
Enfin, les tant attendus congés de l'été sont là. Moments de grâce, de repos, de fêtes, de sorties, de rencontres, d'aventures !
Que vais-je faire de mes vacances, je ne sais pas encore, le saurais-je avant la fin ? J'ai envie de faire tellement de choses qu'il ne faudrait pas que ça vienne gâché mon simple plaisir de profité de ce moment qui, on ne l'oublie pas, restera éphémère.
J'imagine que c'est ce petit coté irréel, qui nous brise de nos chaines du quotidien, qui rend ce moment si délicieux. "Génial enfin du temps pour moi", on va pouvoir le finir se bouquin entamé lors des précédents congés, revoir ses films favoris, faire des siestes l'après-midi, refaire un peu de sport, sortir, rappelé tous nos amis qui doivent sortir eux-aussi de leur hibernation.
La question que l'on se pose alors n'en est pas moins terrible ; on se retrouve à disposé de sa journée entière, 24h de liberté pour faire ce que l'on a envie, mais justement "que faire ?". Sans limites, sans contraintes, soumit à toutes nos désirs, les tentations sont nombreuses et l'on n'est pas habitué à un tel mode de vie.
Il y a ceux qui planifient leurs vacances avec une précision chirurgicale. Ils seront ainsi satisfait d'avoir accomplit leur devoir de vacanciers, car l'on se doit d'en profité, rien que le mot "profit" veut tout dire sur la manière dont on aborde la chose et nous ramène, en fin de compte, au mêmes schémas qu'on utilise dans la vie de tous les jours. Et chez certains ça se quantifie en nombre de photos souvenirs, de cuites ou de marques de bronzages collectionnées.
Moi j'aurais plutôt tendance à laissé mon esprit vagabondé. J'ai toujours ce petit coté "errant", à suivre les choses au gré de mes envies et motivations. En repensant à mes meilleurs souvenirs de vacances, je songe à ces longues après-midi d'insouciances lycéennes ; où le jour de la semaine n'a pas d'importance, où l'heure à laquelle on se couche et où l'on se lève ne change rien, où l'on fait juste se dont on rêve sur l'instant.
Bien sur je considère que l'un n'empêche pas l'autre, il est un temps pour tout. Il n'y a pas de honte à avoir de perdre ses heures de vacances à s'ennuyer, et inversement à être plus productif que d'habitude en organisant (et dieu sait que cela demande des efforts) un séjour.
L'important en fin de compte c'est peut être les souvenirs qui subsistent de ces moments là. Alors profitons en comme il nous plaira, de toute façon il n'existe qu'une seule et unique chose immuable dans cet univers ! Le jour de la rentrée on se dit tout le temps une seule chose : "mince...c'est quand les prochaines ?"
"Et chez certains ça se quantifie en nombre de photos souvenirs, de cuites ou de marques de bronzages collectionnées." .. Un p'tit commentaire juste pour cette phrase qui m'a fait rire ;) ! En plus c'est de la vérité pure et simple ! :p
RépondreSupprimerSur ce je te souhaite de bonnes vacances cher Sebounet !
il faut parfois arréter de réfléchir et se laisser aller hors de la routine et du train train quotidien qui nous anime!
RépondreSupprimerLes vacances servent à cela!
Bon courage pour la suite et profite-en bien de tes vacances!
amicalement, un dijonnais qui passait par là!