Il peut s'agir de films, séries, mangas, livres, jeux vidéos, bais...oups non ! (mon humour gras tente de reprendre le dessus). Tout compte fait le terme dernier/ère ne me plait pas vraiment. Ca évoque trop le définitif, le final, et je suis le genre de personne qui ne sait pas faire une croix sur ses plaisirs et le divertissement (sauf en stress à la veille d'un examen peut être). Je dois trouver autre chose ; "Lecture du jour", non ça sonne trop conseil littérature de la gazette du coin. "Film de la semaine", me voilà bien, je serais condamné à voir et commenter un film par semaine. "Jeux de l'année", ok j'arrête là.
C'est un problème et vu que j'y réfléchis en même temps que j'écris tout cela, je n'ai pas d'idée très originale qui me vienne. On va crée de l'interactivité ; si vous songez à quelque chose proposer le moi par commentaire ! En attendant restons sur "Dernière lecture" puisque c'est de cela qu'il s'agit aujourd'hui, je ne vais pas m'imposer critique littéraire je compte juste donner mon ressenti sur un bouquin que j'ai apprécié. Mon boulot me permettant d'avoir un accès illimité aux nouveautés littéraires, on va se faire plaisir.
C'est le seul auteur que je suit avec fascination (ceux qui me connaissent ne diront pas le contraire), son dernier bouquin est sortie il y a quelques semaines en librairie et ce jour là j'ai été frappé par un détail qui m'avait échappé jusqu'alors.
Cette femme sort un bouquin par an ! Ils ne sont pas forcément très épais me direz-vous, mais quand même. Je ne peux m'empêcher d'être admiratif et jaloux devant une telle "faim d'écriture".
Moi qui me risque parfois à l'aventure d'Ecrire je sais à quel point l'exercice est périlleux et chronophage.
On pourra rétorquer que c'est son métier après tout, d'ailleurs est ce que ça existe vraiment comme métier ça, écrivain ? Loin de dénigrer la chose, j'ai parfois du mal à concevoir l'art comme un job, dans le sens de quelque chose que l'on fait contre de l'argent. C'est une vision mercantile qui ne s'accorde pas avec l'image idéalisé que je me fait de l'artiste passionné, créant pour le plaisir, le sien et celui des autres. Bien sur elle était écrivain avant d'être célèbre et de gagner de l'argent pour ses écrits. Il faut bien restituer les choses dans leur contexte, même Léonard de Vinci devait avoir des mécènes pour exploiter librement son talent. Bon je m'égare un peu là...
UNE FORME DE VIE donc raconte la correspondance entre l'auteur et un soldat américain basé en Irak. En apprenant qu'elle prenait le temps de répondre à certains de ses courriers il décide de lui écrire une première lettre. S'en suivra un échange intense de courriers entre eux. On en apprendra un peu plus sur sa vision de la guerre, de son rôle qu'il y voit là bas, et de son étrange manière de la vivre puis de protester contre cette guerre qu'il juge illégitime et pernicieuse. J'ai lu le livre en 24h, c'est dire s'il est accessible. Les missives de Melvin Mapple (le soldat) sont un régal d'humour cynique. Ce que j'admire le plus dans l'écriture de cette jeune femme, c'est son habileté à mettre en scène des personnages à la fois extravagant mais crédible, avec du répondant, comme si elle rendait extraordinaire l'ordinaire. Ainsi que des dialogues simple mais à la fois pertinent et toujours avec cette pointe d'humour un peu sombre. J'ai le sentiment que l'auteur prend un malin plaisir à faire discuter ses deux personnages comme elle aurait une discussion avec elle même.
Unique reproche à faire, la fin, imprévisible, m'a laissé sur ma faim ! (private joke pour ceux qui auront lu le livre...)
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