mercredi 15 février 2012

FFXIII-2, impressions

Je me souvient encore des premiers trailers sur FFXIII, le premier épisode à sortir sur console next-gen. On y voyait Lightning se battre comme une lionne dans un train ou contre une nuée d’ennemis, le tout était d’un dynamisme impressionnant, du jamais vu dans un FF.

Mars 2010, après des mois de patience fébrile je mettais enfin mes petites mains sur ma version collector, et là ce fut le drame ! Clairement, le jeu m’a laissé un goût amer ! Pour moi il manquait un petit je-ne-sais-quoi, la petite touche qui allait en faire un FF, le genre de jeu que tu commences et dont tu ne t’arrêtes qu’une fois terminé, retourné, achevé.

Je me dis que c’est peut être le « syndrome FF8 », que je finirais par l’apprécier dans quelques temps en portant sur lui un oeil nouveau lorsque je le recommencerais.

Bref, en 2011 on nous annonce un FFXIII-2, une véritable suite, fait rare dans la série. La dernière fois qu’ils nous avaient fait le coup, avec l’épisode X, on s’était retrouvé avec un épisode qui avait fait hurler les puristes et sacrifié des Chocobos !
Les premiers détails tombent, Serah est le personnage principal, il est question de voyage dans le temps, seulement deux personnages, un système de dressage de monstres pour compléter l’équipe... aie, je craignais déjà le pire.

Janvier 2012, une petite démo débarque sur le PSN. Et là, étrangement, premières impressions plutôt positives, très positives même. Rien que pour le fait de m’être retrouvé pendant deux semaines « comme dans le temps », impatient de pouvoir y jouer, j’étais heureux !

Pour résumer le topo sans spoiler, Lightning à disparu, le plus étrange est que seule sa soeur, Serah, semble s’en souvenir. Après de mystérieux évènements, un jeune homme venu du futur embarque la jeune fille dans une quête pour retrouver Lightning à travers le temps et l’espace !

Cette aventure nous donne l’occasion de redécouvrir certains lieux déjà visités dans le précédent volet, de croiser le chemin de quelques visages familiers et de voir comment ils ont changés, ou pas d’ailleurs, ainsi Snow reste égal à lui-même tandis que le jeune Hope a grandit et murit depuis la fin de l’aventure.

Notre petit duo est accompagné de Mog, le moogle fait son retour dans cet épisode, personnellement il me fait marrer. Comme il s’agit d’un RPG japonais, il remplit bien son rôle de mascotte inutile mais mignonne, enfin pas si inutile que cela d’ailleurs.
Ce petit être mystérieux, qui serait un cadeau de Lightning, possède d’étonnantes facultés, outre le fait de se changer en arc ou en épée selon les désirs de sa maîtresse il semble avoir un lien avec les artefacts. Il est capable de détecter des objets cachés et de vous prévenir de la présence d’un monstre grâce à un système baptisé MogClock dont le fonctionnement est simple : quand vous croisez un monstre un minuteur s’enclenche, vous avez alors quelques secondes pour frapper le monstre en premier et ainsi bénéficié d’un bonus au début de l’affrontement.

Le système de combat n’a fondamentalement pas changé, on se retrouve encore avec ce système de stratégies et de rôles à intervertir au besoin (cela ce fait plus rapidement et c’est une bonne chose). Ce n’est pas mon système de combat préféré mais il à l’avantage de rendre le tout très dynamique. Comme il n’y a que deux personnages dans l’équipe, les développeurs nous ont proposés un système de « dressage de monstres », les Pokemon auront décidément changer la face du monde. Je craignais le pire avec ce système, mais finalement c’est plutôt bien étudié.
Chaque monstre possède un rôle qui lui est propre et vous pouvez en utilisé trois différents à la fois.
Les monstres évoluent grâce à des objets et gagnent ainsi de nouvelles compétences, un système de fusion/sacrifice permet de transmettre ces compétences à ses monstres favoris. Bref, il y a vraiment de quoi faire et les tacticiens pourront passer des heures et des heures à fabriqué les monstres utlimes. La seule chose que j’ai à y reprocher c’est que je trouve le bestiaire de FFXIII et -2 pas terrible, dommage, cela m’évite au moins le casse-tête de choisir entre l’apparence et l’efficacité.

Parlons du jeu en lui-même, l’intrigue s’installe doucement, soulève bien des questions et semble suffisamment intéressante pour qu’on s’y intéresse, je devais être à 20 % du jeu quand j’ai décidé de recommencer ma partie, à voir pour la suite donc.
Je trouve le principe des voyages temporels réussis, il est juste dommage que contrairement à Chrono Trigger, nos petites actions dans le passé ne semblent pas avoir de répercussions dans le futur. Je me souvient de cette quête secondaire qui nous faisait combattre un monstre dans des cavernes et ainsi préservé une forêt entière pour les siècles à venir ou encore ces personnes qui nous aidaient des générations plus tard, après qu’on ai rendu service à leurs ancêtres. Peut être que je ne suis juste pas aller assez loin.

J’ai le sentiment qu’ils ont vraiment chercher à rectifier le tir du précédent volet, la liberté offerte par ces voyages dans le temps, la possibilité d’explorer les zones dans l’ordre qu’on souhaite et d’accomplir l’objectif du chapitre de plusieurs manières possibles (et de les recommencer !) donne un vrai souffle d’air frais au jeu.

Dernier point sur lequel je voulais intervenir, les musiques. La bande-son est très variée, il y en a vraiment pour tous les goûts, entre du classique, des morceaux un peu plus jazzy, voire métal ou rap. Tout cela renforce à mon sens ce coté « dépaysement », changement d’époques et d’ambiances. Une réussite.

FFXIII-2 semble ainsi faire mieux que son ainé sur de nombreux points, est-ce du à des attentes moins grandes, une indulgence spéciale pour cette suite ? En tout cas s’il n’est pas un épisode phare de la série il reste un très bon jeu pour cette année 2012, en attendant Versus XIII...

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