mercredi 23 novembre 2011

La vérité vraie, sur les sites de rencontres !

Aaah les sites de rencontres. Trois ans après m’y revoilà, on évolue guère. Chaque fois on se dit «plus jamais, c’est la dernière», on replonge toujours !

Quelques impressions d’un mec blasé ;

" Premier constat affolant, parmi les premières personnes qui sont venus me parler, les mêmes qu’il y a quelques années en arrière. Mêmes photos même âge, cela va de soi. Juste déprimant. Je savais pas qu’ils faisaient des abonnements à vie, on espère juste ne pas y avoir souscrit sans savoir !

Au début, tu as encore ta fierté, tu attend que les autres viennent te parler.

Rien ne se passe.

Un moment après, c’est toi qui te retrouve à mendier leur attention.

On touche presque le fond !

La plupart des gens sur ces sites semblent n’avoir aucun mal à rencontrer et à coucher avec le premier inconnu qui passe, du moment qu’il étale de belles mensurations. On en vient souvent à ce demander si on n’a pas un problème avec l’intimité.

Il y a se coté «compétition», on à parfois l’impression que certains ont élevés cette pratique au rang de sport. Les photos les plus efficaces, l’annonce la plus rentable, ils essaient d’être dans des tops ten, on se sent vraiment amateur à coté. Encore un coup au moral.

Il y à un truc aussi, comme des lois qui régissent cet impitoyable univers et qui se vérifient si souvent que s’en devient inquiétant ! Ci-dessous j’en ai fait une petite liste sommaire et cynique, juste histoire de vous prémunir !

- Plus quelqu’un vous intéresse et moins vous arrivez à vous rapprocher de lui.
- A contrario, les gens qui vous laissent froid ou ne vous correspondent pas pour diverses raisons sont les plus sociables, les plus sympas.
- Dans 70% des cas, quelqu’un qui démarre une conversation avec vous, vous laissera finir en monologue.
- Il y a toujours un boulet sur le site, qui s’accroche à vous, revient vous parlez chaque semaine parce que vous lui plaisez, mais à chaque fois va vous redemandez qui vous êtes.
- Il y a des gens qui vous insulteront car vous n’avez pas lu leur annonce, «rch plan cho é discré», apparemment ils n’ont pas lu la votre non plus.
- A partir de quarante ans, il faut toujours compter entre un et trois ans de plus pour avoir leur véritable âge !
- Plus l’écart entre votre âge et le leur s’agrandis et moins ce qui les intéresses se situe au dessus de la ceinture.
- Il y a toujours sur le site quelqu’un qui sort d’une rupture douloureuse, qui déteste la vie et les hommes, qui ne veut plus jamais rencontrer personne mais passe ses soirées connectés quand même.
- Quand ils se payent le luxe de ne poster ni photos ni annonces, c’est qu’ils ont plus à cacher que leur «vie privée».
- Les bonnes surprises existent, mais elles sont de l’ordre de 1 pour 100 !

Enfin, vous passerez la plupart de vos soirées en compagnie de votre ordinateur, c’est déjà pas mal !

samedi 19 novembre 2011

Je survolais les archives du Blog ce soir. A ce jour c’est peut être l’unique chose sur laquelle j’ai eut tant de persévérance, avec certes je l’admet, des passages à vide. C’est comme la vie, il y a des moments où rien ne se passe et où on n’a envie d’en parler à personne.

Je passais mon temps à vous écrire que je devais changer ma vie, c’est bien d’avoir finis par le faire.

Si j’ai décidé de continuer dans cette voie, c’est que relire ce blog aujourd’hui à pour moi la même saveur que feuilleter un vieil album photo. C’est plein de souvenirs, d’idées, d’émotions, de rencontres et de séparations.

J’ai du mal à croire que j’étais ce garçon pleurnichard qui faisait une faute tous les trois mots.

Pas que je me sois vraiment amélioré sur ces deux points d’ailleurs, mais bon l’idée y est. Pour être franc, je fais tous ça plus pour moi même que pour un quelconque lecteur, même si l’idée de partager cela avec quelques personnes ne me déplait pas.

Un soir je me pencherais sur le «pourquoi» de cette écriture personnelle, mais pas ce soir.

vendredi 18 novembre 2011

A ma chère Solitude

Ce sentiment encore, doux-amer, le même que la dernière fois, et que la fois d’avant, le même encore qu’il y a des années. C’est cette solitude, si familière, parfois je m’imagine qu’elle a disparu, ça dure un temps seulement. Elle est ancré en moi et ne tarde jamais à resurgir quand j’en ai le moins envie.

Oh ce n’est pas quelque chose de pesant ou de terrible, c’est léger, comme un voile, quelque chose de juste présent, juste asser pour établir une frontière entre les autres et moi.

Je la déteste cette Solitude. C’est elle qui parfois me fait penser «qu’est ce qui ne va pas chez toi ?!». J’ai peur de la chasser pour de bon, elle est présente depuis si longtemps, elle est une partie de moi, que serais je sans elle ? Si je devais m’en séparer c’est comme si je m’enlevais une partie de moi même. Je sais pas faire sans.

C’est une si vieille amie que je suis capable de la décrire, je lui imagine un visage, des formes, des couleurs, elle est une personne à l’âge indéfinissable, elle à le regard constamment perdu dans le vague. Elle est du genre assise dans son coin lors d’une fête, avec cette lueur triste dans les yeux tandis que les autres s’amusent autour. Elle n’est pas amère, juste seule, elle est comme ça.

Je me pense solitaire, mais au fond je crève d’envie de tisser se lien avec les autres, de me sentir proche des gens, entouré, et pourtant elle est là et elle me retient.
Je m’imagine donnant la main aux gens que j’aime, elle s’approche délicatement et pose ses mains sur les nôtres avant de me murmurer «ça fait peur hein ? Ne t’accroche pas trop fort, et s’il te lâché en premier ?». Elle me protège à sa manière, mais bon sang ce qu’elle me fait peur dans ces moments là.

Ma Solitude est comme une amie envahissante qui chercherait à me couver, parfois quand je tente de la conjurer elle me le fait payer au centuple en prenant l’apparence d’un démon, et là elle me possède complètement, ce n’est alors que douleurs jusqu’à ce qu’elle s’apaise.

Elle pense sans doutes que je lui dois beaucoup, c’est vrai qu’elle à toujours était là pour moi, son problème c’est qu’elle ne change pas. Elle est un instant figé, des peurs, des doutes et des craintes qui sont cristallisés. Elle ne me fait pas avancer. Je n’arrive pas à m’en émanciper, elle me retient doucement par le bras quand je cherche à m’éloigner et elle est rassurante en même temps.

Les habitudes nous rassurent, le changement nous effraie, chez moi c’est un fait. Solitude est une habitué, je pense qu’elle fera toujours partie de ma vie et je ne sais pas comment composer avec elle. Elle à peur de l’extérieur, des gens, de ce qui se passe hors de ma tête, de l’imprévus, elle a peur qu’on la ridiculise, qu’on ce rende compte qu’elle est faible au fond, elle a peur d’entendre les autres rires d’elle. Elle angoisse à l’idée d’avoir mal, constamment. De mes blessures, elle en a gardé les cicatrices. Elle est forte pour nous deux, elle encaisse, elle garde le sourire malgré la peine, si elle ne faisait pas ça, je m’effondrerais devant le monde entier.

Je la voyais comme un parasite, mais au fond elle est une partie de moi, celle qui à la trouille, celle qui reste un gamin terrorisé par un monde qu’il ne comprend pas et qui se sent invariablement incompris. Je lui en demande peut être trop au fond, je lui confie mes ennuis et mes chagrins, même elle ne peux pas faire mieux que moi avec tout ça et lorsqu’on est seuls, elle me le rappelle.
Il serait peut être temps de la ménager, elle ne pourra pas éternellement jouer le rôle de bouclier. Il faudrait juste que je l’accepte et que je la laisse reprendre sa place. Solitude ne peux pas toujours remplacer Courage, celui qui peut m’aider à prendre mes responsabilités et affronter la vie.

samedi 24 septembre 2011

Croquer la pomme


Pratiquement neuf mois après mon premier article de 2011 je me décide enfin à rouvrir les pages de mon VIRTUAL TALE.
De longs mois d'absence que je justifierais en invoquant les va et vient d'une année un peu chaotique et puis la flegme, encore et toujours. Cette invitée insupportable qui a tendance à vous prendre tout votre temps et pas de la manière la plus productive d'ailleurs. Là même qui vous réfrène lorsque vous savez que vous avez quelque chose à faire, mais bon « on verra demain... ».

Je pense que je devrais m'imposer plus de rigueurs, au quotidien déjà, mais aussi et surtout en ce qui concerne l'écriture. Si je veux que le passe temps occasionnel prenne plus d'importance il va falloir que je m'y mette, comme on dit « c'est en forgeant qu'on devient forgeron ».

Enfin ! L'idée de départ de cet article n'était pas ma procrastination chronique. Croquer la pomme, le titre m'a immédiatement fait tilt dès que j'ai réfléchis aux premières lignes et à ce que je voulais vous raconter.
Mai 2011, le conte de fée tourne au cauchemar. Mon quotidien devient de plus en plus toxique, comme si j'avais croqué dans une pomme empoisonnée. La joie, le plaisir, mes forces tout m'a abandonné petit à petit. Tel un venin qui s'insinue lentement dans votre sang, c'est le doute, la peur, la déception qui s'est infiltré dans ma vie jusqu'à finalement prendre le pas sur tout le reste. S'en est suivit la rupture, inévitable, dévastatrice mais aussi libératrice.

Alors on recommence, nouvel appartement, nouveaux lieux, nouvelles habitudes, on prend ça comme un nouveau départ.
Eté 2011, je croque à pleine dent dans une nouvelle pomme, belle et mure, mais ma dent bute sur quelque chose, un pépin diront nous. On ferme les yeux et on continue de croquer le reste de la pomme en sachant pertinemment qu'on finira par revenir à ce pépin.

Et puis il y à cette pomme dans laquelle je croque depuis presque quatre ans, celle qu'on est content d'avoir au début, puis on la découvre pleines de vers. Mais elle nous est familière alors on ferme les yeux, on n'a pas le choix, combien de fois me suis-je entendu dire « il faut bien manger ».
Après avoir fait cent fois le tour de la question, m'être juré que cette fois c'était la bonne, que j'allais m'y mettre, la rentrée qui approche à grand pas me semble propice à une remise en question, à du changement. Je suis le « pote qui en a marre de son taff et va changer, bientôt », au bout de deux ans on commence soi même à trouver cela navrant, sincères ou pas, les excuses ne manquent pas de toute façon. A ce stade là on en est au mieux à sa Ixième version de son CV, on trouve de bien belles manières de reformuler ses compétences.

Et puis si finalement changer n'était qu'un état d'esprit ? Si en fin de compte c'était aussi une question « d'être prêt » ? Peut être qu'il y a des périodes, lorsqu'on cumule un certains nombres d'éléments qui font que le processus se déclenche. Mon idée de base était de trouver un second job d'appoint, je me voyais déjà appliquer les bons principes que nous transmettent ceux d'en haut, « travailler plus pour gagner plus ». Un peu blasé par mon quotidien et par l'état du monde en général je ne me faisais guère d'illusions, le but à peine dissimulé c'était de mettre du beurre dans les épinards.

Une bonne dose de remise en question, l'envie de passer à autre chose qu'une « situation par défaut » et un soupçon de chance, voilà la formule qui m'a poussé à prendre un peu ma vie en main.
Cette fois c'est dans l'arbre que je suis directement aller la chercher et je n'hésiterais pas à croquer dedans, j'ignore complètement ce que je vais y trouver cette fois. Je vous avoue que cela me fait un peu peur, mais il faut bien se lancer à un moment, vous ne pensez pas ?

lundi 10 janvier 2011

Celui qui ne pouvait écrire le Bonheur


Un jour j'ai écrit cet article qui parle de mon incapacité à écrire le bonheur. Le temps passe, les épreuves nous endurcissent mais les cicatrices restent, et les plaies jamais ne se referment totalement.

Mes lettres sont couvertes de mots qui saignent le papier avec toute la nostalgie, le regret, dont ils sont empreints.
J'ai souvent pensé que je ferais un meilleur personnage de drame, alors sur la scène de la vie j'ai constamment joué la comédie.

Et puisque je ne peux écrire de meilleur script, j'ai la pénible sensation de me retrouver dans la peau d'un autre.
Sans doutes ne suis je pas taillé pour les rôles de héros qui se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

Je suis un tragédien du quotidien, épuisé d'endosser des costumes qui ne me vont pas, écœuré de ces répliques qui ne sont pas les miennes. J'écris encore et encore pour cette pièce qu'on appelle « Ma vie », je craint les ratures, je met parfois des parenthèses, j'ai peur quand ses personnages s'éloignent les uns des autres. J'espère le scénario d'une vie comblé, au moins avant que le rideau ne retombe.