lundi 13 août 2012

Jeux Olympiques

Pourquoi avoir crée les Jeux Olympiques ? Dans la Grèce antique ils permettaient une trêve pendant les guerres, ils apportaient surtout une gloire immense à leurs vainqueurs, véritables héros que l’on couvraient d’offrandes et d’honneurs.

Chacun rêve de devenir le héros de sa vie d’une manière ou d’une autre. L’existence est une compétition et nous trouvons tous nos raisons pour y participer.

Nos jeux se sont terminés dimanche, évènement ironique et opportun, tout un symbole.
Après des semaines d’euphorie, de luttes, d’espoirs, de déceptions parfois. Je suis le perdant et toi le vainqueur.

J’ai fait le relais, le cent mètres, j’ai couru toutes les courses, j’ai participé aux combats, tel Hercule j’ai consciencieusement accomplit mes douze travaux, j’en suis passé par toutes les épreuves avec un objectif unique au bout.

J’ai progressé aussi, d’abord lentement, puis de mieux en mieux, un pied, un autre, l’un devant l’autre, encore, j’avance de plus en plus vite.
Quel sentiment grisant !
Les autres autour m’encouragent, on hurle mon nom, on m’exalte, la ligne eux ils la voient, ils en sont persuadés, ils pensent que je vais la franchir. La piste est dégagé, mes concurrents au tapis, qu’est ce qui te retiens ? Cours bon sang !

Je me suis élancé, confiant dans mes chances de victoires. Puis la flamme a vacillé. Un faux mouvement, une maladresse, une chute, une balle perdu ? La demi seconde qui te fait rater l’occasion de ta vie, celle qui réduit à néant tout ce en quoi tu avais fondé tes rêves.

J’attendais déjà au pied du podium, et puis revers. J’ai craché quelques dents et du sang, il m’a fallut une bonne heure pour faire partir se sale goût dans ma bouche. Déjà il ne me restait plus qu’a contempler les cendres de notre histoire, les restes du Phoenix. A présent tout n’est plus que rage et frustration.

Et je t’ai vu avec ce sourire. N’était-il pas la raison de cette compétition au fond ? Egoistement je ne pensais plus qu’à mon triomphe.
Au fond ce que je souhaitais, c’était te voir avec cette médaille autour du coup, cet éclat dorée, ce bonheur retrouvé.
Bien sur que du haut de la première place tu ne t’es rendu compte de rien mais je veux être le bon perdant, j’applaudis à mon tour et me joint à ta félicité.

Et puis après tout, n’aurais-je pas une autre chance dans quatre ans ?

1 commentaire:

  1. La metaphore est vraiment bonne...nous somme des athlètes au pied du podium...

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