au beau milieu de la glace pilé qui s'étale sur d'interminables présentoirs. La mer aussi semble avoir été là un cours instant et s'être retiré si vite, que le poisson encore frais gigote énergiquement sur les tables.

C'était peut être même un peu trop intense pour mon estomac et mon cerveau, le dernier jour je commençais à ressentir les effets de la saturation. L'heure du départ avait sonné.