Depuis quelques temps déjà, j'étais atteint d'un mal étrange. Une blessure nouvelle, invisible mais profonde, que j'avais caché à tout le monde, moi le premier.
Par fierté peut être, par craintes surtout, j'ai cette habitude à me croire invincible, solide et capable de me relever de tout après ce que j'ai déjà enduré.
A ce moment là je sortais d'une histoire qui avait mal tourné après un an et demi, alors que sont deux petits mois auprès d'un garçon, presque un inconnu, en comparaison ?
Lorsque j'en ai prit conscience je me suis demander comment je pouvais être encore aussi vulnérable, désemparé. J'éprouvais un vide, un manque, sentiment étrange d'avoir été dépouiller de quelque chose de vital pour moi.
Ce que j'ai perdu c'était ma capacité à aimé, mon désir d'aller vers l'autre, mon envie de faire rentrer l'autre dans ma vie et de lui donner de l'importance.
Tout l'amour dont j'étais capable je l'ai consumé jusqu'à la dernière goutte et voilà que je me retrouvais dans l'incapacité d'éprouver à nouveau le moindre sentiment sincère pour un garçon.
Le remède je l'ai trouvé par hasard.
Il y a un peu plus d'un mois, un nouvel espoir est apparut au creux de la nuit, né de l'ardent désir inéluctable entre moi et mon ex amant.
L'histoire à reprit là où elle s'était arrêté ; dans ses bras.
Sa chaleur, son odeur, sa voix, sa présence, j'ai du bâillonné mon sur-moi pour me laisser aller à nouveau à cette alchimie, presque surnaturelle, qu'il y avait entre nos deux corps ; enlacés, l'un contre l'autre, complets, exclusifs, hors la loi, hors de la morale et hors du temps.
L'étincelle rallume une flamme vacillante qui peine à trouvé sa place dans l'obscurité.
Mais il y a des histoires qui sont écrites sans fin heureuse, celle-ci en fait partie j'imagine.
On profite, ça dure une heure, une nuit, une semaine, au final ce n'est qu'un instant. On ferme les yeux sur tout le reste, résolu à notre destinée funeste, on discute, on mange, on boit, on rigole, on fait l'amour, on recommence, on parle d'hier, on s'imagine ailleurs, autre part, à un autre moment, on ne parle pas de demain.
Demain c'est la fin du monde, tout ce qui à existé n'aura plus aucun sens, alors on cherche seulement à donné du sens au moment présent, existé pour existé, cela lui suffit.
Dans un ultime effort j'écris le dernier chapitre de l'histoire resté en suspend et je me sent enfin soulagé.